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Pays que j’ai visités jusqu’à maintenant.

La Paz

La Paz

Aaaaah, La Paz ! Capitale administrative de la Bolivie. Déjà, quand vous arrivez de l’aéroport qui est situé à l’Alto (La Paz est dans un creux, à environ 3600 mètres d’altitude, l’Alto est la ville qui l’a domine d’en haut, à quelques 4000 mètres) et vous descendez dans la ville, la vue est magnifique ! Toutes ces maisons en briques qui mangent les montagnes alentours ! C’est assez impressionnant ! La plupart des retours que j’ai sur La Paz, c’est soit les gens adorent, soit détestent. Moi j’ai adoré ! Bon, j’ai eu la chance d’être logé chez l’ami d’une amie, avec qui j’ai passé de supers moments et qui m’a fait découvrir la ville sous un autre angle !

Telefericos

Il y a plusieurs chouettes activités à faire, dont notamment prendre les téléphériques – qui n’existent que depuis 2014 – et qui sont un moyen fort sympathique d’aller à l’Alto. Je vous conseille particulièrement d’y aller un dimanche avec le téléphérique rouge, il y a un énorme marché ce jour-là, c’est assez impressionnant à voir.

Mercados

Parlant de marchés, j’ai eu le chance de tomber sur celui nommé Alasitas et qui n’a lieu qu’une fois par année pendant environ un mois. Il est énorme et on y trouve de tout, mais particulièrement des objets miniatures en tout genre (billets d’avion, paquets de toute sorte de nourriture, pioches, pelles, billets de banque, etc). De ce qu’on m’a raconté, les gens achètent ce qu’ils souhaitent qu’il leur arrive dans l’année et le font ensuite bénir. On y trouve aussi de quoi manger, sucré comme salé, des plantes, des figurines, des jouets, des sacs et tissus locaux, de tout ! Il y a même un coin avec des baby-foots qui donnent juste envie de s’arrêter et faire une partie !

Il y a aussi un marché à l’arrière de l’église San Francisco (un des points centraux de la ville) qui se nomme Mercado de las Brujas, soit le marché des sorcières. C’est un coin très joli de la ville avec des rues pavées et plein de petites échoppes. On peut y acheter sacs, chaussettes en alpaga, souvenirs, mais aussi des foetus de Lama séchés (oui…), des poudres magiques, je crois qu’on y trouve aussi des diseuses de bonne aventure, bref, un endroit à voir.

A côté de la même église se trouve le mercado Lanza, qui est couvert et qui est architecturalement assez intéressant. Il est constitué d’allées en montée (ou descente, dépend du sens). Comme quasiment tout les marchés, il est classé en catégories, mais dur de s’y retrouver avec ses allées qui montent et descendent… Je vous conseille, comme partout d’ailleurs, d’y goûter les jus de fruits, si vous les trouvez. 🙂

Ce n’est pas un marché, mais je vous conseille aussi d’aller faire un tour à la Plaza Murillo, place centrale de La Paz où se trouve le palais présidentiel et l’édifice du congrès. Autres que ces beaux bâtiments, sur la place on trouve un nombre incalculable de pigeons (non, pas les touristes, les oiseaux). Les gens s’amusent d’ailleurs à leur donner des graines et les bestioles leur montent littéralement dessus. C’est assez amusant à voir.

Transports

Autres que les téléphériques, il est possible de se déplacer part différents moyens : taxi ou minibus (ou à pieds, bien évidemment, même si certains trajets peuvent être longs). Les minibus servent un peu de bus locaux. Ils affichent sur leur pare-brise les destinations par lesquels ils passent. Pas facile de s’y repérer au début quand on ne connait pas la ville, mais il suffit de demander au chauffeur ou à quelqu’un dans la rue. Par contre, pas d’arrêts déterminés, il faut leur faire signe dans la rue (ils s’arrêtent un peu n’importe où, ce qui a tendance à rendre la circulation encore plus chaotique) et idem pour descendre, il faut repérer l’endroit où vous voulez vous arrêter et dire que vous voulez descendre (oui, notez déjà dans votre dictionnaire les quelques phrases qui vous seront utiles en espagnol pour ce genre de situation). Cela dit, vous pouvez aussi demander au chauffeur de vous dire quand vous êtes à destination, ils le font volontiers. Le minibus coûte 2 bolivianos (0.28 CHF / = 0.26 €) par trajet, donc pas grand chose.

Moyen (un peu) moins économique, le taxi. On m’a sagement avisé qu’il fallait prendre ceux qui ont un numéro pancarté (néologisme bonjour!) sur le toit et non ceux qui ont juste un petit autocollant sur le pare-brise. Enfin, si on tient à son porte-monnaie ou à ses organes, si j’ai bien tout compris. Depuis l’aéroport, le taxi coûte 60 bolivianos (8.55 CHF / 7.85 €) – un peu plus si vous allez dans la zone sud -. Pour les trajets en ville, j’ai dû payer entre 10 (1.40 CHF / 1.30 €) et 20 (2.85 CHF / 2.60 €). Ca reste donc clairement accessible.

Anticuchos

Il y a plein de bonnes choses à manger en Bolivie. Ca va des énormes pop-corn qu’ils vendent dans la rue – immense, car les maïs ici sont cueillis à maturation, ce qui donne d’énoooorme grains, j’adore – aux plats à base de porcs, poulet, boeuf, des empanadas et autres curiosités. Mais je ne pourrais écrire cet article sans mentionner les anticuchos ! Bouts de coeur de boeuf grillés avec patates et sauce cacahuète. Oui je sais, au début je n’étais pas non plus super attirée par les mots « coeur de boeuf »… mais on me les a fait goûter et j’ai adoré ! Sincèrement, si vous pouvez, testez ! On trouve les antichuchos le soir dans certaines rues. Demandez aux gens, ils doivent surement connaitre les coins ! D’ailleurs, je crois qu’on en trouve aussi au Pérou (probable pays d’origine d’ailleurs), je vous dirais !

Autres activités

Il y a pas mal d’activités à faire dans les alentours. Je n’en ai personnellement fait aucune – on voulait faire du snowboard, mais c’est tombé à l’eau – mais dans les plus populaires il y a el camino a Los Yungas, connu sous le nom el camino de la muerte – le chemin de la mort – qui se descend en vélo. Je crois qu’il est aussi possible de faire quelques ascensions de monts alentours. Certains tours peuvent également se réserver depuis La Paz, comme pour le Salar d’Uyuni par exemple. Les agences se trouvent un peu partout, mais la plupart sont concentrées dans les rues derrières l’église San Francisco.

Oh, et il faut aussi que je vous conseille d’aller faire un tour au cinéma qui se trouve dans la zone sud. Les sièges sont par deux avec un table au milieu, ils peuvent s’allonger complètement et vous pouvez commander de la nourriture qui vous est directement amenée dans la salle. Que du bonheur !

Après deux super semaines à La Paz, j’ai finalement pris le bus direction Copacabana et le lac Titicaca.

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San Pedro de Atacama

San Pedro de Atacama

Donc, reprenons. Le chauffeur de 4×4 d’Uyuni me pose à la frontière chilienne. Là, il faut faire le tampon de sortie de la Bolivie, qui coûte 15 pesos (2,15 CHF / 1,95 €). Je suis d’accord, ce n’est pas grand chose, mais bon, l’entrée est gratuite mais la sortie est payante… Drôle de concept. Un minibus, une heure plus tard et quelques 2000 mètres d’altitude en moins (si ce n’est plus), j’arrive à San Pedro de Atacama. Premier réflexe, enlever les couches – doudoune, veste et autres – parce que le chaleur augmente proportionnellement aux mètres descendus. On se fait faire le tampon chilien (qui vient compléter ma collection – selon mon passeport, j’ai déjà été trois fois au Chili maintenant, quatre fois en Argentine, deux fois au Brésil et après cet épisode, deux fois en Bolivie!).

San Pedro de Atacama

27San Pedro de Atacama, c’est assez joli. Typique ville de désert, murs en terre, rues pavées ou poussiéreuses, petites échoppes et une place centrale. Très touristique aussi, il y en a partout – des touristes – et partout aussi des agences pour les différents tours à faire dans les environs. J’ai évidement passé ma première après-midi à parcourir ces agences afin de trouver le meilleur prix – que j’ai trouvé directement à l’auberge au final -. J’ai dû renoncer à certaines expéditions que je souhaitais faire, notamment l’ascension d’un volcan (non actif pour ma part, j’aurais voulu prendre de belles photos sans fumée partout), mais le trek coûte environ 100 CHF / 91.10 € pour 4 heures de marche aller-retour – alors que le mont est à quelques 5000 mètres -. J’ai trouvé un peu cher pour ce qui était proposé. Je me suis donc abstenue. Par contre, j’ai fait deux ou trois autres expéditions.

Valle Arcoiris – la vallée arc-en-ciel

12Le tour dure entre 5 et 6 heures. Un minibus vous amène d’abord voir les pétroglyphes, desseins symboliques gravés dans la pierre, pour ensuite aller jusqu’à la tant attendue vallée arc-en-ciel. Bon, je dois avouer que les photos dans les agences doivent être retouchées, parce que « arc-en-ciel » c’est beaucoup dire, il y a surtout du rouge et du vert, mais c’est beau quand même. Ca a d’ailleurs été un de mes tours préférés, pour le simple fait que ce n’était pas blindé de touristes. Si la roche a ces couleurs vertes, c’est à cause de la concentration de cuivre qui s’y trouve. Ca brille même un peu, c’est joli. Après un petit snack – ils sont gentils quand même de nous nourrir un peu – retour en ville.

Valle de la Luna – la vallée de la Lune

13Je crois que c’est le tour à faire à San Pedro de Atacama. La vallée de la Lune – dont le tour dure 4 à 5 heures, départ à 16h – se situe dans la cordillère de sel et doit son nom à ses paysages désertiques et blancs… de sel ! Je l’ai personnellement baptisée la vallée sucre glace, mais je devais avoir faim. C’est bondé de touristes, mais c’est bien parce que ça vaut la peine d’y faire un tour. Je n’ai juste toujours pas compris pourquoi tout les tours partent en même temps… Si vous en trouvez un qui part le matin, sautez sur l’occasion ! Bref, c’est magnifique ! A faire.

Laguna Cejar – la lagune… heu… Cejar

31Le lendemain, j’ai passé la journée à me reposer dans les hamacs de l’hostel et me balader un peu en ville. Ensuite, vers 16h également, un minibus m’a emmenée (moi et d’autres touristes, on s’entend) a la Laguna Cejar, lagon en plein désert de sel, qui est, je ne vous le fait pas deviner, très salé. Alors de base, l’attraction c’est de s’y baigner, mais c’est dans le lagon à côté que ça se passe – dont je n’ai pas retenu le nom -. C’est assez marrant de s’y baigner, car comme dans la mer morte – selon ce que j’ai entendu dire – on flotte. Genre si vous essayez de nager, vous aurez les fesses à l’air, les jambes aussi et aurez l’air d’un pingouin malhabile. Bon, je n’y suis personnellement pas restée super longtemps, ma peau a commencé à me brûler… Vive le sel. Pas eu le temps de finir en pruneau séché que j’étais déjà sous la douche pour me rincer. Par contre, ce que le guide ne nous a pas dit – grrrr – c’est que plus loin le tour vous amène à un autre petit lagon, qui lui vient directement de la roche (profond profond) et qui est composé d’eau douce et de plein de minéraux. Ayant déjà enlevé mon maillot tout mouillé-salé, je n’ai pas eu le coeur de le renfiler. Dommage. Ensuite, direction un lac de sel bien plus grand, où ils vous offrent un Pisco Sour au couché de soleil – oui, pour le coup c’était bien sympa -.

Voilà pour les tours faits. Il est aussi possible d’aller voir les étoiles le soir et de faire deux ou trois autres expéditions – geysers, vélo, etc. Il y a aussi des soirées clandestines dans le désert. Il faut demander dans la rue où, quand, comment. Je n’y suis pas allée, mais en voyant la tête de mes partenaires de dortoir le lendemain, ça doit être la monstre foire.

Retour à Uyuni, Bolivie

Ah ! Petits conseils à ceux qui comme moi veulent retourner directement à Uyuni. Depuis San Pedro, il faut prendre un bus pour Calama, y dormir une nuit, prendre un autre bus le lendemain pour jenesaisoù, puis un bus pour Uyuni, si j’ai bien compris. Ca vous prend plein de temps et la nuit à Calama n’est pas donnée – du peu que je me suis renseignée -. Mais une solution existe ! L’agence Colque tours, qui se situe sur la rue Caracoles à San Pedro, propose un retour direct à Uyuni en 4×4 pour 25’000 pesos chiliens (35.60 CHF / 32.46 €). C’est pas forcément donné pour le coin, mais ça évite une nuit à Calama, donc revient moins cher au final.

Donc après avoir repassé les frontières boliviennes, un long trajet de 4×4 (environ 8 heures), puis trois heures et demi de bus, je me retrouve dans la ville de plus de 100’000 habitants la plus haute du monde : Potosí.

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