Eleuthera – Bahamas
Ma vie dans une carte postale
Voilà deux semaines passées à Eleuthera, île toute en longueur et peu peuplée, au sein des Bahamas, en face de Nassau, la capitale. Ici, il fait plutôt bon vivre.
Des paysages carte postaleux
Les photos parleront mieux que moi, mais ici, c’est plages bleues azures à volonté. Je suis plutôt au nord de l’île (qui peut sembler toute petite, mais en fait on en fait des distances…) et dans ce coin, je ne peux que vous conseiller Rainbow beach, la plus connue, et Gaulding Cay, qui est elle moins fréquentée. A telle point d’ailleurs que j’étais seule sur cette plage, le pied non? Gaulding Cay est également située juste en face de Queen’s Bath, un lieu où des cuves se sont creusées dans la roche et sont remplies par l’eau de mer qui chauffe au soleil. Bon, à quelque 30 degrés on recherche plutôt la fraîcheur de la mer (fraîcheur… on s’entend, la mer est particulièrement chaude ici. L’Atlantique ici n’a rien avoir avec celle que l’on connait en Bretagne.) mais le lieu est assez impressionnant.
Nager avec des tortues
Ca, y a pas sur les cartes postales! Un poil plus au nord de l’île: Bottom Harbor. C’est le bas d’une grande baie aux couleurs absolument dégoutante de ces mers de panneaux publicitaires! Là, les jours de vent, il suffit d’aller un poil dans les terres, où la mer a créé une sorte de marais, et pof, des tortues! Elles ne sont pas gigantesques, mais qu’est-ce qu’elles sont jolies! Et là, juste histoire de le faire, vous vous mettez en maillot de bain, et vous allez nager avec, parce que hein, faut pas pousser non plus (enfin un peu, parce que bon, les tortues c’est quand même des animaux sauvages hein).
Alors, non, on est pas dans un Walt Disney, elles ne se rapprochent pas en chanson et dansent avec vous, mais elles ne partent pas à l’autre bout pour autant. C’est assez impressionnant en fait. Selon les gens de l’île, les jours sans vent, on les voit partout dans le bleu lagon. Par contre, pas de photos pour le coup, j’étais dans l’eau, hé hé…
Catch the wave
On peut aussi surfer sur les plages de l’Atlantique. Dans les personnes qui habitent l’île, il y a pas mal de bobos à la retraite, qui prennent leur board le matin et vont surfer un petit coup. Ils n’hésitent pas à vous donner des conseils ou vous inviter à l’apéro. J’ai pris un cours de surf pendant mon séjour au milieu des ces septuagénaires qui arpentent les vagues. J’ai beaucoup aimé surfer, même si je suis encore plus à l’aise sur mes genoux que sur mes pieds et qu’il me manque de la pratique pour bien catcher la wave! Cela dit, j’ai bien été freinée quand même par les deux rouleaux de vague que je me suis pris de face, qui m’ont machineàlaver pendant de longues minutes et que j’ai eu de l’eau qui à couler de mon nez pendant le reste de la journée. Le surf, c’est du Rhinomer grandeur nature!
La gentillesse est un art de vivre
Ici, il est commun de faire du stop (aucun transport public). D’ailleurs, une partie des gens ici vont travailler ainsi. Même en tant que femme seule, je n’ai jamais eu à me soucier pour ma sécurité. Les gens ici sont gentils, serviables et accueillants. Ce qui fait un bien fou d’ailleurs et regonfle un peu les coeurs. Hormis dans les heures creuses, où il n’y a pas grand monde sur la route (« la », oui, parce qu’il n’y a qu’une seule route qui traverse l’île en long, le reste n’est que chemins escarpés), il suffit généralement de seulement quelques minutes avant que quelqu’un s’arrête pour vous proposer un lift.
Il est toutefois possible de prendre un taxi, il y en quelques uns sur l’île, mais je vous avertis, ça coûte une blinde!
Les Bahamas, ça surprend, aussi par ses prix
Je ne suis pas la seule voyageuse qui s’est fait surprendre par les tarifs bahaméens. L’auberge dans laquelle je suis restée a été le seul choix où j’ai pu trouver des nuits à 30 dollars. Mais attention, c’est le tarif pour un camping avec mon propre matériel. La chambre coûte elle 60$ (et vient avec les insectes, mais ça, sur une île faut s’y attendre, quoi pour le prix…). Dans le reste des Bahamas, difficile de trouver en dessous de 100$ la nuit, y compris sur Airbnb. Bref, ne faites pas comme moi, planifiez votre voyage aux Bahamas avant d’acheter vos billets!
Restriction pour Cuba
Point sur lequel je tiens particulièrement à mentionner: comme depuis les Etats-Unis, il est impossible de réserver quoique ce soit à Cuba depuis les Bahamas. Même les billets d’avion! J’étais plus ou moins informée de ça concernant les Etats-Unis, car il est impossible de trouver un vol qui va à Cuba. Depuis les Bahamas, c’est possible, mais pas de le réserver depuis internet. Drôle non? Ils ont beau dire que la situation va changer, le changement se fait attendre.
Et donc comme vous l’avez compris, prochaine étape: Cuba!
(Où je n’aurais d’ailleurs pas internet, donc le blog reprendra début décembre.)