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Aujourd’hui, je rentre.

Aujourd’hui, je rentre.

Le 438 ème jours de voyage, le dernier. Le 17ème pays. Les dernières heures que j’ai devant moi me paraissent être aussi précieuses que chaque souffle. Je regarde les minutes défiler sans savoir si je dois courir dans Katmandou pour tout visiter ou rester assise là, à profiter.

L’enthousiasme de revoir les gens, qui m’habitait encore quelques jours avant, a complètement disparu sous une anxiété sourde. Ce n’est pas tant de retrouver les gens et leur projection de moi, ni de revenir dans cette société dont je ne me sens plus appartenir qui me font peur, mais probablement de devoir m’affronter moi-même dans un terrain rempli d’anciens repères et mécanismes.
Celle qui est partie il y a 14 mois n’est pas celle qui renvient aujourd’hui. Je suis pourtant toujours la même, je me sens juste mieux. J’ai vécu de nombreuses expériences et surtout rencontres qui m’ont permises d’évoluer et de grandir. 438 jours que je vis sans masques, sans projections, sans attentes. Juste moi. Juste qui je suis. Alors que j’ai passé de nombreuses années à chercher à m’aimer à travers les yeux de la société, il m’aura suffit d’un an pour y arriver sans le moindre effort.

Ce sont ces masques qui me font peur. Ces projections à soi et aux autres. Ces jugements constant que l’on s’impose pour je ne sais quelle raison, si ce n’est celle de correspondre aux stéréotypes d’une société exigeante. J’ai peur, par réflexe de survie ou d’intégration, de retomber dans la marmite les yeux fermés. Je ne veux plus passer mon temps à scanner et juger le look des autres, leur poids, taille, mensurations, comportement, intelligence, humour, histoires, tout ça pour me rassurer moi-même, pour me conforter dans le fait que je ne suis pas au bas de l’échelle du jeu social. Je ne veux plus chercher les compliments, ni les refuser d’ailleurs. Je ne veux plus que les mots de quelques uns puissent influencer ma journée en positif comme en négatif. Je ne veux plus me donner un genre, parce que j’aimerais que les autres me voient comme ci ou comme ça. Je ne veux plus apporter autant d’importance aux regards des autres. Je ne veux plus rien avoir à faire avec la compétition. J’aimerais pouvoir continuer à accepter les autres tels qui sont et rester bienveillante à leur égard. Je ne veux pas demander aux autres de changer. Chacun son chemin, ses expériences et surtout sa manière d’en apprendre quelque chose, qui suis-je pour juger ça de toute façon ? J’ai eu la chance d’apprendre beaucoup sur moi et sur les autres pendant ma vie et surtout pendant ce voyage. J’aimerais pouvoir continuer à dire merci au lieu de pardon.

Je pourrais écrire un discours tel qu’on en voit à la télé sur la paix dans le monde et l’entraide, mais je ne le ferai pas. Non pas que je ne le souhaite pas, mais parce que les seuls changements que je peux apporter viendront de moi.

Je prends l’avion ce soir et j’arrive demain matin, 24 décembre, à Genève. Je reviens dans cette société qui m’a donné tant de mal auparavant et je suis curieuse de voir ce que ma version 2.0 en fera. Oui j’ai peur, mais je suis confiante aussi. J’ai grandi et c’est un acquis. La seule chose sûre que me réconforte à l’heure actuelle est de savoir que je repartirai. De savoir que la vie continuera à être remplie de rencontres, dures comme magnifiques. Que je resterai tant que je peux celle que je me suis surprise à aimer ces derniers mois. Ce voyage se termine peut-être aujourd’hui, mais une bien plus belle aventure vient de commencer.

Un dernier message aux amis que j’ai eu la chance de rencontrer en route : ne m’attendez pas, car je reviendrai.

Les bobos en voyage

Tomber malade lors de mon tour du monde, c’est arrivé plusieurs fois. Il faut bien sur une période de plus de 365 jours!

*IMPORTANT* Je n’appartiens en aucun cas au monde médical, il est donc préférable de s’adresser à un médecin plutôt que de suivre mes conseils à la lettre !

Les huiles essentielles à prendre en voyage. Lire l’article.
N’oubliez pas de mettre vos vaccins à jour! Lire l’article.
Parlons peu, parlons bien, parlons caca. Lire l’article.
L’épilation en voyage. Lire l’article.

Les petits bobos auxquels il faut vous attendre :

 

  • La Tourista

    Diarrhée bien connue du voyageur, elle peut vite devenir un problème. Elle dure parfois une journée, parfois bien plus.

    Les Effets : diarrhée persistante et déshydratation.

    Se soigner : Attendre que ça passe en buvant des boissons à électrolytes à petites gorgées. Evitez de manger fruits, légumes crus et plats épicés. Certains prennent un anti-diarrhéique, mais je n’en suis pas fan. Si la tourista persiste, allez consulter! Une bactérie peut s’être logée dans votre organisme.

    Prévenir : Une petite cure de probiotiques avant de partir ou en début de voyage. Quand vous voyez que vos selles commencent à être molles, éviter de manger des plats crus ou épicés. Les bananes, pommes de terre et le riz seront toujours vos alliez.

En savoir plus sur la caca? Lisez: parlons peu, parlons bien, parlons caca.

 

  • La bronchite chronique

    Bien connue du voyageur, le bronchite arrive dans les pays chauds à cause d’une principale raison : l’air conditionné! Déjà qu’on en est pas tous fan, de l’air conditionné, et qu’elle peut vite créer des guerres de dortoirs (entre ceux qui la veulent à 16° – alors qu’il fait 35° dehors – et ceux qui la préfère à 25°), en plus il faut qu’elle vous crache toutes sortes de bactéries à la face!

    Les effets : Je suis personnellement assez sensibles à ces satanées bactéries et me retrouve fréquemment avec la gorge prise… La plupart du temps, je tousse juste pendant des semaines, sans trop de douleur. Sauf LA fois où j’ai eu le grand plaisir (notez le sarcasme) de me trouver clouée au fond du lit à Ushuaïa.

    Se soignez : Baume du Tigre à étaler sur la poitrine, le dos et sous les narines et de la patience. Je ne suis pas une grande fan de médicament, donc j’évite d’en prendre autant que possible. A moins que ça tourne vinaigre et qu’il faille aller voir un docteur, mais ça, c’est à vous de juger en temps et en heure. Si la bronchite persiste et s’aggrave, allez consulter, vous ne voudriez pas que cela tourne en pneumonie ou Dieu sais-je.

    Prévenir : Portez un masque de chirurgien (oui, comme dans Grey’s Anatomy) ou équivalent dans les transports (bus, avion, mini-van) et si nécessaire dans les dortoirs. Si vous avez les bronches particulièrement sensibles et comptez vous rendre dans des villes fortement polluées ou poussiéreuses, il peut être utile de le porter là aussi. On en trouve facilement en pharmacie. La prise fréquente de thé chaud au miel, citron, gingembre, sauge, thym aux vertus aseptisantes est aussi à recommander.

  • Pityriasis Versicolor

    Alors oui, dit comme ça, on dirait un nom de dinosaure. Mais que nenni, ceci est un champignon indolore qui se sur-développe suite à une forte humidité ou chaleur. Je dois avouer ne pas avoir tout compris quand à sa vraie nature. Certains disent qu’il s’attrape au bord des piscines et plages, d’autres qu’il se développe simplement depuis notre propre peau. Mais tout le monde semble d’accord de dire qu’il apparaît particulièrement dans les pays à forte chaleur et humidité. Bref, il n’est pas dangereux en soi.

    Les effets : Ce fungi laisse des taches blanches sur la peau, particulièrement sur le haut du dos. Il se situe également sur la crane.

    Se soigner : Toute personne sensée vous dira d’aller consulter. Mais suivant où vous êtes, ce n’est pas évident. Il existe un shampoing et/ou une crème (kétoconazole, peut provoquer une éventuelle chute de cheveux) contre cette forme de champignon. Aussi, pensez à jeter tout vos pains de shampoings/savons si vous en avez, afin de ne prendre aucun risque.

    Prévenir : J’avoue ne pas savoir s’il a quelconque manière de s’en prévenir. Néanmoins, si malgré le shampoing les taches persistes, allez consulter! D’autres maladies de la peau peuvent avoir les mêmes symptômes.

  • Les mycoses

    Quitte à parler champignon, parlons mycoses. J’ai eu de la chance de ne pas en avoir durant mon voyage, car elles peuvent transformer votre vie en enfer. Il en existe différentes sortes, de la peau, etc, mais parlons ici de celles qui touches les parties génitales.

    Les effets : fortes démangeaisons au niveau des parties intimes. Elles peuvent aussi provoquer des pertes malodorantes. Je ne sais pas comment elle se traduit chez les hommes, mais je sais qu’ils en sont porteurs également.

    Se soignez : Allez consulter. Un gynécologue vous prescrira une crème et des ovules comme traitement sur quelques jours. Aussi, pensez à nettoyer tout votre linge et particulièrement vos sous-vêtements à forte température.

    Prévenir : Pas de relation sexuelle non protégées! Pour certains cela va de soi, mais je peux vous dire que ce n’est pas encore un réflexe pour un grand nombre de personnes. Evitez au possible de vous assoir sur les toilettes publiques. Les mycoses s’attrapent aussi à la piscine etc, mais là, je ne saurais comment éviter de les attraper.
    Si votre entrejambe commence à vous démanger, vous pouvez aussi utiliser une gousse d’ail. Antibactérien et fongicide, l’ail prévient les mycoses de manière assez efficace. Prenez une gousse d’ail, enlever la fine pellicule, mettez l’ail dans une compresse si vous pouvez (afin d’éviter une éventuelle irritation) et insérez-la dans votre vagin pour la nuit. A répéter au besoin. D’autres usent aussi du bicarbonate de soude, bon antifongique pour ce type de levures, mais je n’ai personnellement jamais essayé.

  • Les poux

    Je n’en ai pas eu non plus, mais avoir le cuir chevelu qui gratte après un voyage en avion/train/bus/bateau est souvent inquiétant.

    Les Effets : Cuir chevelu qui démange.

    Se soignez : Les médecins prescrivent souvent shampoing, peigne et produits.

    Prévenir : Personnellement, j’utilise de l’huile, du vinaigre et/ou du bicarbonate (séparément!). En voyage, j’utilise surtout le bicarbonate, plus facilement transportable. Je saupoudre le cuir chevelu et laisse reposer quelques heures (même procédure avec le vinaigre), je rince, puis je mets une bonne couche d’huile sur le cuir chevelu. Le must est de se brosser les cheveux avec un peigne anti-poux afin que les lentes se décrochent et glissent, mais on ne pense pas souvent à en prendre un en voyage. Cela dit, c’est un mal commun, on doit pouvoir en trouver dans les pharmacie du monde entier. Ensuite je rince et fais plusieurs shampoing afin d’enlever l’excédent d’huile. Je répète dans les jours suivant au besoin.
    Dans les transports, vous pouvez toujours prendre votre écharpe pour la mettre sous votre tête, mais je ne sais pas à quel point c’est efficace.

  • Les punaises de lit

    Quitte à rester dans les parasites, n’oublions pas de mentionner les punaises de lit, fléau international.

    Les effets: petites bêtes qui logent dans les lits et les plinthes, elles vous dévorent pendant la nuit en laissant des boutons et plaques rouges. Vive les démangeaisons!

    Se soignez: Aller consulter pour ce qui est de votre peau. Quant à vos affaires, nettoyage à haute température. Des entreprises sont spécialisées dans les punaises de lit et s’occupent de congeler vos affaires, ce qui n’est pas super pratique à réaliser en voyage.

    Prévenir: Quand on arrive dans une auberge/hôtel, toujours vérifier les coins du matelas, ainsi que l’oreiller. Si un flopée de petits points noirs se retrouvent dans les bordures des tissus, changer de chambre, voire changer d’hôtel.

  • La malaria et la dengue

    Je ne vais pas m’avancer dans des descriptions de ces deux maladies, car il est essentiel d’aller consulter avant de partir et de se renseigner. Les prescriptions changent suivant vos pays. Par exemple, je n’ai pas eu besoin de prendre un traitement préventif contre la malaria (que mon médecin préconisait seulement pour l’Afrique), alors que les Français que j’ai croisés en Asie du Sud-Est prenaient ce traitement, qui n’est pas des plus légers.
    Tout ce que je peux vous dire, c’est: Prenez de l’anti-moustique avec vous et mettez-en!

  •  Les IST

    Je ne vais pas vous décrire toutes les IST (infections sexuellement transmissibles) qui existent, mais elles ont toutes un point commun : en guérir peut être compliqué voir actuellement impossible. Elles ont toutes la même manière de s’en prévenir : PAS DE SEXE SANS PROTECTION ! Et par protection j’entends évidemment le préservatif, mais ce dernier ne protège pas pendant certains préliminaires ! DONC PAS DE FELLATION, CUNNILINGUS ou autre impliquant le toucher entre une bouche et/ou une partie génitale. Une chlamydia par exemple se propage très facilement et est donc vite attrapée! Je dis ça pour votre bien, mais vous serez aussi responsable si vous transmettez une maladie à quelqu’un!

  • Plaies

    On peut voir beaucoup de touristes avec des plaies ci et là, la plupart du temps dues à un accident de scooter! Par pitié, si vous louez un scooter dans un pays où les routes ne sont pas aussi lisses que dans votre pays, ROULEZ LENTEMENT ET PRUDEMMENT! Mettez un casque et habillez-vous avec manches et pantalons longs! Aussi, si vous n’avez pas votre permis, ne louer pas de véhicule! Le feriez-vous chez vous ?

Cet article a été rédigé avec l’aide et la participation de Jessica, grand amour amical de ma vie, infirmière et qui a voyagé avec moi au Myanmar et aux Philippines.

Les huiles essentielles à prendre en voyage. Lire l’article.
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Les huiles essentielles à prendre avec soi

Les huiles essentielles

Parmi les indispensables à mettre dans son sac, certaines huiles essentielles (HE) sont des must have! Que ce soit pour les piqures de moustiques ou autres insectes, pour les cicatrices, comme anti-moustique, pour un coup de soleil, pour soulager des maux d’estomac, etc.

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Les bobos du voyageur. Lire l’article.

Voici celles que j’ai prises avec moi :

HE de lavande aspic :

Pratique comme anti-moustique, pour soigner un coup de soleil, pour faire fuir certains insectes ou comme lotion. Elle est efficace sur des cicatrices, brulures, plaies. Elle est aussi fongicide et possède des vertus antivirales relativement bonnes.

Pour les coups de soleil et les piqures d’insectes, je la mélange avec de l’huile de noyau d’abricot et l’étale sur les zones concernées. Sinon, en spray mélangée avec de l’eau pour les lits et/ou habits
En Asie, il m’arrive souvent d’avoir des réactions suite à l’épilation, je mets de la lavande ou de l’arbre à thé sur la peau irritée. Lire: l’épilation en voyage.

HE d’eucalyptus :

Utile aussi pour faire fuir les insectes, désodoriser certains espaces, elle est aussi efficace en inhalation lors de refroidissement, de toux, etc.

HE d’hélichryse (ou immortelle)

Si je devais en choisir une, je choisirais celle-là! L’hélichryse soigne beaucoup de petite chose, bleus, contusions, etc. Elle fonctionne bien sur les hématomes et permet de les résorber facilement. Mettez-la sur une cicatrice pour qu’elle ne laisse pas de trace, sur un bouton de moustique pour que la peau rejette le venin, sur un bouton d’acné aussi. De préférence mélangée avec une base d’huile, mais je l’applique aussi directement. A inhaler aussi lors d’anxiété ou d’angoisse.
Ce n’est pas contre pas une HE évidente à trouver et elle est plus chère que la moyenne. Sinon se contenter de la lavande aspic (voir plus haut).

HE de menthe

Mon deuxième must have. Je l’utilise en spray comme désodorisant (je me suis lassée de l’eucalyptus), elle est aussi très efficace en inhalation quand on a le mal des transports. Souffrant de gastrite chronique, j’en mets une goutte sur une cuillère de miel ou de sucre avec une goutte d’HE de gingembre pour calmer le mal d’estomac.

HE de gingembre

Je l’ai surtout prise pour mes mots d’estomac, voir HE de menthe, mais elle est aussi utile contre le chute des cheveux – que je perds en nombre depuis que je voyage en Asie, chaleur et humidité obligent –.

Si je devais changer une de ces huiles, je remplacerai l’eucalyptus par une HE de lemongrass, très utile contre les moustiques aussi et/ou une HE d’arbre à thé (tea tree) très bon antiseptique, antifongique, etc.

Article écrit en collaboration avec Jessica Lozeron, amie proche qui a voyagé avec moi pendant deux mois.

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Parlons épilation 

Parlons épilation

Bon, en qualité de femme, il me faut quand même aborder l’épilation en voyage ! Ce n’est pas toujours évident. Les poils, chose immuable à moins qu’on ait eu recours à la technologie, poussent et poussent et repoussent sans se fatiguer… (Contrairement aux règles qui peuvent voir leur cycle perturbé et les intestins… n’en parlons pas tout de suite… mais ça viendra, promis !)

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Les solutions possibles :

  • Le rasoir

    Avantages : Un must have, même juste en complément d’une autre solution. La repousse n’est pas des plus glamour, mais au moins ça prend 5 minutes sous la douche et vous êtes prêtes (prêts également cela dit) à aller vous dorer la pilule sur la plage.

    Inconvénients : Peut générer des poils incarnés ou des repousses sous-cutanées pas toujours marrantes. Dans la précipitation, peut devenir un engin dangereux! Et son utilisation est à répéter plusieurs fois par semaine.

  • L’épilateur électrique (la solution que j’ai choisie)

    Avantages : Facilement transportable, il a le mérite d’épiler le poil pour plusieurs jours (ou semaines) contrairement au rasoir. Aussi, et cela dépend de votre type de peau, il peut éviter les gros poils incarnés sur les zones de peau molle : au maillot ou sous les aisselles (problème que j’ai personnellement avec le rasage).

    Inconvénients : Il faut une prise électrique, à moins que vous en ayez un qui se recharge. De plus en dortoir, c’est pas toujours la grande classe, surtout quand la salle de bain est constituée de plusieurs douches et que la seule prise électrique est dans la partie commune. Mais bon, on assume, y a pas de raison d’être gênés/ées. Faut se dire au pire que ce sont des gens qu’on ne reverra pas de ci-tôt.

    Note : Par contre, suivant les pays, prenez une lotion (pas trop grasse pour éviter les boutons) et/ou des huiles essentielles antiseptiques pour éviter les rashs de peaux. En Asie, que je me rase ou m’épile, j’ai les mollets couverts de boutons rouges et c’est probablement dû à toute la poussière et la chaleur. Donc un petit coup d’huile essentielle de lavande ou d’arbre à thé, mélangé avec un peu de lotion si vous y êtes sensible, et ça va déjà mieux. Aussi, j’utilise beaucoup de jus de citron (ça pique un peu) et/ou d’Aloé Vera (qu’on trouve facilement dans tous les pays au naturel, suffit juste de couper un bout de la plante et d’en extraire le gel). Le premier est antiseptique et le second aide à la cicatrisation et hydrate sans graisser. Le top !

  • La pince à épiler

    Avantages : Must have également, sert aussi à vous enlever les échardes, dards, etc. Pratique pour garder des sourcils plus ou moins corrects, enlever les deux trois poils de nez, de moustache ou d’orteils (beaucoup plus en ont que ce qu’on veut bien laisser paraître) et les quelques poils incarnés persistants (tout en essayant d’éviter de se faire des cicatrices, hein!)

    Inconvénients : Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas la patience de m’épiler les mollets avec ce petit outil… Même si un an de voyage vous permet de prendre le temps de vivre, faut pas pousser non plus! (contrairement aux poils…)

  • La cire froide

    Avantages : les bandes peuvent se transporter facilement dans le backpack et est une alternative à l’épilateur électrique (moins de bactéries susceptibles de vous rougir la peau, mais suffit de bien laver après).

    Inconvénients : Si la température extérieure dépasse les 30 degrés, la cire ne se solidifie pas assez et l’épilation devient difficile et suivant quoi douloureuse. La moitié de la bande vous reste sur les jambes. De même pour les mini-bandes maillot/visages/aisselles.

  • La cire chaude

    Avantages : la meilleure solution pour une peau douce et sans (trop) de poils incarnés (même si cela dépend de votre type de peau).

    Inconvénients : Allez transporter votre pot de cire dans le sac… et allez trouver un micro onde ou bain marrie pour la faire chauffer. Lourd, compliqué et risque de couler. Par contre, si vous avez ces fameux applicateurs de cire, ça peut devenir envisageable, mais ça reste tout de même un brin compliqué. Imaginez le faire chauffer pendant 30 minutes en dortoir, puis vous arrachez vos bandes en en mettant partout (ou vous n’êtes peut-être pas aussi gauche que moi)…

  • Se faire épiler sur place

    Avantages : vous n’avez qu’à laisser la dame (ou le monsieur) faire, serrer les dents un coup et une heure plus tard, vous êtes au top. En Asie (et en Amérique du Sud probablement aussi, mais je n’ai pas testé), on trouve des salons corrects et on paye beaucoup moins chers que dans les pays occidentaux.

    Inconvénients : Suivant les pays, pas facile de trouver un salon. En Amérique du Sud par exemple, je n’en ai trouvé qu’un ou deux (mais je n’ai pas vraiment chercher non plus). En Asie par contre, quasiment tous les salons de massage proposent aujourd’hui l’épilation dans leurs soins.

    J’ai souvent entendu dire : « se faire épiler en Asie? T’es folle? Ils aiment garder leurs poils, ils ne savent pas comment faire! »
    C’est sans compter sur le fait que, de un, la culture de la peau glabre s’étend aussi jusqu’en Asie (bien qu’ici ils sont drôlement moins jugeant que les occidentaux quant aux jambes féminines poilues et ils ont bien raison! C’est plutôt agréable à vivre entre nous) et de deux, tout s’apprend! Les bons salons forment leurs employés, comme partout ailleurs. Ayant testé l’épilation en Asie (Bangkok, Thaïlande et Nha Trang, Vietnam) je peux vous dire que c’est tip-top nickel! J’ai essayé aussi en Indonésie, moins top, mais j’en ai rencontré des bien pires en Europe.

  • L’épilation définitive

    Avantages : on en rêve tou(te)s.

    Inconvénients : Couteux et il faut s’y prévoir bieeeeeeen à l’avance. Si vous pensez le faire faire en voyage, il faut prévoir de rester au même endroit un petit moment, c’est toujours compliqué de changer de praticien entre deux et pas d’exposition au soleil le mois qui suit (au minimum). Oh, et il ne faut pas avoir la peau bronzée… Oh bummer!

  • S’en câlisser et les laisser libres de vivre

    Avantages : on ne s’embête plus, on renoue avec notre nature première et on fait un gros doigt d’honneur à la société et ses stéréotypes imposés.

    Inconvénients : on a beau lutter contre, les stéréotypes sont malheureusement bien encrés et nombre d’entre nous se trouve « moches », « peu sensuelles » ou « pas du tout sexy » avec des poils (mal qu’on pourrait également mettre au masculin). On les trouve « dégueulasses », « grossiers », etc. Ca prend souvent pas mal de temps avant de lâcher prise. Ils sont à tel point ancrés que quand enfin on se dit « allez, c’est bon, j’m’en fou! », on croise une personne qui nous plaît, qui nous sourit, et là on file sous la douche raser tout ce beau lâcher prise.

    Mais bon, c’est après plus d’une année de voyage que je commence enfin à réellement lâcher prise. Le plus dur n’était pas de gérer le regard des autres, mais le mien propre. Même si je me sens encore plus confortable avec les jambes, aisselles et maillot lissent que poilus, je ne trouve plus ça « moche » et ça ne me dérange plus du tout. C’est dire, avant je n’osais même pas mettre un short si j’étais mal épilée, aujourd’hui je n’ai plus aucun problème. Les semaines de trek ont bien aidé faut avouer. Pis si ça dérange des gens, ils n’ont qu’à regarder ailleurs.
    Note personnelle: c’est marrant, mais c’est surtout les touristes occidentaux qui sont inconfortables avec ça, les expats ou locaux s’en préoccupent que peu et vous trouvent tout aussi séduisant/e.

    Par contre, je pense que chacune et chacun devrait faire comme bon lui semble. L’important n’est pas ce que les autres pensent, l’important est votre propre bien être. Envoyez en l’air les stéréotypes si vous le souhaitez et si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, c’est aussi ça, la vie. (Tant que vous laissez les autres vivres aussi poilus qu’ils veulent l’être ou imberbes, cela va dans les deux sens).

Maintenant qu’on a parlé épilation, je vous laisse découvrir les autres articles abordant des sujets essentiels: les bobos du voyageur, le caca, les vaccins ou encore les huiles essentielles  à prendre avec soi.

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