Archives de catégorie : USA

Los Angeles

Los Angeles

Retour à LA six mois plus tard! Ce n’était pas prévu à la base, mais bon, c’est ça aussi le voyage non? Le plan initial était d’aller de Santiago de Chile à Auckland en avion, mais mon frère et ma belle-sœur ont eu la bonne idée d’aller passer leurs vacances en Indonésie! Le prix n’étant pas excessivement plus cher, let’s go for it! Vu que mes heures de vols de Lima à Denpasar approchaient les 28, je me suis dit que j’allais passer quelques jours à Los Angeles histoire de ne pas tout m’envoyer d’un coup…

L’avantage est que j’ai pu mieux visiter la ville que six mois auparavant.

Hollywood

Attention de ne pas vous cogner contre les gens trop occupés à regarder les noms à terre sur le Walk of fame. J’ai repéré deux ou trois noms sympas, d’autres qui m’ont clairement mis en lumière mon manque de culture (c’est qui celui-là?) et certains dont vous vous demandez ce qu’ils font là. J’ai failli créer un carambolage de piétons quand je suis tombée par hasard sur l’étoile de Walt Disney et que je me suis arrêtée sans crier gare (et pleine d’enthousiasme) pour la prendre en photo. Je pense que ça doit arriver fréquemment sur cette rue… Et même Donald Duck a son étoile! Michey aussi! Enfin bref, je ne l’ai pas cherchée, mais je me suis demandé si le Père Noël avait la sienne aussi… Il la mériterait! Bref, ensuite, bien que je n’en sois pas une grande fan, je suis passée au Musée Tussauds. Les stars en cire ne m’intéressent pas le moins du monde, mais il y avait une section spéciale Marvel! J’ai bien rigolé, mais ça casse pas des briques selon moi (quoique Iron Man était quand même super!).
Je n’ai pas été dans les studios, qui coûtent un bras, mais peut-être une prochaine fois.

Oh, et à part cinq Spidermans (dont certains bedonnants),  deux Flashs, un Thor et un Chewbacca, je n’ai croisé personne de connu. (Non parce qu’on me pose souvent la question…)

Downtown et l’observatoire

J’ai participé à free walking tour dans le Downtown LA, qui est majoritairement fait de grands immeubles – genre New-York en moins peuplé -. Il y a un magasin de livres qui se nomme The Last Bookstore qui est très sympathique et qui offre, au deuxième étage, un coin expo alternatif pour les artistes. Aussi, en face d’Union Station, il y a une petite place où il y a des petits spectacles et une marché, assez chouette.

Ensuite, nous (le groupe avec qui j’étais) nous sommes dirigés vers l’observatoire, en haut de la colline surplombant LA. Le taxi nous a posé au début du Griffith park et nous avons marché d’abord jusqu’au mirador, puis jusqu’à l’observatoire. La balade monte bien et dure une trentaine de minutes (aller). La vue vaut le coup d’œil sur la ville en contrebas. L’observatoire quant à lui est super, à l’intérieur il y a une expo sur les planètes du système solaire et l’univers, à l’extérieur il y a plein de petits stands qui proposent des longues-vues pour observer le ciel (nous y étions de jour, donc pas vraiment le bon moment). Si j’y retourne, j’y passerais de nuit. Entre les étoiles et les lumières de la ville, ce doit être superbe.

Santa Monica

Cette fois, j’ai décidé de prendre un hostel dans le quartier de Santa Monica, à une dizaine de minutes de Venice Beach, mais beaucoup plus calme (ou moins alterno je dirais). C’est un chouette endroit, il y a une rue principale piétonne pleine de magasins – qui m’a beaucoup rappelé celle de Miami Beach, mais en moins grand –  et la plage, avec un petit quai où on trouve restaurants et quelques carrousels. C’est un lieu touristique avec une population assez jeune où la vie nocturne est assez active. J’ai bien apprécié.

Après environ quatre jours à profiter de ce bref retour en pays riches, j’ai pris l’avion pour rejoindre mon frère et ma belle-sœur et ainsi changer de continent: direction Denpasar en Indonésie!

Voire la galerie mise à jour.

—– Los Angeles —–
Article du1er novembre 2015

LA, je n’y ai passé qu’une soirée. Oui, ce n’est pas beaucoup, mais j’avais un avion à prendre le lendemain pour la Nouvelle-Orléans.

Venice Beach

J’ai donc réservé une nuit à l’auberge de jeunesse qui se trouve sur Venice Beach, histoire d’y passer l’après-midi et la soirée. Venice Beach, c’est un monde en soi. Déjà, il y avait la plage et ses 27°, ça fait un changement radical avec les montagnes du Yosemite. J’ai fait le trajet – quelques 5 heures – en voiture de location (louée à San Francisco). Une fois la voiture rendue, j’ai pris un taxi pour rejoindre la plage.

Woodstock revival

Venice Beach, c’est un peu comme si Woodstock n’avait jamais vraiment terminé. Le long de la plage, des échoppes. On y trouve de tout, des fringues, des lunettes de soleil, des bistrots, des glaces, mais aussi des « docteurs » verts qui vous font un diagnostique quant à une consommation médicale de Cannabis. Amesterdam Beach vous avez dit? Je n’y suis pas allée, je ne peux donc pas dire ce que ces spécialistes vendent exactement, mais ça semblait louche.

Il y a évidement la piste cyclable/piétonne/roller and skate friendly. Il y a évidement des gens qui font du roller en mini short. Il y a évidemment des gens qui cours, des sportifs, tous aussi bien foutus les uns que les autres. « Vas aux USA, qu’on dit, tu n’auras plus aucun complexe ». Eh ben c’est raté. Et il y a ensuite l’immense plage,  le sable, l’océan pacifique. Dans lequel on va s’immerger jusqu’au cou pour cacher ses bourrelets aux coureurs (quelle idée aussi d’aller courir en plein soleil en plein après-midi…). Non, je rigole. Ce qui est vraiment agréable sur Venice Beach, c’est que vous pouvez être gros, mince, avoir les cheveux rouges ou bleus, être habillé en costard ou à moitié nu, tout le monde s’en tape! C’est plutôt agréable en soi.

Je n’ai pas vraiment fait de photos ce jour-là (Bouuuuh, honte à moi). L’inspiration n’y était pas et j’étais surtout super fatiguée de mes treks et longues heures de voiture depuis le Yosemite. J’avoue.

Je me suis donc baladée le long de la plage, j’ai mangé une glace, puis après avoir fait ma photosynthèse hebdomadaire, j’ai été dormir car le lendemain, direction la Nouvelle-Orléans!

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Le Yosemite on fire

Quand le Yosemite National Park brûle

In English? Here.

Oui, c’est à prendre au pied de la lettre.

Alors que j’entre les yeux grands ouverts dans le Yosemite Park par une belle journée d’automne, une intense brume blanche s’installe. Mais une brume qui sent la fumée, c’est inquiétant. La route est balisée, il est interdit de rouler sur la voie de droite et de se parquer. Un panneau « watch for fire » est lisible sur le bord de la route. Quelques mètres plus tard, alors qu’on hésite à avancer en se demandant si tout cela est bien raisonnable, on aperçoit sur la droite un arbre dont le coeur est rouge braise. Une intense fumée se dégage de ce paysage brûlant. Au bout d’un moment – je ne saurais trop dire combien de temps, étant dans un état à la fois d’émerveillement et à la fois d’attention accrue au cas où un pin aurait décidé de me tomber dessus – le balisage s’arrête. Juste avant, un groupe de pompiers est rassemblé.

Je m’arrête, je descends et je vais les voir.

Renouveler la forêt

En Californie, mettre le feu aux parcs est monnaie courante. 45 hectares de forêt ont été intentionnellement brulés cet automne dans le parc Yosemite. Le but? Non pas de faire fuir les touristes, mais d’utiliser le feu pour restaurer l’écosystème.

Réinsérer un mécanisme naturel

« Le feu est un élément naturel de la Sierra Nevada, qui comprend le Yosemite National Park, explique Gary Wuchner, chargé de l’éducation au feu et de l’information du parc. Il a façonné les paysages de la Californie depuis des milliers d’années. Il existait avant l’arrivée des humains. Ils ont d’abord voulu l’éradiquer, puis l’ont réutilisé comme nettoyeur naturel dans les années 70. »
En l’absence de feux de forêt, la densité des espèces résistantes à l’ombre, telles que le cèdre ou le sapin blanc, a atteint des niveaux non-naturels et inacceptables, informe un panneau du parc. « Les petites espèces, comme les buissons, se sont aussi développés, ajoute le chargé de l’éducation au feu. Le problème est que leurs racines, plus petites et moins profondes que les grands pins et chênes, boivent toute l’eau et les grands arbres n’en ont plus assez. » Le feu permet également de nettoyer la forêt des arbres faibles, morts et des débris naturels.

Incendie controlé

« Dans les lieux où la foudre et le feu naturel ne sont pas idéaux, comme à proximité des habitations ou d’autres infrastructures, les professionnels vont utiliser l’incendie contrôlé, ajoute Gary Wuchner. L’incendie contrôlé est un feu de basse intensité qui a pour but d’améliorer le paysage, de prévenir les gros incendies, ainsi que de réduire la forêt envahissante par de la forêt saine et durable. Ce dernier point est très important en vue du changement climatique et des menaces qui pèsent sur le parc. »

Bonnes conditions

Le feu n’est pas déclenché sans réunir quelques conditions préalables. « La qualité de l’air est prise en compte, ainsi que le taux d’humidité », expose le spécialiste. Un permis est délivré par le district de contrôle de la pollution de l’air de Mariposa (Mariposa Country Air pollution Control District – MCAPCD), afin de s’assurer que les conditions de qualité de l’air soient suffisamment bonnes, le feu déclenchant énormément de fumée.

L’action en soi a duré une journée, la végétation a pris elle 3 à 5 jours pour brûler. Comme la pluie en cette saison, le feu et sa fumée peuvent peut-être déranger les touristes, mais ils sont essentiels à la bonne santé de la nature.

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