Archives de catégorie : Nouvelle-Zélande

Ma ruée vers le nord

Ma ruée vers le nord

Comme dit précédemment, les bus ne desservaient la côte ouest qu’une fois par semaine et j’avais tout juste une semaine pour rejoindre Auckland et prendre mon avion. A coup de trajet bus quasiment quotidien, je suis remontée tout en prenant le temps de m’arrêter dans endroits fort charmants.

Wanaka

Voir la galerie.

De Queenstown, je me suis arrêtée quelques heures plus tard pour passer une nuit à Wanaka. Charmante petite ville au bord d’un lac, c’était très sympa. Le soleil était au rendez-vous, mettant en valeur les couleurs automnales des arbres. Charmant.

Je suis repartie le lendemain direction Christchurch pour un arrêt d’une nuit. Le surlendemain, je suis remontée dans le bus pour m’arrêter à Kaikoura.

Kaikoura

Voir la galerie.

Petit bled en bord de mer reconnu pour ses spots de surf et ses baleines. Je n’ai fait ni l’un ni l’autre, question de température – on se les gèle quand même à 10 degrés après les 35 de l’Indonésie – et de budget. Par contre, il y a une super balade à faire le long de la péninsule qui est vraiment jolie. Elle dure trois heures en tout (possible de faire moins) et amène aux colonies d’otaries. Ces dernières sont d’ailleurs peu timides et souvent couchées sur le passage. Vaut mieux être attentif, parce que ça reste sauvages ces machins et c’est pas super contents quand on s’approche… Mais j’adore les voir. Qu’est-ce qu’ils donnent envie à se prélasser au soleil en digne représentant d’Epicure !

Le lendemain, rebelote je remonte dans le bus qui m’amène cette fois au ferry (voir la galerie) afin de rejoindre l’ile nord. La balade, je me répète certes, vaut vraiment le coup. Bon, j’aime bien le bateau aussi, ça aide. J’ai ensuite passé une nuit à Wellington pour partir le jour d’après direction Rotorua.

Rotorua

Voir la galerie.

Mmmh ! Ce doux fumet d’œuf pourri quand on sort du bus ! Entourée de lacs de soufre, Rotorua en porte l’odeur. Cela dit, on s’y habitue vite. Après une bonne nuit de repos, je me suis baladée autours de la ville pour découvrir ces fameuses mares de boue chaude et autres étendues de soufre. Le parcours dure deux petites heures si on ne traine pas et est très sympa. Les lacs chauds offrent un spectacle incroyable avec les vapeurs qui s’en dégagent. Presque mystique. Ensuite, en redescendant vers le lac, un point de vue de la ville s’offre avec ces vapeurs montantes, superbe. Longer le lac, aller au marché pas loin, continuer vers des geysers et finir vers une partie du lac où l’eau devient bleu lait et où l’odeur est plus prononcée. Les cygnes sont noirs, rien à voir avec le soufre, mais ils sont beaux quand même. Une super journée.

Je me suis réveillée tôt le lendemain – une première fois à 4 heures du matin suite au déclenchement de l’alarme incendie… qui heureusement n’était q’une fausse alerte, puis à 5 heures pour partir – prendre mon bus afin d’aller visiter les caves de Waitomo, dont les plafonds sont couverts de vers luisants. J’y ai passé la journée et malheureusement n’ai pu y prendre aucune photo – interdit et trop sombre pour braver l’interdit –. Bien que trèèèèès touristique, les caves en valent la chandelle ! Le spectacle de ces grottes noirs aux plafonds lumineux est splendide. Je crois qu’on peut aussi y faire du canyoning ou du rafting ou je ne sais quoi, mais je n’avais pas le temps. C’était une super dernière journée en Nouvelle-Zélande – hé oui, déjà –.

En fin de journée je suis remontée dans le bus direction Auckland, j’y ai passé une brève nuit et le lendemain j’ai décollé direction Nouvelle-Calédonie !

Christchurch

Christchurch

Après trois heures de ferry, un bus qui est tombé en panne et n’a pas pu venir nous prendre, un autre qui nous a récupérés et amenés au bus en panne qui a été réparé entre temps– aléas du voyage – j’arrive à Christchurch en soirée. Là aussi, je couchsurfais. Je suis arrivée chez John, homme d’une soixantaine d’année qui fait du jardinage écologique, qui a trois guitares et qui sous sa timidité est quelqu’un de super intéressant. Sound like heaven to me ! J’y ai passé une super soirée ! Le lendemain, après avoir profité d’une wifi de qualité – étonnement en Nouvelle-Zélande, la wifi est passablement mauvaise et payante dans la plupart des hostels – j’ai pris le bus pour aller visiter un peu la ville.

En reconstruction

En 2011, Christchurch a connu un tremblement de terre de magnitude 6.3 sur l’échelle de Richter qui a ravagé la ville. Etant située sur le « ceinture de feu » du pacifique, la Nouvelle-Zélande n’en est pas à sa première secousse, ni la dernière. Aujourd’hui, quand on se promène dans la ville, on peut encore voir de nombreux bâtiments en reconstruction. C’est assez impressionnant. J’ai même posé la question à mon hôte, qui m’a confessé avoir eu une sacrée frousse ce jour-là.

Hormis ceci, la ville est plutôt jolie et les lumières d’automne lui rendait un charme singulier. J’en ai profité pour aller me balader dans le jardin botanique, puis visiter le musée gratuit qui se trouve à l’entrée. Très intéressant, je recommande chaudement d’aller y faire un tour.

Je suis ensuite retournée passer la soirée chez mon hôte et ai repris le bus le lendemain direction Queenstown.

Wellington

Wellington

Capitale du pays, j’ai beaucoup aimé la ville. En Nouvelle-Zélande, il n’y a pas d’énormes villes comme ailleurs, ce qui a l’avantage de me plaire. Par contre, étant arrivée au début de l’hiver, j’ai eu le droit à beaucoup de pluie et le froid qui arrivait.

A Wellington, il y a pas mal d’activités à faire, dont notamment aller se balader sur les collines entourant la ville, visiter le zoo (même si l’envie de relâcher les animaux me turlupine à chaque fois – libérééééééés, délivrééééééés) ou Zealandia, refuge pour oiseaux, le musée Te Papa ou simplement se balader sur Cuba street.

J’y suis finalement restée une semaine, répondant entre autres à mon besoin de repos. Après être passée de 4000 mètres d’altitude au 35 degrés indonésiens, mon corps commençait gentiment à fatiguer. Sans oublier le retour en dortoirs – Ô joie – qui sont particulièrement chers (allant majoritairement de 25 à 30 dollars néo-zélandais pour une chambre de dix lits, soit environ 16-20 CHF/ 15-19 €).
J’y ai également fait ma première expérience via la site de Couchsurfing, afin de rencontrer aussi d’autres voyageurs. C’était très chouette. J’ai été hébergée le temps d’un week-end par deux français qui voyagent autour du monde mais sur un temps beaucoup plus long que moi (déjà trois ans qu’ils sont partis). Ils profitent d’avoir les visas travail-vacances pour s’installer un peu dans les pays et gagner quelques sous pour continuer l’aventure. Visa que nous n’avons pas en Suisse et c’est bien dommage…

Après de belles rencontres et m’être ressourcée, j’ai pris le ferry direction l’île Sud. La balade de trois heures qu’offre le ferry est super soit dit en passant. Les paysages sont magnifiques. Photos dans la même galerie que Wellington.