Tous les articles par Oona

San Francisco

L’aventure commence ici: San Francisco.

Après une petite quinzaine d’heures de vol, quelques 6 heures d’escale (en deux fois), me voilà arrivée dans cette ville qui, comme promis, est absolument géniale. En deux jours, je me suis beaucoup baladée à pieds et à vélo, à l’exception du célèbre Cable Car bien sûr.

Fisherman’s Wharf

J’ai découvert cet endroit avec grand enthousiasme. Ce port face à Alkatraz m’a séduite, malgré son côté ultra touristique. Il y règne une super ambiance et le Pier 39 tout en bois est charmant. Il y a d’ailleurs plein de boutiques pour les fans de shopping – et pour les autres aussi d’ailleurs. Si je n’avais pas huit mois de voyage devant moi, j’aurais acheté plein de choses -. Il y a aussi plein de restaurants qui proposent crevettes, gambas, crabes et homards. Ils ne sont pas donnés (environ 20 dollars la salade de crabe, plus de 30 le 1/2 crabe, 13 la demi douzaine d’huitres), mais le lieu est chouette et, faut le dire, j’adore les fruits de mer. Et il ne faut pas oublier de mentionner les Sea Lions, ou otaries, visibles au Pier 39 également. Ils sont beaux à se bronzer la couenne au soleil.
J’ai également visité le Maritime National Historical Park, que je recommande. C’est une activité gratuite, à l’exception de l’accès aux bateaux, accessibles pour une dizaine de dollars.

Downtown

J’ai également été me promener dans le quartier de l’Union square, remonté la Grant avenue jusqu’à China Town. J’ai continué dans les rues – monter, descendre, monter, descendre 😉 -. J’ai ensuite tourné sur la droite afin de rejoindre la Telegraph Hill et sa Coit Tower. D’ailleurs, cette tour est entourée d’une sorte de petit parc dans lequel il est possible d’apercevoir des Coyotes. J’ai personnellement eu la chance d’en avoir un en face de moi! Des panneaux informatifs disent néanmoins qu’il faut se tenir à distance et les effrayer en criant afin que ceux-ci ne s’habituent pas trop à approcher l’humain.

le Golden Gate (à vélo).

J’ai loué un vélo – 29 dollars la journée – afin de visiter par les côtes le Golden Gate, puis son parc, qui n’est pas tout à fait à côté. Pour information, la balade m’a pris environ 7 heures, avec une heure de pause pour manger et des arrêts par-ci par-là. Le tour purement et simplement prends je dirais entre 4 et 5 heures non-stop. Si vous êtes bon pédaleur, c’est possible de le faire en moins de temps.

Le Golden Gate

Je suis partie des Wharfs, j’ai longé les bords de l’eau jusqu’au Golden Gate, magnifique ferraille rouge. La balade est chouette, au bord de la Marina. On arrive aux pieds du pont. Le chemin mène ensuite au départ du Golden Gate, qu’il est possible de traverser à vélo et d’aller visiter la ville d’en face Sausalito (et même de revenir en Ferry). Je ne l’ai personnellement pas traversé ce jour-là, comptant le faire en voiture en partant pour le Yosemite.

La côte Ouest

Ensuite, direction l’ouest. La balade jusqu’au Golden Gate est facile et majoritairement plate. C’est ensuite que ça se gâte. Le chemin cyclable longe la côte, qui offre de super paysages, par contre il monte et descend. J’ai personnellement fatigué sur la montée menant au Lands End, mais ensuite il n’y a pas à dire, on profite de la descente.

J’ai mangé dans un petit bistrot sympa, le Louis’, aux Seal Rocks. La restaurant offre une très belle vue, sauf que manque de pot, le délicieux brouillard connu de San Francisco est venu s’installer. C’est comme si on voulait effacer le paysage. Tout est alors blanc.
J’ai tout de même repris la route, par peur de manquer de temps. Je n’ai pas vu grand chose de la fameuse Ocean Beach, mais cette plage a l’air énorme.

Le Golden Gate Park

Sur la gauche, le Golden Gate Park. Une bonne balade aussi, j’avoue qu’à la fin j’avais un peu de difficulté avec les montées (aaaah San Francisco). Le parc est grand, avec des endroits intéressants, de jolies balades, de beaux moulins, des chevaux, des lieux à visiter. J’y suis rentrée en plein brouillard, j’en suis ressortie il faisait grand beau à nouveau.

Le brouillard et le pont

Par la suite – fatiguée je dois bien l’avouer – j’ai voulu reprendre la direction du Golden Gate. Quand je suis arrivée à proximité, c’était magnifique. Le brouillard marquait une bande distincte, juste sur le pont. Comme si le temps avait décidé de se moquer des touristes venus pour le voir. J’ai voulu monter à l’entrée du pont, mais la purée de pois était trop intense. Je suis alors redescendue, j’ai rendu le vélo (avec soulagement au final), puis je suis tout de même aller profiter des derniers rayons au Fisherman’s Wharf.

Itinéraire et budget

 L’itinéraire et le budget

Parce que souvent, c’est mieux de savoir où on va.

Mon itinéraire

Rien n’est fixé, car je n’ai pas pris de billet Tour du Monde, voir plus bas. Grosso modo, ça donne ça:

San Francisco – Yosemite – Los Angeles – la Nouvelle-Orléans – Orlando – Miami  – Nassau – Une autre île des Bahamas – Cuba – Rio de Janeiro – descente en car avec arrêts jusqu’à Iguazu, puis Buenos Aires, puis Ushuaia – Chili – Bogota – Pérou – Bolivie – Nouvelle-Zélande – Nouvelle Calédonie – East Cost Australienne – Indonésie – Si possible Vietnam et Cambodge – Népal.

La partie USA est la plus élaborée de part son futur proche et de part la nécessité d’avoir un billet de sortie pour pouvoir rentrer sur le territoire.
La partie Asie du Sud-Est est à mettre entre guillemets car elle dépendra du temps que je prends avant. Il est possible que je reste plus longtemps que prévu en Amérique du Sud et/ou que je ne fasse pas la Nouvelle-Zélande par exemple. Ca se dessinera au fur et à mesure.
Mais pour se faire une idée du temps et du budget, vaut mieux se faire un itinéraire de base. Aussi, pour estimer certains temps de trajets, soit vous pouvez aller sur les compagnies de cars des pays et faire une recherche d’itinéraire, soit simplement faire une recherche d’itinéraire directement sur Google Maps.

L’itinéraire a été, pour ma part, le plus rapide à élaborer. J’a fait une liste des endroits que je veux voir: San Francisco, Nouvelle-Orléans, Cuba, Brésil, Ushuaia, Indonésie et Népal. Il y a juste l’Alaska que j’ai éliminé de ces choix par manque de temps. D’autres destinations sont venues s’ajouter au fur et à mesure – Colombie, Bolivie, Pérou – à force de discuter voyage avec les gens de mon entourage et d’écouter leurs conseils.

Budget

Il y a différentes façons d’élaborer son budget, tout dépend du choix du type de billet d’avion. Personnellement, avec mon optique d’au jour le jour, j’ai prévu 10’000 CHF (9’160 euros / 10’440 U.S. dollars) – argent majoritairement économisé par mes petites mains -. Cette somme est censée couvrir les vols également.

Je compte pour ma part essayer tant que faire se peut de travailler pour les auberges une heure ou deux afin de payer mes nuits, de me faire à manger le plus possible (voire de me préparer des sandwichs pour le lunch), de voyager en cars et en compagnies low cost le plus souvent possible, etc. Je choisis un mode de voyage sac à dos, auberges, dortoirs, qui n’est pas toujours le choix premier du commun des mortels. Je ne dis pas que je ne m’offrirais pas une nuit de luxe à un moment ou à un autre afin de prendre un bon bain ;).

Les billets

Il existe différentes façons de faire un tour du monde.

  1. Billet Tour du Monde, proposé par l’une des trois grandes alliances aériennes. Peut-être plus économique, mais reste limitant: il faut fixer son itinéraire à l’avance, toutes les compagnies ne seront pas disponibles (seules celles intégrants l’alliance choisie), aucun retour en arrière n’est possible – je ne sais pas par exemple si l’atterrissage à San Francisco (direction ouest) aurait permis d’aller ensuite à la Nouvelle-Orléans et Miami (direction est).
  2. Elaborer et réserver un itinéraire avec une agence de voyage. La aussi, il faudra avoir un itinéraire connu dès le début, par contre cette solution est, à mon avis, moins économique qu’un billet Tour du Monde. L’avantage est le libre choix des compagnies ainsi que le soutien de l’agence en cas de pépin. Aussi, l’agence peut vous informer sur les visas nécessaires et vous aider dans les démarches.
  3. Prendre ses billets au fur et à mesure. C’est l’option que j’ai choisie, car elle me permet de rester en Amérique du Sud si je choisis de ne pas aller en Océanie par exemple, ou si je trouve un travail en route. Je ne pense pas que ce soit la solution la plus économique, par contre, elle permet d’acheter ses billets dans le pays de départ (ce qui revient souvent moins cher), de profiter de certaines compagnies low cost qui peuvent ne pas être proposées par les sites et elle offre une totale liberté! Cependant, avec cette option, il faut rester vigilant quant à certains visas (l’ESTA pour les USA par exemple) qui exigent un billet de sortie du territoire.

Que faire si le budget est dépassé?

Trois choix:

1) Rentrer. Je garde de toute façon 2’000.- CHF (1’832 euros / 2’088 U.S. dollars) pour me payer une billet de retour en cas de besoin.
2) Continuer coûte que coûte en bossant sur la route.
3) Emprunter ou utiliser sa Visa jusqu’à dépassement de la limite.

A priori, je choisirais la deuxième solution. Je pense néanmoins que c’est une décision qui est difficile à prévoir. Peut-être qu’après avoir dépensé 10’000 CHF, on préfère rentrer remplir les caisses. Ou alors on est devenu tellement accro au voyage qu’on est prêt à continuer quitte à bosser trois fois plus. Qui vivra, verra.

 Autres frais

Attention, il faut certes s’occuper des frais de voyage, mais il faut surtout ne pas oublier les frais dus à la préparation de celui-ci. Comme les vaccins, les visas, les frais bancaires, etc. N’hésitez pas à consulter les autres articles pour plus d’information!