Bangkok 1.0
Oui, parce que Bangkok va être pour moi un point central. Je vais y passer en tout cinq fois, donc ça risque de ne pas être le seul sur cette ville!
Donc avant que mon ami ne me laisse à mes aventures et retourne dans notre douce ville qu’est Genève, nous avons passé quelques jours à Bangkok pour visiter un peu. Outre que d’être la capitale de la Thaïlande, Bangkok est une énooooooorme ville ! Les prix des taxis, tuk-tuks, skytrain, bus sont à vous rendre fous car ils ne suivent pas vraiment un schéma linéaire. Je ferai un article spécialement dédié aux déplacements en Asie, il y a beaucoup à dire. Cela dit, si vous allez en Asie du Sud-Est bientôt et avez besoin de conseils, n’hésitez pas à me contacter ! Je vous réponds volontiers.
Nous avons dormi sur Soi Rubanttri, rue parallèle à Kao San Road et qui en est son extension si je puis dire. C’est animé, il y a des restaurants, bars, shops partout. Le paradis des touristes. Attendez-vous à vous faire demander si vous avez besoin d’un Tuk-tuk à chaque pas – dont soit dit en passant les prix sont plus chers dû au quartier fort touristique, allez les prendre un peu plus loin ! –. De nuit ils vous proposeront un arrêt au Ping-Pong show… A vous de voir, moi c’est hors de question. (Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le Ping-Pong Show, c’est un show impliquant des femmes peu vêtues ou pas du tout, je vous laisse imaginer le reste…) Tout ce qui se vend là-bas, sauf restaurants et hôtel (et encore) est à négocier absolument, comme partout en Asie du Sud-Est ! La plupart du temps, le prix est trois fois plus cher que ce qu’il ne vaut vraiment (et je parle de prix touristes, on ne va quand même pas demander de payer aussi peu cher qu’un local… On a les moyens de venir chez eux, nous).
Hormis notre vie nocturne, nous sommes allés visiter trois endroits plutôt chouettes. Deux sont dans la périphérie de Bangkok.
Le Flaoting Market
Vers la galerie.
Il faut que je commence par expliquer les conditions dans lesquelles nous étions : Nous sortions du train de nuit, dans lequel nous avons peu dormi. Nous ne pouvions pas checker-in avant 14h, nous nous sommes dit : « allez, allons-y ! ». J’avais personnellement déjà visité un Floating Market quand j’étais venue trois ans auparavant. Hé ben c’était pas le même !
D’abord, le chauffeur du Minivan – qui conduisait mal… Faut s’y faire ici si j’ai bien compris – nous a déposé au Train Market. Bien que bondé de touristes, c’était vraiment sympa. Les marchands posent leurs étalages au bord des rails et quand le train passe, ils les enlèvent à toute allure en ramenant leur bâche, puis les remettent en place. Je pensais que ce marché n’existait plus que pour les touristes, mais nous avons pu apercevoir plusieurs locaux venus y faire leur emplettes.
Ensuite, direction le « Floating Market ». Excusez les guillemets, mais le marché n’avait rien de flottant. Normalement, comme sur l’image qu’il vous montre à l’agence, le marché est censé être composé de bateaux qui vendent fruits, légumes, marchandises, habits. On y paye un bateau moteur (faut pas rêver non plus, ce n’est pas gratuit) qui nous fait faire le tour et s’arrête quand on veut acheter. Là, il y avait trois bateaux et demi accostés qui proposaient différents mets et le reste se passait sur les quais. Le niveau de l’eau était certes bien bas, mais en fin de journée, quand il a remonté, il n’y avait pas plus de bateaux pour autant. On l’avait un peu de travers je dois avouer, mais on a quand même sur tirer du bon temps de notre aventure. Nous avons notamment testé des friandises que nous ne connaissions pas : sucre de coco et gâteau chinois. Le premier était sucré au point de vous rendre diabétique en une morse, l’autre, supposé sucré, avait un goût de poisson. Nous avons bien rigolé et sommes allés nous payer un bon vieux jus de fruits frais pour faire passer tout ça.
La balade s’est finie par un tour en bateau – bah oui, quand même – pour aller voir les lucioles. Si jamais, j’ai mis une photo dans la galerie. Oui, c’est celle floue qui a l’air d’avoir de la poussière dessus, ben figurez-vous que ce sont des lucioles, et toc !
Le lendemain, après avoir pu dormir – Ô joie – nous sommes partis découvrir les temples d’Ayutthaya.
Ayutthaya
Vers la galerie.
Bon, là aussi, il faut que je vous raconte comment nous y sommes arrivés en presque 3 h… Le trajet est de 1h30 à 2h en van ou taxi et de 2h en train. Nous étions accompagné d’un ami que nous avions rencontré dans le train deux jours plus tôt.
J’y étais, là aussi, déjà allée et je pensais que le train était la meilleure solution pour y aller. Cela dit, n’ayant jamais testé les autres moyens de locomotion, j’ai bien voulu expérimenter. On avait le choix entre : le train, le taxi, le van d’agence touristique et le bus. Le temps que nous arrivions à savoir ce que chacun voulait, nous avons finalement choisi le bus. Direction donc le terminal des bus au nord de Bangkok, Mo Chit. Nous avons d’abord voulu négocier avec un taxi, mais aucun ne voulait mettre le compteur (plutôt fréquent quand on a une tête de touriste, d’autant plus quand on est proche de Kao San Road). Un tuk-tuk nous a alors dit ok. Nous montons. Une dizaine de minutes plus tard, il nous dépose au SykTrain – métro aérien –. Là, pas très contents de l’entourloupe (ou du quiproquo, c’est à choix), nous allons prendre le métro sans payer la totalité due au chauffeur (qui entre nous était abusive pour un si petit trajet). Nous essayons de comprendre comment payer le SkyTrain – qu’en monnaie, bon… – et finissons par monter dedans. Sauf que là aussi, l’arrêt n’est pas vraiment où nous voulions (soit au terminal des bus). Donc là, nous nous renseignons et prenons un bus public qui, lui, nous amène au terminal. Nous prenons un billet en van local direction Ayutthaya, mais c’était sans compter les nombreux arrêt en chemin – ben oui, un van local quoi – et un chauffeur qui conduisait comme s’il était en pleine course de formule 1 ! Et je n’exagère qu’à peine ! Je suis restée accrochée à mon siège l’heure et demie de trajet blanche et une goûte coulant doucement sur mon front. Je suis sortie en sueur de la bête d’acier… Je ne suis déjà pas très à l’aise dans les transports, imaginez dans celui-là. Mais nous étions à destination !
Il nous restait à négocier le tuk-tuk (oui parce que pour visiter Ayutthaya, c’est soit en tuk-tuk, soit à vélo et il n’y avait pas de vélo à portée de vue) et nous avons pu partir à la découverte des temples !
Le reste de la journée a été magnifique. D’ailleurs, et vous le verrez dans les photos, c’est de là que vient ma photo de site, oui, celle là haut avec la tête de Bouddha dans l’arbre ! Une de mes statues préférées ! Un réel plaisir que de la revoir. Pleine d’émotion (moi, pas la statue. Elle, elle est restée de marbre en me voyant, vous pensez bien…)
Nous avons fait la visite de quatre ou cinq temples, entre Bouddha d’or, Bouddhas couchés, temples/villages/tombeaux en ruine : magnifique ! Une jolie préparation à Angkor au Cambodge, que je visiterai dans peu de temps.
Nous sommes rentrés en prenant le train (ahah ! Je l’avais dit ! Hum…) et avons profité de notre dernière soirée ensemble, car mon ami partait le lendemain soir.
MBK
La dernière journée, shopping oblige, nous sommes allés dans l’immense centre commercial MBK. C’est énorme. Il y a plus de 7 étages. On y trouve de tout, du téléphones seconde main au collants de sport. Il y a de quoi manger à ne plus savoir ce que l’on veut prendre. C’était fort sympathique. Je n’ai pas fait beaucoup de shopping, budget à respecter oblige (il me reste encore plus de cinq mois quand même !)
Nous sommes ensuite retournés sur Kao San manger un dernier Pad Thaï, puis ce fut le moment des adieux. C’était drôlement chouette d’être accompagnée comme ça un temps. Ce qui fait le plus bizarre, c’est de ne pas trouver bizarre du tout de retrouver un ami à Bangkok, ou ailleurs dans le monde. Fou.
J’ai ensuite pris quelques jours à Bangkok dans le but de faire mes visas pour la suite. J’ai fini par n’en faire aucun… Je ferai celui du Vietnam au Cambodge et celui du Myanmar (Birmanie) sur internet. Le reste peut se faire à l’arrivée (c’est-à-dire Cambodge, Philippines et Népal).
Après quatre jours à remettre mes affaires et mon administratif en ordre, je suis partie direction le terminal de Mo Chit (oui, le même que pour Ayutthaya, mais là, je savais!) et j’ai pris un bus direction Siem Reap, ville aux abords d’Angkor, au Cambodge.