Salar d’Uyuni
Après quelques jours passés à La Paz et à m’acclimater à l’altitude (3660m) – article à paraître – j’ai pris le bus direction Uyuni et son salar. Pour y aller, deux choix : tour touristique en 4×4 avec 5 autres personnes, ou louer une voiture. Le deuxième choix revenant au double, voire triple, du prix du premier, je suis donc montée dans un 4×4 pour un tour de trois jours à travers le salar et le Sud Lípez.
J’ai booké le tour directement depuis La Paz, ça m’a coûté quelque 750 bolivianos (108 CHF/ 98 Euros). Certains disent qu’il est moins cher de le réserver directement depuis Uyuni, mais sur place les prix sont similaires.
Le salar
Après être montée dans le 4×4, direction le cimetière de trains. Il y a deux lignes de carcasses de locomotives, c’est joli, mais le tour est vite fait. Cela offre néanmoins un super spot photo pour les selfies et autres déclarations d’amour propre que les gens chérissent tant aujourd’hui. Ensuite direction le salar. Selon le guide, le salar d’Uyuni sert toujours de source de sel, mais pour le Bolivie uniquement. On roule en 4×4 sur un terrain blanc de sel, avant d’arriver à la partie inondée où les nuages se reflètent comme dans un miroir. C’est magnifique. A midi, lunch dans un hôtel de sel au milieu du salar, et oui, on a discrètement vérifié (comme la plupart des touristes je pense) les murs sont bel et bien en sel.
Le désert de sel offre évidement aux touristes un terrain de jeu pour la photo tout à fait attrayant. Beaucoup joue avec la perspective et cela donne des photos parfois marrantes, je dois l’admettre (oui moi aussi j’en ai fait et non je ne les afficherais pas sur ce site). Mais bon, je demande toujours pourquoi les gens s’obstinent à gâcher les paysages en se mettant sur les photos…
Après en avoir pris plein la vue et du sel plein les pantalons, nous sommes allés dormir dans un bled paumé au milieu de nulle part. Une nuit qui n’a pas été ma foi une des plus confortable, notamment dû à l’air très sec du lieu (sel et altitude, on est ici à près de 4500m je crois).
Lagons et autres merveilles
Le lendemain, retour sur la route (enfin, sur le chemin caillouteux ou sablé) qui nous amène cette fois à différents lacs, dont la Laguna Colorada et ses rouges eaux salées. On est ici dans le parc national Eduardo Avaroa (dont le salar ne fait pas partie). Les flamands roses sont nombreux à trouver pitance sur ces superbes eaux.
D’autres lacs, d’autres paysages incroyables, puis nous avons passé la nuit dans un gît de fortune où nombre de touristes s’y retrouvent.
Geysers et bad mood
Debout 4 heure du matin (aïe) après une nuit plutôt agitée (re aïe) pour aller voir les geysers au levé du soleil. Le décor n’est pas trop mal, par contre impossible de prendre une photo sans un pingouin (entendez touriste) dessus. Alors bon, déjà que je suis pas du matin, mais qu’en plus de gâcher leurs propres photos, ils gâchent les miennes, là c’est trop ! J’ai quand même réussi à prendre un ou deux clichés, puis ma mauvaise humeur et moi sommes remontées dans la 4×4. Le guide nous a alors emmenées dans une source d’eau chaude naturelle, où ma mauvaise humeur a eu tout le loisir de se dissiper. Un dernier petit arrêt vers un autre lac et le guide m’a déposée à la frontière Bolivienne/Chilienne où un mini-bus m’attendait pour m’amener à San Pedro de Atacama, dans le désert du nord chilien. A suivre.
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