San Pedro de Atacama
Donc, reprenons. Le chauffeur de 4×4 d’Uyuni me pose à la frontière chilienne. Là, il faut faire le tampon de sortie de la Bolivie, qui coûte 15 pesos (2,15 CHF / 1,95 €). Je suis d’accord, ce n’est pas grand chose, mais bon, l’entrée est gratuite mais la sortie est payante… Drôle de concept. Un minibus, une heure plus tard et quelques 2000 mètres d’altitude en moins (si ce n’est plus), j’arrive à San Pedro de Atacama. Premier réflexe, enlever les couches – doudoune, veste et autres – parce que le chaleur augmente proportionnellement aux mètres descendus. On se fait faire le tampon chilien (qui vient compléter ma collection – selon mon passeport, j’ai déjà été trois fois au Chili maintenant, quatre fois en Argentine, deux fois au Brésil et après cet épisode, deux fois en Bolivie!).
San Pedro de Atacama
San Pedro de Atacama, c’est assez joli. Typique ville de désert, murs en terre, rues pavées ou poussiéreuses, petites échoppes et une place centrale. Très touristique aussi, il y en a partout – des touristes – et partout aussi des agences pour les différents tours à faire dans les environs. J’ai évidement passé ma première après-midi à parcourir ces agences afin de trouver le meilleur prix – que j’ai trouvé directement à l’auberge au final -. J’ai dû renoncer à certaines expéditions que je souhaitais faire, notamment l’ascension d’un volcan (non actif pour ma part, j’aurais voulu prendre de belles photos sans fumée partout), mais le trek coûte environ 100 CHF / 91.10 € pour 4 heures de marche aller-retour – alors que le mont est à quelques 5000 mètres -. J’ai trouvé un peu cher pour ce qui était proposé. Je me suis donc abstenue. Par contre, j’ai fait deux ou trois autres expéditions.
Valle Arcoiris – la vallée arc-en-ciel
Le tour dure entre 5 et 6 heures. Un minibus vous amène d’abord voir les pétroglyphes, desseins symboliques gravés dans la pierre, pour ensuite aller jusqu’à la tant attendue vallée arc-en-ciel. Bon, je dois avouer que les photos dans les agences doivent être retouchées, parce que « arc-en-ciel » c’est beaucoup dire, il y a surtout du rouge et du vert, mais c’est beau quand même. Ca a d’ailleurs été un de mes tours préférés, pour le simple fait que ce n’était pas blindé de touristes. Si la roche a ces couleurs vertes, c’est à cause de la concentration de cuivre qui s’y trouve. Ca brille même un peu, c’est joli. Après un petit snack – ils sont gentils quand même de nous nourrir un peu – retour en ville.
Valle de la Luna – la vallée de la Lune
Je crois que c’est le tour à faire à San Pedro de Atacama. La vallée de la Lune – dont le tour dure 4 à 5 heures, départ à 16h – se situe dans la cordillère de sel et doit son nom à ses paysages désertiques et blancs… de sel ! Je l’ai personnellement baptisée la vallée sucre glace, mais je devais avoir faim. C’est bondé de touristes, mais c’est bien parce que ça vaut la peine d’y faire un tour. Je n’ai juste toujours pas compris pourquoi tout les tours partent en même temps… Si vous en trouvez un qui part le matin, sautez sur l’occasion ! Bref, c’est magnifique ! A faire.
Laguna Cejar – la lagune… heu… Cejar
Le lendemain, j’ai passé la journée à me reposer dans les hamacs de l’hostel et me balader un peu en ville. Ensuite, vers 16h également, un minibus m’a emmenée (moi et d’autres touristes, on s’entend) a la Laguna Cejar, lagon en plein désert de sel, qui est, je ne vous le fait pas deviner, très salé. Alors de base, l’attraction c’est de s’y baigner, mais c’est dans le lagon à côté que ça se passe – dont je n’ai pas retenu le nom -. C’est assez marrant de s’y baigner, car comme dans la mer morte – selon ce que j’ai entendu dire – on flotte. Genre si vous essayez de nager, vous aurez les fesses à l’air, les jambes aussi et aurez l’air d’un pingouin malhabile. Bon, je n’y suis personnellement pas restée super longtemps, ma peau a commencé à me brûler… Vive le sel. Pas eu le temps de finir en pruneau séché que j’étais déjà sous la douche pour me rincer. Par contre, ce que le guide ne nous a pas dit – grrrr – c’est que plus loin le tour vous amène à un autre petit lagon, qui lui vient directement de la roche (profond profond) et qui est composé d’eau douce et de plein de minéraux. Ayant déjà enlevé mon maillot tout mouillé-salé, je n’ai pas eu le coeur de le renfiler. Dommage. Ensuite, direction un lac de sel bien plus grand, où ils vous offrent un Pisco Sour au couché de soleil – oui, pour le coup c’était bien sympa -.
Voilà pour les tours faits. Il est aussi possible d’aller voir les étoiles le soir et de faire deux ou trois autres expéditions – geysers, vélo, etc. Il y a aussi des soirées clandestines dans le désert. Il faut demander dans la rue où, quand, comment. Je n’y suis pas allée, mais en voyant la tête de mes partenaires de dortoir le lendemain, ça doit être la monstre foire.
Retour à Uyuni, Bolivie
Ah ! Petits conseils à ceux qui comme moi veulent retourner directement à Uyuni. Depuis San Pedro, il faut prendre un bus pour Calama, y dormir une nuit, prendre un autre bus le lendemain pour jenesaisoù, puis un bus pour Uyuni, si j’ai bien compris. Ca vous prend plein de temps et la nuit à Calama n’est pas donnée – du peu que je me suis renseignée -. Mais une solution existe ! L’agence Colque tours, qui se situe sur la rue Caracoles à San Pedro, propose un retour direct à Uyuni en 4×4 pour 25’000 pesos chiliens (35.60 CHF / 32.46 €). C’est pas forcément donné pour le coin, mais ça évite une nuit à Calama, donc revient moins cher au final.
Donc après avoir repassé les frontières boliviennes, un long trajet de 4×4 (environ 8 heures), puis trois heures et demi de bus, je me retrouve dans la ville de plus de 100’000 habitants la plus haute du monde : Potosí.
Coucou,
J’aime recevoir de tes nouvelles. Je me nourris de si belles lumières de l’Amérique latine.
J’ai contacté Jean-Jacques.
Mille bacis
Geneviève
PS dis moi si tu as reçu ce message
Merci pour la prise de contact! 🙂 Message bien reçu!