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Christchurch

Christchurch

Après trois heures de ferry, un bus qui est tombé en panne et n’a pas pu venir nous prendre, un autre qui nous a récupérés et amenés au bus en panne qui a été réparé entre temps– aléas du voyage – j’arrive à Christchurch en soirée. Là aussi, je couchsurfais. Je suis arrivée chez John, homme d’une soixantaine d’année qui fait du jardinage écologique, qui a trois guitares et qui sous sa timidité est quelqu’un de super intéressant. Sound like heaven to me ! J’y ai passé une super soirée ! Le lendemain, après avoir profité d’une wifi de qualité – étonnement en Nouvelle-Zélande, la wifi est passablement mauvaise et payante dans la plupart des hostels – j’ai pris le bus pour aller visiter un peu la ville.

En reconstruction

En 2011, Christchurch a connu un tremblement de terre de magnitude 6.3 sur l’échelle de Richter qui a ravagé la ville. Etant située sur le « ceinture de feu » du pacifique, la Nouvelle-Zélande n’en est pas à sa première secousse, ni la dernière. Aujourd’hui, quand on se promène dans la ville, on peut encore voir de nombreux bâtiments en reconstruction. C’est assez impressionnant. J’ai même posé la question à mon hôte, qui m’a confessé avoir eu une sacrée frousse ce jour-là.

Hormis ceci, la ville est plutôt jolie et les lumières d’automne lui rendait un charme singulier. J’en ai profité pour aller me balader dans le jardin botanique, puis visiter le musée gratuit qui se trouve à l’entrée. Très intéressant, je recommande chaudement d’aller y faire un tour.

Je suis ensuite retournée passer la soirée chez mon hôte et ai repris le bus le lendemain direction Queenstown.

Wellington

Wellington

Capitale du pays, j’ai beaucoup aimé la ville. En Nouvelle-Zélande, il n’y a pas d’énormes villes comme ailleurs, ce qui a l’avantage de me plaire. Par contre, étant arrivée au début de l’hiver, j’ai eu le droit à beaucoup de pluie et le froid qui arrivait.

A Wellington, il y a pas mal d’activités à faire, dont notamment aller se balader sur les collines entourant la ville, visiter le zoo (même si l’envie de relâcher les animaux me turlupine à chaque fois – libérééééééés, délivrééééééés) ou Zealandia, refuge pour oiseaux, le musée Te Papa ou simplement se balader sur Cuba street.

J’y suis finalement restée une semaine, répondant entre autres à mon besoin de repos. Après être passée de 4000 mètres d’altitude au 35 degrés indonésiens, mon corps commençait gentiment à fatiguer. Sans oublier le retour en dortoirs – Ô joie – qui sont particulièrement chers (allant majoritairement de 25 à 30 dollars néo-zélandais pour une chambre de dix lits, soit environ 16-20 CHF/ 15-19 €).
J’y ai également fait ma première expérience via la site de Couchsurfing, afin de rencontrer aussi d’autres voyageurs. C’était très chouette. J’ai été hébergée le temps d’un week-end par deux français qui voyagent autour du monde mais sur un temps beaucoup plus long que moi (déjà trois ans qu’ils sont partis). Ils profitent d’avoir les visas travail-vacances pour s’installer un peu dans les pays et gagner quelques sous pour continuer l’aventure. Visa que nous n’avons pas en Suisse et c’est bien dommage…

Après de belles rencontres et m’être ressourcée, j’ai pris le ferry direction l’île Sud. La balade de trois heures qu’offre le ferry est super soit dit en passant. Les paysages sont magnifiques. Photos dans la même galerie que Wellington.