Ooooooooouuuuh, autant vous prévenir tout de suite, on a pas du tout aimé !!! Ouhlàlà…
Nous sommes arrivées à Mandalay en pleine nuit (comme on commence à avoir l’habitude avec les bus birmans). Nous avons pu avoir la chambre dans notre hôtel, avons attendu l’heure du petit-déjeuner et sommes retournées nous coucher (oui, chacun ses priorités, la bouffe, c’est la vie).
Palais Royal
Après une petite sieste, nous nous sommes levées afin d’aller visiter la ville. Au milieu de Mandalay : une forteresse carrée sur des kilomètres. Au milieu trône le palais royal, entouré de kilomètres de forêt où il semble être interdit d’aller. Le tout donc entouré de mur et d’eau. Nous n’étions pas loin de la partie sud et voulions aller voir le prix pour visiter. L’entrée pour les touristes se trouvent uniquement sur le pan Est. Le temps d’arriver jusque là nous a pris presque une heure (quand je dis énorme…) ! Une fois sur place, il fallait payer 10’000 kyats (~7.60CHF/7€) pour y accéder (billet qui est également valable pour d’autres lieux de visite, mais ne l’acheter pas à la citadelle si vous ne souhaitez pas la visiter, les autres lieux ne demandent pas toujours le ticket…) Nous avons décider de ne pas y aller et de ne pas prendre le ticket. On a bien fait, car les retours quant à ce lieu ne sont pas super bons… Ca n’a pas vraiment l’air d’en valoir la peine.
Nous avons ensuite marché (oui, on est des vraies…) jusqu’à la colline (ou butte?) de Mandalay. Avant d’y monter, nous avons fait un crochet par la pagode Kuthodaw, où est exposé le plus grand livre du monde, soit 729 stèles gravées du canon bouddhique en pâli. Très sympa à voir.
Mandalay Hill
Ensuite, la colline. Bon, on n’est pas vraiment des vraies car on a pris une sorte de camionnette tuktuk (~1500 kyats/pax, soit ~1.15CHF/1€) pour monter. Une fois en haut, il faut encore gravir quelques escaliers et la vue sur Mandalay s’offre à vous. (C’est d’ailleurs à ce moment-là que vous remarquez que la citadelle en question est surtout une grande forêt avec juste un bâtiment au milieu). Les temples sont beaux, brillants tout plein, une chouette visite. Nous sommes ensuite redescendues à pied via les escaliers, très chouette aussi car certaines pagodes se trouvent sur la route.
Le soir, fatiguées de nos pérégrinations, nous avions juste envie de manger un bon plat. Pas un plat de rue, certes bons, mais qui constituaient la majorité de nos repas. A Mandalay, il y a très peu de coin « occidentaux ». Ce n’est pas plus mal me direz-vous, mais sur le coup, la ville est tellement fatigante, poussiéreuse, les gens n’y sont pas toujours super sympas, la pauvreté est très présente dans les rues, qu’on avait besoin de retrouver nos repères. Nous avons fini par trouver un rooftop pas trop mal sur le toit d’un hôtel et qui propose un happy hour – soit des Rhum Sour gratuits – le temps du coucher de soleil. On est arrivé juste au bon moment ! La nourriture n’était pas mirifique mais le cadre sympa et un spectacle de marionnettes et musique a eu lieu un peu après.
Pas de scooter en vue…
Le lendemain, nous voulions louer des scooters pour sortir de la ville (ce qui est par ailleurs fortement recommandé, sortir de la ville!) mais l’hôtel où nous étions nous les louait chers et vu l’état des machines… ensuite impossible de trouver une boîte de location de scooter… On a tourné pendant un moment, cherché sur internet le peu qu’on pouvait, rien. Bon. Nous nous sommes installées dans un café très européen afin d’y trouver de la wifi et avons fini par y rester jusqu’à l’heure de notre bus.
Pour conclure cette journée « on en a eu des meilleures », l’hôtel nous a indiqué le mauvais terminal… Il y en a au moins quatre à Mandalay. Heureusement, notre taxi savait où nous devions aller et a même passé deux trois coups de fil afin d’en être sûr ! D’ailleurs, si vous allez à Mandalay, voici son contact facebook : john.carro.568. Il fait des prix raisonnables ! (Ne vous fiez pas aux hôtels qui vous proposent des taxis à des prix exorbitants!)
Il fait des courses moins chères que proposées par les hôtels (soit 5’000 au lieu de 10’000 (~7.60CHF/7€) pour aller au terminal de bus) et est très sympa, avide de pratiquer son anglais quand il peut.
Nous avons donc pris notre bus (qui n’avait pas fière allure d’ailleurs, le trajet allait être long) direction le nord : Hsipaw.