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Nouméa

Nouvelle-Calédonie

Suite aux trois semaines hivernales néo-zélandaises, me voilà arrivée dans l’hiver de Nouvelle-Calédonie. Enfin hiver, devrais-je écrire « hiver ». Les habitants y portent certes des liquettes le soir et se plaignent du froid – « on est tropicalisé nous, tu comprends ! », il fait quand même entre 20 et 25 degrés. Donc après la neige à Queenstown, j’ai plutôt chaud moi.

Pourquoi la Nouvelle-Calédonie ? Me demande-t-on. Non pour ses plages magnifiques, ni pour ses îles, ses mers bleues turquoises ou sa faune maritime foisonnante – un peu quand même, restons honnête -, mais bel et bien parce que ma famille de coeur, à défaut de lien sanguin, vit là-bas. C’est donc le coeur en joie que j’ai atterri à Nouméa (et ça rime). Ma tante – de coeur – m’y attendait et m’a ensuite emmenée retrouver son fils, mon cousin – de coeur – pour de sympathiques retrouvailles. Outre d’avoir profité d’une chambre à moi toute seule et d’un canapé pour me reposer, j’ai aussi visité les alentours (revisité pour être juste, c’est quand même la troisième fois que je mets les pieds en terre calédoniennes, même si la dernière remonte à plus de 15 ans…).

Nouméa

Ville centrale de la Grande Terre (la plus grande des îles, autrement nommée « caillou »), Nouméa est un peu éparse. Il y a un centre-ville où l’on y trouve quelques magasins entourant la place des cocotiers, plusieurs baies longeant la côte, dont la fameuse baie des citrons – nommée BD, restons branchés – où plusieurs bars se côtoient pour étancher la soif des passants. Plus loin, il y a la roche à la voile suivit de l’aquarium.

J’ai beaucoup aimé Nouméa, entre autres pour les souvenirs que j’y ai, mais je dois avoué que certains points m’ont un peu déçue, notamment le clivage entre les différentes ethnies. Il y a en trois distinctes : Les Kanaks, autochtones de Nouvelle-Calédonie, les Caldoches, européens installés depuis plusieurs génération et les Zoreilles, français fraichement arrivés. Et chacun reste bien dans son coin… Se mélanger ? Pourquoi faire ? J’ai la critique un peu dure à ce sujet, car j’avoue qu’en voyageant et de fait rencontrant beaucoup de personnes des différents pays, je ne comprends pas que nous n’essayons pas de vivre ensemble. Mais bon, certains diront que c’est mon côté princesse Disney, j’assume !

Lâché de requins

8Bien que je ne suis pas une grande fan des animaux en cage, on l’aura compris, j’ai été visité l’aquarium de Nouméa. Ce jour-là, l’entrée était gratuite si l’on amenait cinq objets recyclables. Pas mal comme encouragement à l’écologie dans un pays qui n’est pas encore très en avance sur ce point-là – ce n’est que mon avis –. Promotion qui a d’ailleurs rameuté la moitié des familles, il y avait presque plus d’enfants que de poissons. Clou du spectacle, au rocher à la voile : un relâché de bébés requins. Alors non ils ne sont pas dangereux, car ce sont des requins léopards, et oui, quand c’est bébé, ça ressemble juste à de gros têtards. Les enfants ne tenaient plus en place, ils étaient ravis. Après avoir échangé deux trois mots avec un des responsables, j’ai pu apprendre que les oeufs sont récoltés sur les récifs afin de les mettre à l’abri de toutes menaces, animaux comme bactéries. Ils les laissent éclore et les relâchent ensuite après quelques semaines. Une crainte de perturber ainsi l’écosystème ? Pas vraiment, les requins vivent en fonction de la nourriture disponible, ils s’autorégulent, selon mon interlocuteur. Petit détail en plus, on a même croisé la route d’un tricot rayé, serpent bien connu du coin, rayé blanc et noir ou jaune et noir.

Le reste du temps je me suis donc baladée à gauche à droite entre deux siestes et le week-end, ma tante m’amenait découvrir d’autres parties du caillou.

L’îlot Canard

22Bon, j’ai beau avoir cherché, pas un canard sur cet îlot, allez savoir ! A 5 minutes de bateau taxi de Nouméa, ce petit îlot offre plage, détente, snorkling et restauration à tous les plagistes. Un chouette petit endroit. Il y a un parcours sous l’eau à faire en masque et tuba qui est vraiment super, on y voit pas mal d’espèces de poissons comme de coraux.

Le parc des Grandes Fougères

Au nord de Nouméa, à environ deux heures de route, se trouve le parc des grandes fougères, où, comme son nom l’i5ndique, on peut y voir des grandes fougères. Le parc est grand et les balades à faire y sont très chouette. Ces arbres-fougères sont très beaux à voir. On a même eu la chance d’y croiser un Caggu, oiseau de Nouvelle-Calédonie qui ne sait pas volé.

Le parc de la Rivière Bleue

Oui, je sais, moi aussi ça m’a fait rire, une rivière c’est bleu de toute façon non ? Ben là il parait quelle est très bleue quand le soleil l’illumine. Malheureusement, le temps n’était pas avec nous, j’ai donc vu le parc de la rivière normalement bleue. Cela dit, là aussi il y a plein de chouettes balades à faire et il est possible de louer des vélos à l’entrée – ce que15 nous avons fait –. Un peu plus loin, il y a une de mes parties préférées de Nouvelle-Calédonie : la foret immergée. Des arbres qui baignent dans l’eau, c’est très beau. Nous y avons passé la journée et sommes retournés ensuite à la maison pour ne pas manquer l’apéro. Vous ai-je dit qu’en Nouvelle-Calédonie on boit souvent l’apéro ? Non ? Je suis sure que vous vous en doutiez..

Les chutes de la Madeleine

30Non loin de la rivière bleue, les chutes (enfin… la chute) de la Madeleine est une sympathique balade à faire le long de la rivière où se trouve la chute. Nous y avons passé une chouette après-midi, même si le temps n’était pas forcément de la partie. Nous avons eu la chance (peut-on vraiment parler de chance?) de voir une araignée de bonne taille dont le dessin de sa robe représentait une tête de mort – on y a pas touché ! –.

La semaine d’après, j’ai pris un petit vol interne direction l’île de Lifou.

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Puerto Madryn

Après une petite vingtaine d’heures de bus, j’arrive à Puerto Madryn. Déjà, l’air est plus frais, ce qui est vraiment bienvenu après les 30 degrés et des poussières de Buenos Aires. Puerto Madryn se situe au bord de l’océan Atlantique, au creux d’un golf où les baleines viennent montrer le bout de leur queue pendant une bonne partie de l’année (juin à décembre, environ, suivant les années).

Il paraîtrait même qu’on peut les voir depuis la ville pendant les mois de juillet-août. Pour ma part, j’ai dû aller jusqu’à la Península Valdés.

La Península Valdés

Pour y aller, il faut réserver un tour ou une voiture. Sur la carte, ça a beau être à côté, il faut bien compter 1h30 – 2h pour y aller (aaah, les distances en Amérique. Ca vous rationalise votre Genève – Paris. Sans parler du Genève – Lausanne). Il faut aussi payer l’entrée du parc – ARS$270 (20 CHF / 18.30 Euros) si je me souviens bien -.

Sur la Península Valdés, il est possible de voir des baleines (même de prendre un bateau pour aller les voir de plus près. Je me suis contentée de les voir depuis le bord de l’eau), des otaries et éléphants de mer, des orques si vous avez de la chance et des pingouins. Sur les terres, des lamas, des autruches, des tatous, des serpents et j’en passe. C’est beau, c’est plat, c’est parfois venteux, ça vaut le détour.

Cela dit, il y a d’autres endroits à découvrir autour de Puerto Madryn (avec dauphins et pingouins) mais je n’y suis pas allée.

Puerto Madryn

La ville est très sympathique. Par contre, petit avertissement si vous voulez vous faire une après-midi shopping, c’est foutu. Les horaires des magasins sont particuliers. Ils sont ouverts la matinée de 9h30 à 13h et de 17h à 21h par exemple. Et le soleil se couche plus tard aussi, c’est agréable (et plus on descend vers le sud, plus le soleil veille tard).

Pour réserver des tours pour la Península Valdés ou d’autres coins, vous pouvez aller chez une des nombreuses agences de voyage que l’on trouve partout en ville. Et si vous devez remplir votre après-midi shopping par autre chose, il y a la plage et une chouette balade à faire tout du long.

Après deux jours avec les baleines, direction El Calafate et le Perito Moreno.

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Retour à Genève pour quelques semaines

Chers lecteurs, chères lectrices,

J’ai pris un brin de retard dans mes articles dernièrement. Deux raisons à cela: la mauvaise wifi dans certains lieux ne me permettant pas la mise en ligne des photos. La deuxième est un peu plus douloureuse. J’ai appris il y a quelques jours le décès de mon père.

Je vais donc arrêter mon voyage pour deux à trois semaines afin de retourner à Genève et de faire mon deuil. Je profiterai de cette période pour mettre mes articles à jour, puis le blog reprendra fin janvier, lorsque le voyage reprendra.

D’ici-là, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année!