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Amed

Amed

Coin reconnu pour ses spots de plongée, Amed est fait d’une rue qui borde toute la côte Nord-Est de Bali. Pour se déplacer là-bas, mieux vaut louer un scooter. Tout est assez loin et la rue en zigzague ne bénéficie pas d’un super éclairage de nuit, voire aucun.

Paradis des plongeurs, ils peuvent aller visiter les épaves du Liberty un peu plus loin, ainsi que celle d’un bateau japonais. Je n’ai personnellement pas mon Open Water Diver PADI, je n’ai donc fait qu’une plongée d’initiation. Le bon point, c’est que oui, vous passez par la piscine histoire d’apprendre ou de se remémorer les astuces de bases, mais après vous allez dans la mer et ça c’est chouette ! J’ai beaucoup aimé. Il est d’ailleurs possible de passer son PADI sur place sur trois jours. Bien qu’intéressée, je n’ai pas pris le temps de le faire.

Pour ceux que la plongée n’intéresse pas, pas de souci, il suffit d’aller sur Lipah beach par exemple, connue pour son sable noir, d’y louer masque et tuba et de nager quelques mètres avant de pouvoir apercevoir une faune marine déjà bien présente. C’est super. Oh et avis aux plongeurs comme snorkleurs, les Titan Triggerfish (Balistes titan) sont assez présents là-bas, sont territoriaux et se servent volontiers de leur dents (!) pour protéger leur nid. Donc restez attentifs à ces satanés bouffeurs de palmes !

Je vous recommande chaudement d’aller admirer un coucher de soleil au Sunset Point. Pas mal de touristes sont au rendez-vous, mais aussi des locaux, guitare à la main et qui vous font profiter de leur répertoire Bob Marley. A ce propos, je n’ai jamais autant entendu de chanson de ce bon vieux Bob que depuis que je suis à Bali.

On a également profité de ces quelques jours à Amed pour se reposer, prendre le scooter et aller brièvement visiter les alentours (rizières et jungle). J’avoue ne pas avoir beaucoup utiliser mon appareil photo pour le coup – j’ai aussi le droit à des vacances, non ? – et en ai profiter pour me relaxer un peu. On ne dirait pas comme ça, mais le voyage ça fatigue.

Ubud

Après quelques jours à Los Angeles, plus de 24 heures de voyage (première traversée du pacifique!!) et un décalage horaire de 14 heures, me voilà arrivée en Indonésie. Chaleur, humidité, plages, moustiques à gogo, un grand changement. Point positif et pas des moindres, mon frère et ma belle-soeur m’ont rejointe pour trois semaines !

Nous avons débuté par un petit séjour à Canggu, au sud de l’île de Bali, dont je parlerais dans un autre article, vu que c’est aussi ma destination finale. Après avoir fait nos (presque) premiers pas dans le Yoga, la fresh coconut et le Nasi Goreng, nous sommes partis à la découverte de la ville d’Ubud, un peu plus au centre.

Ubud

C’est assez touristique, mais plein de charme. Nous dormions dans des petites maisons à l’extérieur de la ville (bon compromis entre une globetrotteuse et un couple en mode vacances – nous n’avions pas les mêmes budgets). Ici, pour se déplacer, c’est simple, il n’y a pas mille choix. Soit on loue un scooter – ce qu’on a fait pour aller découvrir les alentours de la ville – soit on commande un chauffeur. Un scooter coûte environ 50’000 roupies (moins de 4 CHF / Euros) pour la journée, un taxi pour le centre le même prix, mais seulement aller. Pas de quoi se ruiner en somme.

Au centre il y a plein de restaurants sympathiques, petites boutiques, salons de massage. Il y a aussi un marché le jour, proche du temple central, où il est possible de trouver sarongs, épices, pantalons, etc. Il faut savoir marchander, mais les prix y sont à la fin moins chers qu’ailleurs. Particulièrement si vous y aller vers 17h, proche de la fermeture, où vous vous faites littéralement assaillir par les marchands prêts à vous vendre leur articles à des prix compétitifs !

Monkey Forest

A l’intérieur d’Ubud, il y a le temple – où le soir se donne quelques spectacles de danse je crois -, et si on descend un peu, on trouve le Sacred Monkey Forest Sanctuary, soit le sanctuaire sacré de la forêt des singes. C’est un espace de verdure agréable, blindé de touristes et de singes ! C’est plutôt sympathique d’évoluer parmi ces bestioles (les singes j’entends), mais il faut rester vigilant car ils essaient de vous chaparder la moindre miette de nourriture que vous avez sur vous (oui, toujours les singes, quoique les touristes, des fois que…). Certains passants achètent des bananes vendues dans le parc pour les donner aux singes, qui n’hésitent pas à leur monter sur les épaules pour obtenir pitance. Autres bêtes desquelles il faut se méfier : les moustiques. Après une heure de balade dans ce charmant lieu, j’avais les genoux qui faisaient le double de leur taille… et ce malgré l’anti-moustiques appliqué à plusieurs reprises – oui, ils m’aiment particulièrement beaucoup -.

En dehors

Les alentours d’Ubud valent la peine d’y faire un tour. Il y a nombreux temples à visiter : Elephant Cave, Holy Spring Water, et d’autres dont je ne me souviens plus du nom (mea culpa). Sans oublier de faire un tour dans les rizières en terrasse. Il est aussi possible de goûter à certains endroits – dont un proche de l’entrée du l’Elephant Cave – le fameux café balinais, le Kopi luwak, récolté, je ne vous le cache pas, dans les excréments dudit Luwak – sorte de civette asiatique, un petit mammifère quoi. Plutôt pas mal le café je dois dire, bien qu’on paye le prix.

Après quatre jours à visiter, goûter, découvrir et se reposer (faut pas pousser non plus), nous avons ensuite prix un lift direction le Mont Batur.