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Ushuaïa

Ushuaïa

Malgré le fait d’avoir été malade tout le long de mon séjour à Ushuaïa, j’ai tout de même essayé d’aérer ma vieille carcasse de temps à autre. Ushuaïa, dit la ville la plus australe du monde (bien qu’il y ait Puerto William au Chili juste un peu plus bas, mais qui est trop petit pour être considéré comme « ville »), est un coin sympa pour y passer quelques jours, mais entre nous, ça ne casse pas plus de briques que ça. Bon, j’avais beaucoup d’attente sur le lieu et les circonstances ont fait que je n’ai pas pu en profiter clairement non plus.

Downtown

La ville est étendue sur des kilomètres au pied du glacier Martial, le centre ville quant à lui est plus concentré. Il y a surtout une rue principale avec magasins et lumières décoratives, qui lui donnent un air très chic, mais qui détonne pas mal du reste de la ville, moins riche disons.
Bien que la ville soie beaucoup desservie par les cars, il n’y a aucune gare routière. À la place un parking ouvert. Pour acheter ses billets – pour repartir par exemple, à moins que vous vouliez y rester, c’est aussi une possibilité – il faut courir les rues afin de trouver les quelques agences de voyage qui en vendent. Evidemment, les différentes agences représentent différentes compagnies qui ont différents prix. Faut prendre le temps de comparer (le matin ou dès 17h, car l’après-midi tout est fermé).

Le Parc National

Dans ce même parking/gare routière, il y a des services de bus qui desservent le Parc National. L’entrée est payante – ben tiens! – environ 170 pesos (11 CHF/10€) et le parc est à moins d’une heure de route – ici on perd vite l’habitude que ce soit aussi proche –. Plusieurs balades sont à faire, je n’en ai personnellement testé qu’un petit bout vu mon état. Les paysages sont beaux et le parc est accueillant. Même conseil que pour le reste de la Patagonie : prévoir des vêtements pour tous les temps, ici les quatre saisons arrivent en une journée.

Sinon il y a plein d’activités à faire, comme aller en bateau sur le Canal Beagle, voir les pingouins et autres animaux marins ou encore embarquer pour l’Antarctique – ce que j’aurais adoooooré faire, mais le billet coûte plus de 5’000 USD (4963CHF/4554€) !!! -.
Les alentours d’Ushuaia ont l’air aussi chouettes, mais je pense que le must serait d’avoir une voiture pour partir à la découverte de tout ça. Plusieurs personnes rencontrées sur le chemin m’ont dit faire de l’autostop, ce qui a l’air de bien fonctionner en Argentine, mais personnellement, toute seule, pas trop.

Bref, mes antibiotiques et moi avons ensuite pris le bus direction Punta Arenas, au Chili.

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El Calafate – Le Perito Moreno

Après avoir attendu pendant 4 heures mon bus à Puerto Madryn, 17 heures de voyage à stresser de louper ma correspondance, arrivée à Rio Gallegos 15 minutes avant le départ de mon autre bus, je suis arrivée à El Calafate en temps et en heure.

C’est ce jour-là que j’ai malheureusement appris le décès de mon père. Le lendemain, je suis allée voir le Perito Moreno, histoire de me changer un peu les idées (et de profiter du froid pour soulager un peu mes yeux pochés, hum…)

Le Perito Moreno

Une heure de route et 260 pesos argentins plus tard (entrée dans le parc), le glacier est très impressionnant.
De part sa longueur, sa taille et sa beauté, mais aussi de part les bruits sourds qu’on entend dès qu’un pan du glacier tombe dans l’eau.22Au Perito Moreno, préparez-vous à vivre les quatre saisons en une journée. Je suis arrivée il faisait gris et super froid (en mode menton gelé), puis vingt minutes plus tard, le soleil apparaît et là vous pouvez vous poser en t-shirt sans souci. Puis paf, un petit vent se lève, vous remettez le coup-vent, pour 20 minutes plus tard renfiler la polaire parce qu’il refait regris et refroid.

Les balades proches du glaciers se font sur des passerelles en métal qui restent très éloignées du Perito Moreno, mais qui offrent une vue complète de la face avant.

Je n’ai pas pris le bateau qui amène le touriste juste devant (les gens me l’ont peu recommandé), je n’ai pas non plus été marcher sur le glacier (les gens me l’ont a contrario chaudement recommandé, je risque donc d’y retourner). *J’y suis retournée – les images*

Les allers et retours à El Calafate peuvent se réserver directement à la gare routière.

El Calafate

Le lendemain, l’avion qui me ramenait en Suisse décollait en fin d’après-midi, j’ai donc pu visiter un peu la ville (et découvrir les délicieux chocolats chauds du coin – un délice!). Les petites échoppes sont sympas, mais je vous conseille de sortir un peu de la ville (direction nord) et de découvrir un parc peu connu des touristes. Il y est possible de voir plein d’oiseaux, dont des flamands roses. Munissez-vous juste d’un bon coup-vent, parce que du vent, il y en a beaucoup.43

La balade dure environ une heure et il est possible d’y observer de nombreuses espèces. Il faut juste faire gaffe à ne pas trop s’approcher des lieux où il y a les nids, Hitchcock a dû trouver son inspiration de ce genre de situation.

C’est ici que j’ai dû faire une pause dans mon voyage pour un bref retour à Genève. C’est d’ici que je le reprendrai dès le mois de février ! A tout bientôt !

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Puerto Madryn

Après une petite vingtaine d’heures de bus, j’arrive à Puerto Madryn. Déjà, l’air est plus frais, ce qui est vraiment bienvenu après les 30 degrés et des poussières de Buenos Aires. Puerto Madryn se situe au bord de l’océan Atlantique, au creux d’un golf où les baleines viennent montrer le bout de leur queue pendant une bonne partie de l’année (juin à décembre, environ, suivant les années).

Il paraîtrait même qu’on peut les voir depuis la ville pendant les mois de juillet-août. Pour ma part, j’ai dû aller jusqu’à la Península Valdés.

La Península Valdés

Pour y aller, il faut réserver un tour ou une voiture. Sur la carte, ça a beau être à côté, il faut bien compter 1h30 – 2h pour y aller (aaah, les distances en Amérique. Ca vous rationalise votre Genève – Paris. Sans parler du Genève – Lausanne). Il faut aussi payer l’entrée du parc – ARS$270 (20 CHF / 18.30 Euros) si je me souviens bien -.

Sur la Península Valdés, il est possible de voir des baleines (même de prendre un bateau pour aller les voir de plus près. Je me suis contentée de les voir depuis le bord de l’eau), des otaries et éléphants de mer, des orques si vous avez de la chance et des pingouins. Sur les terres, des lamas, des autruches, des tatous, des serpents et j’en passe. C’est beau, c’est plat, c’est parfois venteux, ça vaut le détour.

Cela dit, il y a d’autres endroits à découvrir autour de Puerto Madryn (avec dauphins et pingouins) mais je n’y suis pas allée.

Puerto Madryn

La ville est très sympathique. Par contre, petit avertissement si vous voulez vous faire une après-midi shopping, c’est foutu. Les horaires des magasins sont particuliers. Ils sont ouverts la matinée de 9h30 à 13h et de 17h à 21h par exemple. Et le soleil se couche plus tard aussi, c’est agréable (et plus on descend vers le sud, plus le soleil veille tard).

Pour réserver des tours pour la Península Valdés ou d’autres coins, vous pouvez aller chez une des nombreuses agences de voyage que l’on trouve partout en ville. Et si vous devez remplir votre après-midi shopping par autre chose, il y a la plage et une chouette balade à faire tout du long.

Après deux jours avec les baleines, direction El Calafate et le Perito Moreno.

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