Kampot et Kep

Kampot

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Vous avez peut-être déjà entendu parlé de Kampot pour son poivre, qui, si on en croit les rumeurs, est un des meilleurs du monde ! Ne les ayant pas tous testé, je ne saurais affirmer si la rumeur dit vrai, par contre, je peux attester qu’il est délicieux !

Dans la ville de Kampot, tout peut se faire à pied. La ville est sympa et les petits restaurants au bord de la rivières et illuminés le soir ne manquent pas de charme. Pour ce qui est des alentours, ça vaut la peine de louer un scooter pour se déplacer.

Mont Bokor

Ce n’a pas été un grand coup de cœur pour moi. Des kilomètres de route pour se retrouver en haut de cette petite montagne. 7Il y a une chute d’eau qui est sympathique, mais qui se visite en un quart d’heure. Quoiqu’il est sympa de s’y arrêter pour manger un bout. Ensuite, il y a un casino, des rizières et des bâtiments des années 1920-50 (?) abandonnés. Je ne trouve personnellement pas ça d’une beauté et d’un intérêt fou, donc comprenez ma retenue.

Ce qui est – je ne saurais dire si c’est bizarre, marrant, triste ou rigolo – c’est qu’en montant comme en descendant, 3il faut faire attention aux gros papillons qu’on se prend en roulant – les casques prêtés avec le scooter n’ayant pas de visière, faut faire gaffe –. Sincèrement, quand on s’en prend un dans la face, ça fait bizarre quand même, et ça fait « ponk ».

Bref, le lendemain moi et mon scooter pas tout neuf nous sommes dirigés côté Est de Kampot, jusqu’à la ville de Kep.

En chemin vers Kep

Entre Kampot et Kep, il est possible de visiter plein de beaux endroits. Il faut prendre les petites routes pas bétonnées – c’est marrant en scooter mais faut rouler lentement – et suivre certains panneaux ou une carte (mais pas Google Map, qui ne sert à rien dans cette région) pour arriver par exemple à une grotte avec un petit temple en pierre à l’intérieur. 35C’est super joli. Cela dit, il est possible d’y monter/descendre par une voix « difficile », en mode spéléologie ou presque, que je n’ai malheureusement pas pu prendre à cause de mon appareil photo et du gros sac à dos qui va avec. Mais en regardant l’étroit passage, mes yeux brillaient comme une enfant devant un terrain de jeu naturel…
Ensuite, j’ai suivi la route pour aller vers le « lac secret », qui n’est pas si secret que ça, vu que le chemin pour aller aux plantations de poivre le longent. Et j’ai donc fini aux plantations de poivre, un endroit qui s’appelle d’ailleurs « La Plantation », avec petite visite gratuite et possibilit49é d’achat de poivre sur place. C’était très sympa, les gens étaient super aimables et accueillants, le cadre plutôt beau.

Je suis ensuite repartie sur mon fidèle destrier de fer pour aller à Kep. Après quelques kilomètres, l’achat d’essence dans des bouteilles plastiques, je suis enfin arrivée à Kep, où les routes, soit en construction soit finies, sont énormes ! Il y a une petite plage plutôt chouette mais investie par un grande nombre de personnes, étant la seule du coin. J’ai été un petit peu plus loin, au marché aux crabes. Petit coin où il est possible de manger le fameux crabe de Kep (oui, d’entente Kampot à le poivre et Kep le crabe, mais on trouve des deux dans les deux villes). Pour 5$, j’ai eu le droit à deux crabes dans une sauce curry du coin et avec du riz. Un délice ! J’en bave encore ! Là aussi, un endroit/une expérience à ne pas manquer !

De retour à Kampot, j’ai ensuite été rendre mon scooter, heureuse qu’il ait tenu bon jusque là, puis ai pris le lendemain matin un bus direction Ko Kong, proche de la frontière thaïlandaise, mais surtout au milieu de la chaîne de montagne des Cardamomes.

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