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Kampot et Kep

Kampot

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Vous avez peut-être déjà entendu parlé de Kampot pour son poivre, qui, si on en croit les rumeurs, est un des meilleurs du monde ! Ne les ayant pas tous testé, je ne saurais affirmer si la rumeur dit vrai, par contre, je peux attester qu’il est délicieux !

Dans la ville de Kampot, tout peut se faire à pied. La ville est sympa et les petits restaurants au bord de la rivières et illuminés le soir ne manquent pas de charme. Pour ce qui est des alentours, ça vaut la peine de louer un scooter pour se déplacer.

Mont Bokor

Ce n’a pas été un grand coup de cœur pour moi. Des kilomètres de route pour se retrouver en haut de cette petite montagne. 7Il y a une chute d’eau qui est sympathique, mais qui se visite en un quart d’heure. Quoiqu’il est sympa de s’y arrêter pour manger un bout. Ensuite, il y a un casino, des rizières et des bâtiments des années 1920-50 (?) abandonnés. Je ne trouve personnellement pas ça d’une beauté et d’un intérêt fou, donc comprenez ma retenue.

Ce qui est – je ne saurais dire si c’est bizarre, marrant, triste ou rigolo – c’est qu’en montant comme en descendant, 3il faut faire attention aux gros papillons qu’on se prend en roulant – les casques prêtés avec le scooter n’ayant pas de visière, faut faire gaffe –. Sincèrement, quand on s’en prend un dans la face, ça fait bizarre quand même, et ça fait « ponk ».

Bref, le lendemain moi et mon scooter pas tout neuf nous sommes dirigés côté Est de Kampot, jusqu’à la ville de Kep.

En chemin vers Kep

Entre Kampot et Kep, il est possible de visiter plein de beaux endroits. Il faut prendre les petites routes pas bétonnées – c’est marrant en scooter mais faut rouler lentement – et suivre certains panneaux ou une carte (mais pas Google Map, qui ne sert à rien dans cette région) pour arriver par exemple à une grotte avec un petit temple en pierre à l’intérieur. 35C’est super joli. Cela dit, il est possible d’y monter/descendre par une voix « difficile », en mode spéléologie ou presque, que je n’ai malheureusement pas pu prendre à cause de mon appareil photo et du gros sac à dos qui va avec. Mais en regardant l’étroit passage, mes yeux brillaient comme une enfant devant un terrain de jeu naturel…
Ensuite, j’ai suivi la route pour aller vers le « lac secret », qui n’est pas si secret que ça, vu que le chemin pour aller aux plantations de poivre le longent. Et j’ai donc fini aux plantations de poivre, un endroit qui s’appelle d’ailleurs « La Plantation », avec petite visite gratuite et possibilit49é d’achat de poivre sur place. C’était très sympa, les gens étaient super aimables et accueillants, le cadre plutôt beau.

Je suis ensuite repartie sur mon fidèle destrier de fer pour aller à Kep. Après quelques kilomètres, l’achat d’essence dans des bouteilles plastiques, je suis enfin arrivée à Kep, où les routes, soit en construction soit finies, sont énormes ! Il y a une petite plage plutôt chouette mais investie par un grande nombre de personnes, étant la seule du coin. J’ai été un petit peu plus loin, au marché aux crabes. Petit coin où il est possible de manger le fameux crabe de Kep (oui, d’entente Kampot à le poivre et Kep le crabe, mais on trouve des deux dans les deux villes). Pour 5$, j’ai eu le droit à deux crabes dans une sauce curry du coin et avec du riz. Un délice ! J’en bave encore ! Là aussi, un endroit/une expérience à ne pas manquer !

De retour à Kampot, j’ai ensuite été rendre mon scooter, heureuse qu’il ait tenu bon jusque là, puis ai pris le lendemain matin un bus direction Ko Kong, proche de la frontière thaïlandaise, mais surtout au milieu de la chaîne de montagne des Cardamomes.

Sihanoukville et Koh Rong

Sihanoukville

Après une nuit dans le bus et un changement à Phnom Penh, me voilà arrivée à Sihanoukville.

J’ai su au premier regard que je n’allais pas crocher. La ville n’est pas particulièrement jolie et j’ai trouvé les gens moins sympathiques que dans les autres villes. Peut-être est-ce moi qui était moins ouverte aussi, fort probable.

Après avoir posé mes affaires à l’hostel, je suis allée marcher sur la plage. Peu reluisante, la plage donne des airs d’îles thaïlandaises en attente de touristes. Par contre, de l’autre côté du port (entendez ponton), sur la droite, il y a des petites terrasses au bord de l’eau assez sympathiques. En cherchant un peu sur les forums j’ai pu lire que ça vaut la peine d’aller se balader plus loin où la (les?) plage est plus propre, mais je n’y ai pas été.

Koh Rong et Koh Rong Sanloem

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Le lendemain, je suis partie pour un tour en bateau visiter les îles proches de Sihanoukville : Koh Rong et Koh Rong Sanloem. Comme à Ang Tong, j’ai entendu dire qu’il était plutôt sympa d’y rester une nuit, mais je n’avais pas très envie de m’attarder dans ce coin du Cambodge. Les îles sont sympathiques, particulièrement Koh Rong Sanloem dont la plage est magnifique et encore très tranquille – ce qui risque de changer avec les années –. S’il fallait en choisir une des deux, ce serait celle-là. Koh Rong n’est pas mal non plus, plus festive. Quant au tour en bateau, c’était sympa, mais les arrêts étaient trop brefs à mon goût (oui, je n’arrête pas de me plaindre pour le coup).

Retour à Sihanoukville puis départ le jour suivant pour Kampot.

Siem Reap – Angkor

Après environ 7 heures de bus, me voilà arrivée à Siem Reap. Une petite douche, puis je suis partie démarcher les tuk-tuks pour aller le lendemain à Angkor.

Angkor

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J’ai rencontré une sympathique Indienne avec qui nous avons partagé le tuk-tuk. Vu qu’elle n’avait pas beaucoup de temps à Siem Reap, nous avons fait le grand circuit – même plus – en une journée. A savoir que l’entrée à Angkor – argent qui d’après les Cambodgiens part directement dans la poche du Vietnam – est de 20$ pour une journée et 40$ pour trois jours.

Nous avons commencé notre journée à 4h30 du matin, car nous voulions aller voir le lever du soleil. C’est donc les yeux encore gonflés mais pleines d’entrain que nous avons fait la queue pour payer l’entrée, puis notre tuk-tuk nous a amené devant Angkor Wat – le temple le plus connu –. Nous avions le choix : louper le lever de soleil et directement aller dans le temple afin d’éviter la m5asse de touristes, ou regarder le lever de soleil. Nous avons choisi la deuxième option, car la vue était franchement magnifique. Nous nous sommes ensuite mêlées au flow de touristes pour entrer dans ce fabuleux temple aux multiples tours. C’était magnifique, la réputation d’Angkor n’est pas en vain. Pour le coup, les photos parleront mieux que moi.

Nous nous sommes ensuite dirigées vers Angkor Tom et son temple principal Bayon. Mon préféré ! Un des plus connus aussi, avec s44es innombrables têtes dirigées vers les quatre coins du monde. Le temple est un vrai labyrinthe et il est facile de se perdre dans ses dédales. J’adore ! De quoi m’amuser pendant des heures à être la digne fille d’Indiana Jones (ou de Tomb Raider, mais je ne crois pas avoir les bonnes mensurations!)

56Ensuite, nous avons visité bon nombre de temples, une dizaine en tout je crois, je ne citerai donc qu’un de mes préféré: le temple Ta Prohm, connu pour ses arbres magnifiques. La balade est splendide. Ces pierres vertes de mousse sur lesquelles les racines des arbres trouvent leur équilibre. Wouaw.

Nous avons négocié ensuite avec Sinat, notre chauffeur, pour voir le couché de soleil – oui, une sacré longue journée – mais honnêtement ça n’en valait pas vraiment le coup. Il faut monter sur une colline et faire le queue pendant des heures pour monter sur le temple sur lequel les gardes ne laissent entrer que 300 personnes. Vu que tout le monde s’y précipite et qu’ils ne laissent entrer les personnes qu’en fonction du nombre qui sont sorties, on y a fait la queue pendant plus d’une heure je pense. 80Au final, nous avons été chanceuses et avons pu monter avant que le soleil ne se couche complètement. Mais laissez-moi faire ma blasée des couchers de soleil (je sais, c’est injuste) et vous dire que celui-là n’en vaut pas vraiment la peine. Je pense qu’il vaut mieux retourner à Angkor Wat pour voir le temple baigné dans la lumière orangée  du soleil couchant.

Bref, nous sommes retournées à Siem Reap fatiguées d’une journée intense (nous sommes clairement templifiées!) durant laquelle nous avons transpiré plus d’eau que nos corps peuvent en contenir – il fait chaud à Angkor ! -. Nous avons pris une brève douche et sommes allées manger une miette et boire des verres à Pub Street.

Siem Reap

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Pub Street et Night Market

Siem Reap de jour n’est pas très vivante, tout le monde est à Angkor, par contre, dès la nuit tombée, la ville prend vie.

Le Night Market occupe à peu près toute la ville – j’exagère, mais il est énorme –. De base, je pensais qu’il n’était que dans une rue ou deux, puis en marchant un peu j’ai pu m’apercevoir qu’il s’étend bien plus loin que ça. C’est assez sympathique, mais si vous n’avez rien à acheter, vous en faites vite le tour.
2Direction donc Pub Street. C’est un peu la Kao San Road de Siem Reap mais en plus sympa. Il y a de la musique, des restaurants, des bars. Pour le coup, j’ai bien aimé. Et les gens à Siem Reap sont super sympathiques ! On y a passé une très bonne soirée avant d’aller s’écrouler nonchalamment sur nos lits.

Les alentours

J’ai ensuite passé une journée avec le chauffeur de tuk-tuk de la veille à qui j’ai demandé de m’amener dans la campagne autours de Siem Reap. 7On s’est baladé un moment, il m’a montré une ou deux rizières, le départ des bateaux pour le village flottant – que je n’ai pas visité car le bateau coûte quelques 20$, budget oblige – puis nous sommes retournés à Siem Reap où il m’a gentiment invité à manger une sorte de salade de fruit locale que j’ai adoré. Sinat, le chauffeur de tuk-tuk, à 23 ans, ne parle pas un super anglais mais souhaite le pratiquer pour mieux apprendre et paye ses études et aide sa famille avec son tuk-tuk. Il est très sympa. Pour ceux qui vont à Siem Reap, n’hésitez pas à le contacter ! Peut-être vous fera-t-il un bon prix !

Facebook : @SaraDada

Le cirque

Le soir, j’avais un bus de nuit pour Phnom Penh et Kampot vers les 23 heures, j’ai donc pris le temps d’aller voir le spectacle de cirque qu’on m’avait fortement conseillé. 27Eh ben ça en valait la peine !
C’est une ONG qui tient la baraque. Cette dernière a créé une école d’acrobatie et aide les enfants à être scolarisés. Elle aide également certaines familles si j’ai bien tout suivi. Le spectacle que j’ai vu était donné par la classe de dernière année de l’école.

Petite précision juste, c’est un cirque sans animaux, j’aime déjà mieux. Le spectacle était super. Les jeunes sont doués et font des pirouettes à ne plus savoir où regarder. Bien que leur niveau ne soit pas non plus celui d’expert, ils se donnent bien. Ce qui m’a le plus enchantée, c’est la mise-en-scène, le message en arrière plan, la poésie du show. Je l’ai trouvé très bien monté, une scène en particulier m’a beaucoup touchée et m’a mis les larmes aux yeux. C’est un cirque comme je les aime, pas d’animaux, une vraie mise-en-scène et non juste des guignols qui prennent des risques pour épater la galerie.

Je vous recommande grandement d’y aller si vous passé par Siem Reap !

Revenue de cette super soirée, j’ai été prendre mon bus couchette – oui oui, ce ne sont pas des sièges, mais des couchettes, incroyables ! – et suis partie direction Sihanoukville.

Bangkok 1.0: Ayutthaya & Floating Market

Bangkok 1.0

Oui, parce que Bangkok va être pour moi un point central. Je vais y passer en tout cinq fois, donc ça risque de ne pas être le seul sur cette ville!

Donc avant que mon ami ne me laisse à mes aventures et retourne dans notre douce ville qu’est Genève, nous avons passé quelques jours à Bangkok pour visiter un peu. Outre que d’être la capitale de la Thaïlande, Bangkok est une énooooooorme ville ! Les prix des taxis, tuk-tuks, skytrain, bus sont à vous rendre fous car ils ne suivent pas vraiment un schéma linéaire. Je ferai un article spécialement dédié aux déplacements en Asie, il y a beaucoup à dire. Cela dit, si vous allez en Asie du Sud-Est bientôt et avez besoin de conseils, n’hésitez pas à me contacter ! Je vous réponds volontiers.

Nous avons dormi sur Soi Rubanttri, rue parallèle à Kao San Road et qui en est son extension si je puis dire. C’est animé, il y a des restaurants, bars, shops partout. Le paradis des touristes. Attendez-vous à vous faire demander si vous avez besoin d’un Tuk-tuk à chaque pas – dont soit dit en passant les prix sont plus chers dû au quartier fort touristique, allez les prendre un peu plus loin ! –. De nuit ils vous proposeront un arrêt au Ping-Pong show… A vous de voir, moi c’est hors de question. (Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le Ping-Pong Show, c’est un show impliquant des femmes peu vêtues ou pas du tout, je vous laisse imaginer le reste…) Tout ce qui se vend là-bas, sauf restaurants et hôtel (et encore) est à négocier absolument, comme partout en Asie du Sud-Est ! La plupart du temps, le prix est trois fois plus cher que ce qu’il ne vaut vraiment (et je parle de prix touristes, on ne va quand même pas demander de payer aussi peu cher qu’un local… On a les moyens de venir chez eux, nous).

Hormis notre vie nocturne, nous sommes allés visiter trois endroits plutôt chouettes. Deux sont dans la périphérie de Bangkok.

Le Flaoting Market

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Il faut que je commence par expliquer les conditions dans lesquelles nous étions : Nous sortions du train de nuit, dans lequel nous avons peu dormi. Nous ne pouvions pas checker-in avant 14h, nous nous sommes dit : « allez, allons-y ! ». J’avais personnellement déjà visité un Floating Market quand j’étais venue trois ans auparavant. Hé ben c’était pas le même !

D’abord, le chauffeur du Minivan – qui conduisait mal… Faut s’y faire ici si j’ai bien compris – nous a déposé au Train Market. Bien que bondé de touristes, c’était vraiment sympa. Les marchands posent leurs étalages au bord des rails et quand le train passe, ils les enlèvent à toute allure en ramenant leur bâche, puis les remettent en place. Je pensais que ce marché n’existait plus que pour les touristes, mais nous avons pu apercevoir plusieurs locaux venus y faire leur emplettes.

Ensuite, direction le « Floating Market ». Excusez les guillemets, mais le marché n’avait rien de flottant. Normalement, comme sur l’image qu’il vous montre à l’agence, le marché est censé être composé de bateaux qui vendent fruits, légumes, marchandises, habits. On y paye un bateau moteur (faut pas rêver non plus, ce n’est pas gratuit) qui nous fait faire le tour et s’arrête quand on veut acheter. Là, il y avait trois bateaux et demi accostés qui proposaient différents mets et le reste se passait sur les quais. Le niveau de l’eau était certes bien bas, mais en fin de journée, quand il a remonté, il n’y avait pas plus de bateaux pour autant. On l’avait un peu de travers je dois avouer, mais on a quand même sur tirer du bon temps de notre aventure. Nous avons notamment testé des friandises que nous ne connaissions pas : sucre de coco et gâteau chinois. Le premier était sucré au point de vous rendre diabétique en une morse, l’autre, supposé sucré, avait un goût de poisson. Nous avons bien rigolé et sommes allés nous payer un bon vieux jus de fruits frais pour faire passer tout ça.

La balade s’est finie par un tour en bateau – bah oui, quand même – pour aller voir les lucioles. Si jamais, j’ai mis une photo dans la galerie. Oui, c’est celle floue qui a l’air d’avoir de la poussière dessus, ben figurez-vous que ce sont des lucioles, et toc !

Le lendemain, après avoir pu dormir – Ô joie – nous sommes partis découvrir les temples d’Ayutthaya.

Ayutthaya

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Bon, là aussi, il faut que je vous raconte comment nous y sommes arrivés en presque 3 h… Le trajet est de 1h30 à 2h en van ou taxi et de 2h en train. Nous étions accompagné d’un ami que nous avions rencontré dans le train deux jours plus tôt.

J’y étais, là aussi, déjà allée et je pensais que le train était la meilleure solution pour y aller. Cela dit, n’ayant jamais testé les autres moyens de locomotion, j’ai bien voulu expérimenter. On avait le choix entre : le train, le taxi, le van d’agence touristique et le bus. Le temps que nous arrivions à savoir ce que chacun voulait, nous avons finalement choisi le bus. Direction donc le terminal des bus au nord de Bangkok, Mo Chit. Nous avons d’abord voulu négocier avec un taxi, mais aucun ne voulait mettre le compteur (plutôt fréquent quand on a une tête de touriste, d’autant plus quand on est proche de Kao San Road). Un tuk-tuk nous a alors dit ok. Nous montons. Une dizaine de minutes plus tard, il nous dépose au SykTrain – métro aérien –. Là, pas très contents de l’entourloupe (ou du quiproquo, c’est à choix), nous allons prendre le métro sans payer la totalité due au chauffeur (qui entre nous était abusive pour un si petit trajet). Nous essayons de comprendre comment payer le SkyTrain – qu’en monnaie, bon… – et finissons par monter dedans. Sauf que là aussi, l’arrêt n’est pas vraiment où nous voulions (soit au terminal des bus). Donc là, nous nous renseignons et prenons un bus public qui, lui, nous amène au terminal. Nous prenons un billet en van local direction Ayutthaya, mais c’était sans compter les nombreux arrêt en chemin – ben oui, un van local quoi – et un chauffeur qui conduisait comme s’il était en pleine course de formule 1 ! Et je n’exagère qu’à peine ! Je suis restée accrochée à mon siège l’heure et demie de trajet blanche et une goûte coulant doucement sur mon front. Je suis sortie en sueur de la bête d’acier… Je ne suis déjà pas très à l’aise dans les transports, imaginez dans celui-là. Mais nous étions à destination !

Il nous restait à négocier le tuk-tuk (oui parce que pour visiter Ayutthaya, c’est soit en tuk-tuk, soit à vélo et il n’y avait pas de vélo à portée de vue) et nous avons pu partir à la découverte des temples !

Le reste de la journée a été magnifique. D’ailleurs, et vous le verrez dans les photos, c’est de là que vient ma photo de site, oui, celle là haut avec la tête de Bouddha dans l’arbre ! Une de mes statues préférées ! Un réel plaisir que de la revoir. Pleine d’émotion (moi, pas la statue. Elle, elle est restée de marbre en me voyant, vous pensez bien…)

Nous avons fait la visite de quatre ou cinq temples, entre Bouddha d’or, Bouddhas couchés, temples/villages/tombeaux en ruine : magnifique ! Une jolie préparation à Angkor au Cambodge, que je visiterai dans peu de temps.

Nous sommes rentrés en prenant le train (ahah ! Je l’avais dit ! Hum…) et avons profité de notre dernière soirée ensemble, car mon ami partait le lendemain soir.

MBK

La dernière journée, shopping oblige, nous sommes allés dans l’immense centre commercial MBK. C’est énorme. Il y a plus de 7 étages. On y trouve de tout, du téléphones seconde main au collants de sport. Il y a de quoi manger à ne plus savoir ce que l’on veut prendre. C’était fort sympathique. Je n’ai pas fait beaucoup de shopping, budget à respecter oblige (il me reste encore plus de cinq mois quand même !)

Nous sommes ensuite retournés sur Kao San manger un dernier Pad Thaï, puis ce fut le moment des adieux. C’était drôlement chouette d’être accompagnée comme ça un temps. Ce qui fait le plus bizarre, c’est de ne pas trouver bizarre du tout de retrouver un ami à Bangkok, ou ailleurs dans le monde. Fou.

J’ai ensuite pris quelques jours à Bangkok dans le but de faire mes visas pour la suite. J’ai fini par n’en faire aucun… Je ferai celui du Vietnam au Cambodge et celui du Myanmar (Birmanie) sur internet. Le reste peut se faire à l’arrivée (c’est-à-dire Cambodge, Philippines et Népal).

Après quatre jours à remettre mes affaires et mon administratif en ordre, je suis partie direction le terminal de Mo Chit (oui, le même que pour Ayutthaya, mais là, je savais!) et j’ai pris un bus direction Siem Reap, ville aux abords d’Angkor, au Cambodge.

Phnom Penh

Phnom Penh

Après quelques 5 heures de bus avec mon gros sac sur les genoux – oui oui, ça arrive au Cambodge et ce n’est pas du tout confortable – je suis arrivée dans la capitale. Je m’attendais à un Bangkok 2.0, mais en fait pas du tout, c’est même une ville assez sympathique.

J’y suis restée quelques jours afin de faire mon visa pour le Cambodge (40$ officiellement mais beaucoup racontent payer 45$ à l’ambassade) – tâche que j’ai déléguée à l’hostel pour quelques dollars de plus (48$, ce que m’auraient couté deux allers-retours en tuk-tuk) –. J’ai donc eu le loisir de visiter la ville.

Musée national du Cambodge

Plutôt sympathique, ce petit musée expose diverses statues bouddhistes et hindouistes. Il y a quelques explications sur l’évolution des religions au Cambodge, mais juste pas assez au goût de ma curiosité. Aussi, les différences entre les divinités bouddhistes et hindouistes sont survolées, mais j’aurais aimé en savoir plus. Cela dit, c’est une chouette visite à faire. Juste à côté se situe le Palais Royal, qui a l’air splendide, mais que je n’ai pas été visiter pour des raisons de surpopulation touristique ainsi qu’un budget limité – l’entrée est 6$, ce n’est pas une fortune non plus, mais si je veux continuer jusqu’en décembre, il faut vraiment que je fasse attention –.

Pagodes et monuments

2J’ai ensuite marché jusqu’à une sympathique pagode et un peu plus loin se trouvait le monument de l’indépendance. C’est une petite balade sympa à faire en passant par les quais pour revenir.

Central Market

22Comme quasiment toutes les villes de l’Asie du Sud-Est, on y trouve un marché. Celui de Phnom Penh est pas trop mal, on y trouve de tout pour des prix plus que raisonnable. Surtout, on y mange local et pas cher ! J’y ai goûté un plat de nouilles froides aux petites crevettes, un délice !

En partant, un homme à qui manquait jambes et mains mendiait pour de l’argent. Je lui en ai donné – oui, je donne à quasiment toutes les personnes à qui il manque des membres ou qui sont âgées. Même aux autres d’ailleurs. Ils ont probablement dû vivre des années de guerre atroce. – et là une jeune femme vient vers moi et me remercie. Etonnée, je lui demande pourquoi, elle me répond simplement de ma générosité. Ca m’a beaucoup touchée. Du peu que j’ai pu voir, les Cambodgiens donnent aussi beaucoup à ces gens-là. Je crois que le Cambodge se remet difficilement de ses années de guerre.

Speaking about what :

S21 et le killing field (Tuol Sleng et Choeung Ek)

36Visiter la prison S21 – Tuol Sleng – est un must do. Ce n’est pas le genre de visite plaisante et rigolote. S21 est une ancienne école transformée en prison lors de la guerre civile du Cambodge avec les Khmers Rouges – ou aussi appelée le génocide cambodgien… –. Ce lieu, tenu secret apparemment, a été le théâtre de torture et de meurtre aussi terribles les uns que les autres. Le nombre total de victimes des Khmers Rouges est estimé à presque deux millions de personne. 33A S21, ce sont près de 15’000 personnes qui y ont été détenues. La visite est prenante. Je conseille vivement de prendre un guide audio. Bien que parfois le ton soit un peu mélodramatique, les informations données sont fournies et intéressantes.

Après S21, alors qu’on n’a déjà plus vraiment envie de sourire, la visite continue jusqu’au Killing field. 39Comme son nom l’indique que trop bien, c’est le champs où étaient emmenées les victimes soit trop nombreuses soit trop gênantes afin de les tuer. Oh, et pour le petit détail sordide, afin d’économiser les balles, les Khmers Rouges les tuaient avec d’autres moyens plus contondants… Sur 129 fosses communes, environ 80 ont été fouillées jusqu’à maintenant. C’est presque 9000 ossements qui ont été retrouvés, le nombre de victime estimé à plus de 15’000… dont des enfants. C’est à vous donner envie de vomir pour le reste de la journée. Cela dit, je pense sincèrement que la visite vaut la peine : enlevons nos œillères et apprenons.

J’ai eu le cœur serré en entendant quelqu’un prononcé : « heureusement que ce genre de choses ne se passent plus de nos jours ! » Hum… Comment vous dire… Je ne crois pas que ce soit fini. Pour le Cambodge oui, mais quant à l’Afrique, la Syrie, l’Irak, etc. Je n’en suis pas si sûre… Peut-être ne pouvons-nous pas toujours parler de génocide, mais le problème étant que la plupart des événements se passant durant une guerre ne sont rendues publiques qu’à la fin de celle-ci. Bref. L’humain a beau craindre l’extinction du soleil, l’arrivée de météorite ou l’apocalypse, il sera à coup sûr la raison de sa propre perte.

Marché de nuit

Bref, je ne veux pas non plus vous rendre dépressif ! Car il y a aussi plein de beaux moments à vivre, comme notamment aller manger au marché de nuit de Phnom Penh. Les plats ne sont pas chers, on choisit ce qu’on met dedans et les vendeurs sont super sympathiques ! Rouleau d’été, nouilles en tout genre, jus de fruits frais, de quoi vous redonner un peu le moral !

Une fois mon visa pour le Vietnam en poche, je suis montée dans le bus direction Saigon (Hô Chi Minh).