Après avoir attendu pendant 4 heures mon bus à Puerto Madryn, 17 heures de voyage à stresser de louper ma correspondance, arrivée à Rio Gallegos 15 minutes avant le départ de mon autre bus, je suis arrivée à El Calafate en temps et en heure.
C’est ce jour-là que j’ai malheureusement appris le décès de mon père. Le lendemain, je suis allée voir le Perito Moreno, histoire de me changer un peu les idées (et de profiter du froid pour soulager un peu mes yeux pochés, hum…)
Le Perito Moreno
Une heure de route et 260 pesos argentins plus tard (entrée dans le parc), le glacier est très impressionnant.
De part sa longueur, sa taille et sa beauté, mais aussi de part les bruits sourds qu’on entend dès qu’un pan du glacier tombe dans l’eau.Au Perito Moreno, préparez-vous à vivre les quatre saisons en une journée. Je suis arrivée il faisait gris et super froid (en mode menton gelé), puis vingt minutes plus tard, le soleil apparaît et là vous pouvez vous poser en t-shirt sans souci. Puis paf, un petit vent se lève, vous remettez le coup-vent, pour 20 minutes plus tard renfiler la polaire parce qu’il refait regris et refroid.
Les balades proches du glaciers se font sur des passerelles en métal qui restent très éloignées du Perito Moreno, mais qui offrent une vue complète de la face avant.
Je n’ai pas pris le bateau qui amène le touriste juste devant (les gens me l’ont peu recommandé), je n’ai pas non plus été marcher sur le glacier (les gens me l’ont a contrario chaudement recommandé, je risque donc d’y retourner). *J’y suis retournée – les images*
Les allers et retours à El Calafate peuvent se réserver directement à la gare routière.
El Calafate
Le lendemain, l’avion qui me ramenait en Suisse décollait en fin d’après-midi, j’ai donc pu visiter un peu la ville (et découvrir les délicieux chocolats chauds du coin – un délice!). Les petites échoppes sont sympas, mais je vous conseille de sortir un peu de la ville (direction nord) et de découvrir un parc peu connu des touristes. Il y est possible de voir plein d’oiseaux, dont des flamands roses. Munissez-vous juste d’un bon coup-vent, parce que du vent, il y en a beaucoup.
La balade dure environ une heure et il est possible d’y observer de nombreuses espèces. Il faut juste faire gaffe à ne pas trop s’approcher des lieux où il y a les nids, Hitchcock a dû trouver son inspiration de ce genre de situation.
C’est ici que j’ai dû faire une pause dans mon voyage pour un bref retour à Genève. C’est d’ici que je le reprendrai dès le mois de février ! A tout bientôt !