Kalaw – Inle trek

Kalaw

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Contrairement à ce qu’on nous avait dit, le bus que nous avons pris n’était pas du tout confortable, les sièges serrés et la musique ou le son TV à fond pendant la majeur partie de la nuit… Sans oublier de mentionner les rideaux de grand-mère faisant office de décoration (quoique ce côté-là m’a fait personnellement bien rire). Aussi, au lieu d’arriver à 4-5 heures du matin comme annoncé, nous sommes arrivées à 2h… J’avoue que d’habitude nous sommes contentes quand le trajet prend moins de temps que prévu, mais pas vraiment en pleine nuit…

Heureusement, nous avions averti l’hôtel de notre arrivée matinale (normalement 4 heures donc) et le gérant, sûrement au courant des réels horaires, nous attendait à 2 heures du matin au portail de l’établissement. Aussi, il nous a tout de suite installées dans une chambre sans nous compter un supplément (vu que le nuit réservée était celle du lendemain). Un type adorable et vraiment gentil. Le nom de l’hôtel : Mya Sabai Inn.

Pour ce qui est de la température, j’étais aux anges car il faisait frais (genre entre 20 et 25°) ! Après des mois à 35°, j’avais froid mais étais juste contente de pouvoir mettre un pull (un léger, on s’entend, mais un pull quand même ! Oui, je sais, certains me traiteront de folle. Soit. M’en fiche, j’étais contente!)

Le trek

Nous sommes allées à Kalaw car c’est le point de départ des treks direction le lac Inlé. Nous avons donc passé notre journée à prospecter en ville afin de trouver une agence et à faire nos courses pour partir le lendemain.

Nous vous recommandons d’ailleurs l’agence Ever Smile, qui se situe dans une petite rue derrière la rue principale. La jeune fille qui y travaille parle un super anglais et les prix sont moins chers que dans les guides. Nous avons payé chacune 40’000 kyats (~30 CHF/28€) pour trois jours de trek, incluant le billet de bateau pour traverser le lac à la fin. Seuls n’étaient pas compris les frais d’entrée au parc qui sont à hauteur de 12’500 kyats (9.50CHF/8.80€). Je ne sais pas si les prix en haute saison changent, c’est fort probable.

Nous étions un groupe de 11 personnes et avons dormi dans des dortoirs chez les locaux. Pas des plus conforts, mais c’est mieux qu’une tente. Nous avons eu un guide super nommé Momo ! N’hésitez pas à le réclamer, il est très sympa et parle un bon anglais ! Il prend beaucoup de plaisir à expliquer l’histoire du pays et les modes de vie locaux. Son contact facebook : di.mgmg.9

3Le trek est vraiment sympa à faire, offre de jolis paysages (très verts en cette période de l’année) et n’est pas trop dur… enfin… c’est sans compter sur la BOUE ! Le premier jour, ça a été, nos pantalons sont restés propres. Le deuxième par contre, bonjour la patinoire ! Puis c’est carrément le bain de boue. Des heures de marche à se cramponner comme on peut pour ne pas tomber et à se concentrer sur chaque pas afin de ne pas s’enfoncer jusqu’au genoux. Ce qui rend certains passages assez fatiguant. Surtout vers la fin de la deuxième journée. Pour rejoindre le village où nous allions dormir, nous sommes passés par le même chemin qu’empruntent les fermiers avec leur bétail… C’est la fête de la glisse ! Nous avons eu la chance, Jess et moi, d’avoir de bonnes chaussures pour faire le trek, certains étaient en baskets de ville… (Illa, si tu nous lis!).

9¨Néanmoins, je dois avouer que j’y ai personnellement pris beaucoup de plaisir ! Mes super chaussures de marche montantes m’ont permis de garder les pieds secs toute la durée du trek et moi la boue, je trouve ça fendard !!! J’étais comme une gamine à vouloir sauter en plein dedans (ce que j’ai évité de faire quand même, soyons civilisés…) ! Pis paraît que c’est bon pour la peau, non ?

Seul point un peu moins marrant : les sangsues, bien présentes sur certaines parties du chemin où les herbes se font hautes. Aucunes ne s’est accrochées à nous car nous avions pensé à prendre des chaussures fermées et des pantalons longs. Tout le monde n’était pas dans le même cas. A ne pas négliger si vous souhaitez faire ce trek !

Nous sommes donc arrivées, trois jours plus tard, pleines de boue, les chaussures dans un état déplorable, les genoux fatigués de tant d’équilibre et un peu fatiguées nous aussi quand même, au lac Inle.

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