Archives de catégorie : Brésil

Iguazú – Iguaçu

Iguazú – Iguaçu

Je ne suis habituellement pas une grande fan des superlatifs, mais difficile de faire sans quand on parle des chutes d’Iguazú. Elles font partie des plus belles chutes que j’aie eu la chance de voir dans ma vie. Les chutes du Niagara peuvent aller se rhabiller.

Iguazú – côté argentin

De base les gens m’ont conseillé de commencer par le côté brésilien, qui prend moins de temps et qui selon ceux-ci est moins impressionnant, mais bon, pourquoi faire comme tout le monde, hein? J’ai donc commencé par le côté argentin.

Pas besoin de prendre un tour opérateur pour aller jusqu’aux chutes. Il suffit d’aller à la gare routière et d’y prendre un bus qui vous amènera directement à l’entrée du parc. Le bus coût 100 pesos argentins (ARS) aller-retour et l’entrée au parc coûte 260 ARS (je ne vous indique pas la conversion en CHF et Euros pour le simple fait que le taux de change passe de 9-10 pesos à 13 pour 1 CHF en une journée…). Une fois entré, tout est à portée de main – enfin, de pied devrais-je dire -. Passé les deux ou trois magasins touristiques, un petit sentier vous amène dans le parc. Il y a trois principaux chemins à faire: le circuit inférieur, le supérieur et la Garganta del Diablo (gorge du diable, mouahahaha!).

Circuito inferior

J’ai commencé un peu au hasard par le circuit inférieur et je conseille de commencer par celui-là. Le chemin nous amène dans un décors vert et tropical, à travers la jungle. Et lorsqu’on ne s’y attend pas forcément (un peu quand même, c’est pas comme si on était venu pour ça…) PAF, les chutes! Iguazu29Ou comment s’en prendre plein la tronche tellement c’est beau. J’avoue que j’y suis allée de base en mode « c’est super touristique mais j’y vais quand même » et je suis vite passée à « il faut absolument voir ça une fois dans sa vie ». C’est là que les superlatifs entrent en jeu. Ces chutes sont magnifiques, majestueuses et énormes. Sur le circuit inférieur, on arrive au tout début des chutes, et il y en a plein!

Circuito superior

Les deux chemins passent en dessus, en dessous, à côté des différents chutes. Je ne me souviens même plus quel circuit mène à quelle chute, trop occupée que j’étais à m’émerveiller. L’eau a une couleur marron, un peu Dulce de Leche en fait (spécialité du coin: confiture de lait à base de sucre et de lait cuit ensemble, ça ressemble un peu à du caramel mais en mieux).
Il y a plein de petit chemin à faire et à un endroit il est même possible de se balader proche du bas d’une des chutes. Kaway fortement recommandé.

La Garganta del Diablo

Ce circuit nous amène en dessus des grandes chutes. Pour y aller, il faut prendre un petit train (moi j’aime bien les petits trains) puis on marche sur une passerelle sur l’eau pendant un petit moment. Le décor est superbe. Petit à petit, un grondemIguazuChutes2ent se fait entendre. Puis on s’aperçoit au loin que le fleuve, qui semblait si paisible jusque là, s’arrête subitement – y a comme un trou là… – . Plus on s’approche, plus le grondement devient fort. Gare à ceux qui ont le vertige, car les chutes sont vertigineuses! (c’est le cas de le dire). J’ai eu un moment d’égarement car la précipitation de l’eau dans le vide m’a honnêtement déstabilisée. C’est grandiose, splendide, humide aussi, imposant. Ambiance fin du monde garantie. Quand il fait beau – et j’ai eu cette chance – un arc-en-ciel se forme au milieu. C’est écœurant de beauté – dans le bon sens du terme, cela va sans dire -.

Les Coatis

Iguazu35Il est possible de manger dans le parc, il y a des points de vente avec barres chocolatées, boissons, pizzas, etc. à chaque entrée de sentier. Par contre, il faut faire attention aux Coatis. Ces rongeurs-lémuriens (?) sont très mignons à premier abord, mais ils adorent les sandwichs, et tout ce qui se mange d’ailleurs. Par respect pour la faune, il est interdit de les nourrir, mais ils ne vont pas se gêner à venir se servir. Ils vous grimpent sur le genoux, vous piquent vos sacs et les déchirent. Il faut rester vigilant, car ils griffent et mordent. Moins mignons tout de suite… Et ils ne sont pas facile à éloigner. J’ai personnellement été manger mon pique-nique près d’une chute d’eau, au moins j’étais tranquille.

Iguaçu – côté brésilien

Même que maintenant je peux dire que je suis allée au Brésil deux fois! Et toc!
Pour y aller, il est également possible de prendre un bus de Puerto Iguazú (ou depuis Foz de Iguaçu au Brésil si vous logez côté brésilien) et il coûte 80 ARS aller-retour. Pensez à prendre votre passeport, car il faut passer la frontière tout de même.

Parque das Aves

Aves5Avant le parc d’Iguaçu (vous aurez compris que l’orthographe change en fonction de la langue), à quelques mètres, se trouvent le parc des Aves (oiseaux). L’entrée coûte 170 ARS. Je ne suis pas une fan des animaux en cage (libérééééééeeee, délivréééééeeee) mais c’est un des meilleurs moyens de pouvoir voir les différentes espèces existantes dans le pays. Je citerais notamment les perroquets, dont les différentes espèces colorent le Brésil.

Cataratas

IguacuLes sentiers côté Brésil sont plus petits, mais valent tout autant la peine. Contrairement au jour d’avant en Argentine, il ne faisait pas beau du tout. Orage et averse, j’étais trempée en moins d’une minute – pas super pratique considérant le fait que je devais prendre le bus ensuite pour une vingtaine d’heure -. L’avantage est qu’on ne se soucie plus vraiment d’être mouillé par les chutes. L’ambiance pour le coup s’approchait plus de l’apocalypse que de la gentille fin du monde version Pirates des Caraïbes. Après l’entrée dans le parc – 57 reais (environ 14 CHF / 13 Euros) – il faut prendre un bus qui vous amène jusqu’aux chutes.

Ce que je n’avais pas calculé, en plus de la pluie, était que les gens, qui n’aiment pas la pluie, ont tous voulu prendre le bus pour rentrer en même temps. Une heure de queue. J’ai failli louper mon bus pour rentrer à Puerto Iguazú et prendre ma correspondance pour Puerto Madryn… Heureusement, étant trempée jusqu’aux os, j’ai décidé de rentrer un peu plus tôt, bien m’en a pris! Enfin bref, tout ça pour dire que les chutes côté Brésil sont aussi impressionnantes et la balade offre même une meilleure vue globale.

C’est donc mouillée que j’ai ensuite pris le bus direction Puerto Madryn.

Voir la galerie.

Rio de Janeiro

Rio de Janeiro

Une des plus belle ville que j’aie pu voir – pour le moment -. Pas forcément pour ses bâtiments, même si certains sont magnifiques, mais par la manière dont elle a été construite autours, sur et avec ses montagnes (collines pour un Suisse, on est d’accord).

La sécurité

Rio de Janeiro n’est pas réputée pour être une ville des plus sures. Rien ne m’est arrivé, mais par crainte j’ai préféré laisser l’appareil photo en sureté, donc les photos sont prises avec à la GroPro (qui à le mérite d’être autrement plus discrète et tient dans une poche).

Sur place, les locaux sont également très attentifs à ne pas aller dans les favelas et ne pas porter d’objets trop chers sur eux. Il semble commun que les gens se fassent voler. On m’a conseillé pour l’exemple de ne pas me balader avec mon sac photo. Je pense que le plus surprenant lors de ce genre de situation est qu’à Rio les voleurs peuvent être armés, j’ai même entendu des histoires qui racontent qu’ils envoient des enfants – armés – pour voler les gens. Donc bon, il ne faut pas avoir peur tout le temps, il est juste conseillé de se balader avec le moins de valeurs possible et de coopérer si une telle situation devait arriver. Encore une fois, il ne m’est rien arrivé de tel.

Le Cristo

Sur un de ses monts (quand le soleeeeeeil, annonce un brillant réveillllle, hum, pardon, swiss joke) se tient le Cristo (Christ). L’ascension se fait avec un petit train – qui n’est pas donné par ailleurs -, mais si on garde le ticket, on a le droit à 50% sur le train qui monte à la JungFrau! Drôle. Je préfère vous prévenir tout de suite, c’est bourré de touristes. Il faut faire la queue pour acheter le ticket, pour monter dans le train, pour tout. Et arrivé au sommet, phénomène marquant de la société actuelle, les gens sont tournés dos au Christ… pour mieux se prendre en selfie avec. Il y a un point de vue magnifique aussi, mais il faut réussir à accéder au bout de la jetée en se faufilant entre tout ce monde et évitant de marcher sur les gens couchés par terre pour avoir l’entier du Christ sur leur selfie (true story!). Je n’y suis pas restée longtemps, mais la statue est assez impressionnante et la vue superbe.

Le Pão de Açúcar

L’ascension du pain de sucre se fait elle en téléphérique. La vue en vaut la peine et les deux petites montagnes sont vraiment jolies. Pour le coup, il y avait moins de touristes, peut-être une simple histoire de chance, mais ça rendait déjà la visite plus agréable.

Sur l’un comme l’autre il y a des restaurants et des petits bistros où se sustenter, mais c’est aux prix touristes.

Santa Teresa et le centre

Dans les autres quartiers sympas à visiter, il y a Santa Teresa, qui est un peu en hauteur et qui offre de belles vues sur Rio, et il y a le centre ville. Alors que Santa Teresa est plus calme, le centre lui regorge de monde et de boutiques. La rue d’Uruguaiana et celles alentours sont remplies de petites boutiques en mode échoppe où l’on trouve de tout. Le reste du centre est plus grand, les boutiques plus chiques. Si vous passez dans le coin, arrêtez-vous à la confeitaria Colombo, rue Gonçalves Dias, 32. Le lieu est magnifique.

Je conseille aussi un petit détour par la Biblioteca Nacional et le Theatro Municipal, deux très beaux bâtiments.

Copacabana, Ipanema et Leblon

Ces trois quartiers se trouvent plus au sud de la ville. Copacabana est un peu plus populaire, Ipanema et Leblon sont eux les quartiers riches de Rio. Les trois ont un point commun: ils ont de magnifiques plages. On peut s’y balader et s’arrêter boire un jus de coco ou une caipirinha. Il n’a pas fait très beau durant mon séjour à Rio, donc pas trop de plage pour moi.

Lapa

Lapa est le quartier alternatif de Rio. Ce n’est pas un des plus sûrs, mais le soir c’est Ze place to be pour faire la fête. Le quartier a un certain charme en plus car il est composé de maisons coloniales tout à fait charmantes. Sans oublier de mentionner le viaduc d’Arcos qui est en son centre.

La nourriture

Le Brésil est un des pays où j’ai le mieux mangé. Ses plats, bien que riches, sont délicieux. Si vous pouvez partager un plat à deux, c’est bien aussi, la nourriture est bien servie. Il y a trop de plats brésiliens pour que je puisse vous en conseiller un seul, d’autant que je n’ai pas tout goûté (une grande déception, je vous le concède). Par contre, on ne va pas à Rio sans goûter un Açaí. Préparé à base de la baie du même nom, c’est une sorte de jus de fruit glacé que l’on peut prendre simple, avec d’autres fruits ou avec du granola. A Rio, et pour mon plus grand bonheur, il y a plein de bars à jus de fruits dans les rues, qui vendent de l’Açaí, mais aussi des jus de fruits de la passion, de mangues, d’acérola et de plein d’autres fruits que j’ai pris sans comprendre ce que c’était. Le bon goût du risque.

Voir la galerie.