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Les huiles essentielles à prendre avec soi

Les huiles essentielles

Parmi les indispensables à mettre dans son sac, certaines huiles essentielles (HE) sont des must have! Que ce soit pour les piqures de moustiques ou autres insectes, pour les cicatrices, comme anti-moustique, pour un coup de soleil, pour soulager des maux d’estomac, etc.

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Voici celles que j’ai prises avec moi :

HE de lavande aspic :

Pratique comme anti-moustique, pour soigner un coup de soleil, pour faire fuir certains insectes ou comme lotion. Elle est efficace sur des cicatrices, brulures, plaies. Elle est aussi fongicide et possède des vertus antivirales relativement bonnes.

Pour les coups de soleil et les piqures d’insectes, je la mélange avec de l’huile de noyau d’abricot et l’étale sur les zones concernées. Sinon, en spray mélangée avec de l’eau pour les lits et/ou habits
En Asie, il m’arrive souvent d’avoir des réactions suite à l’épilation, je mets de la lavande ou de l’arbre à thé sur la peau irritée. Lire: l’épilation en voyage.

HE d’eucalyptus :

Utile aussi pour faire fuir les insectes, désodoriser certains espaces, elle est aussi efficace en inhalation lors de refroidissement, de toux, etc.

HE d’hélichryse (ou immortelle)

Si je devais en choisir une, je choisirais celle-là! L’hélichryse soigne beaucoup de petite chose, bleus, contusions, etc. Elle fonctionne bien sur les hématomes et permet de les résorber facilement. Mettez-la sur une cicatrice pour qu’elle ne laisse pas de trace, sur un bouton de moustique pour que la peau rejette le venin, sur un bouton d’acné aussi. De préférence mélangée avec une base d’huile, mais je l’applique aussi directement. A inhaler aussi lors d’anxiété ou d’angoisse.
Ce n’est pas contre pas une HE évidente à trouver et elle est plus chère que la moyenne. Sinon se contenter de la lavande aspic (voir plus haut).

HE de menthe

Mon deuxième must have. Je l’utilise en spray comme désodorisant (je me suis lassée de l’eucalyptus), elle est aussi très efficace en inhalation quand on a le mal des transports. Souffrant de gastrite chronique, j’en mets une goutte sur une cuillère de miel ou de sucre avec une goutte d’HE de gingembre pour calmer le mal d’estomac.

HE de gingembre

Je l’ai surtout prise pour mes mots d’estomac, voir HE de menthe, mais elle est aussi utile contre le chute des cheveux – que je perds en nombre depuis que je voyage en Asie, chaleur et humidité obligent –.

Si je devais changer une de ces huiles, je remplacerai l’eucalyptus par une HE de lemongrass, très utile contre les moustiques aussi et/ou une HE d’arbre à thé (tea tree) très bon antiseptique, antifongique, etc.

Article écrit en collaboration avec Jessica Lozeron, amie proche qui a voyagé avec moi pendant deux mois.

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Parlons épilation 

Parlons épilation

Bon, en qualité de femme, il me faut quand même aborder l’épilation en voyage ! Ce n’est pas toujours évident. Les poils, chose immuable à moins qu’on ait eu recours à la technologie, poussent et poussent et repoussent sans se fatiguer… (Contrairement aux règles qui peuvent voir leur cycle perturbé et les intestins… n’en parlons pas tout de suite… mais ça viendra, promis !)

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Les solutions possibles :

  • Le rasoir

    Avantages : Un must have, même juste en complément d’une autre solution. La repousse n’est pas des plus glamour, mais au moins ça prend 5 minutes sous la douche et vous êtes prêtes (prêts également cela dit) à aller vous dorer la pilule sur la plage.

    Inconvénients : Peut générer des poils incarnés ou des repousses sous-cutanées pas toujours marrantes. Dans la précipitation, peut devenir un engin dangereux! Et son utilisation est à répéter plusieurs fois par semaine.

  • L’épilateur électrique (la solution que j’ai choisie)

    Avantages : Facilement transportable, il a le mérite d’épiler le poil pour plusieurs jours (ou semaines) contrairement au rasoir. Aussi, et cela dépend de votre type de peau, il peut éviter les gros poils incarnés sur les zones de peau molle : au maillot ou sous les aisselles (problème que j’ai personnellement avec le rasage).

    Inconvénients : Il faut une prise électrique, à moins que vous en ayez un qui se recharge. De plus en dortoir, c’est pas toujours la grande classe, surtout quand la salle de bain est constituée de plusieurs douches et que la seule prise électrique est dans la partie commune. Mais bon, on assume, y a pas de raison d’être gênés/ées. Faut se dire au pire que ce sont des gens qu’on ne reverra pas de ci-tôt.

    Note : Par contre, suivant les pays, prenez une lotion (pas trop grasse pour éviter les boutons) et/ou des huiles essentielles antiseptiques pour éviter les rashs de peaux. En Asie, que je me rase ou m’épile, j’ai les mollets couverts de boutons rouges et c’est probablement dû à toute la poussière et la chaleur. Donc un petit coup d’huile essentielle de lavande ou d’arbre à thé, mélangé avec un peu de lotion si vous y êtes sensible, et ça va déjà mieux. Aussi, j’utilise beaucoup de jus de citron (ça pique un peu) et/ou d’Aloé Vera (qu’on trouve facilement dans tous les pays au naturel, suffit juste de couper un bout de la plante et d’en extraire le gel). Le premier est antiseptique et le second aide à la cicatrisation et hydrate sans graisser. Le top !

  • La pince à épiler

    Avantages : Must have également, sert aussi à vous enlever les échardes, dards, etc. Pratique pour garder des sourcils plus ou moins corrects, enlever les deux trois poils de nez, de moustache ou d’orteils (beaucoup plus en ont que ce qu’on veut bien laisser paraître) et les quelques poils incarnés persistants (tout en essayant d’éviter de se faire des cicatrices, hein!)

    Inconvénients : Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas la patience de m’épiler les mollets avec ce petit outil… Même si un an de voyage vous permet de prendre le temps de vivre, faut pas pousser non plus! (contrairement aux poils…)

  • La cire froide

    Avantages : les bandes peuvent se transporter facilement dans le backpack et est une alternative à l’épilateur électrique (moins de bactéries susceptibles de vous rougir la peau, mais suffit de bien laver après).

    Inconvénients : Si la température extérieure dépasse les 30 degrés, la cire ne se solidifie pas assez et l’épilation devient difficile et suivant quoi douloureuse. La moitié de la bande vous reste sur les jambes. De même pour les mini-bandes maillot/visages/aisselles.

  • La cire chaude

    Avantages : la meilleure solution pour une peau douce et sans (trop) de poils incarnés (même si cela dépend de votre type de peau).

    Inconvénients : Allez transporter votre pot de cire dans le sac… et allez trouver un micro onde ou bain marrie pour la faire chauffer. Lourd, compliqué et risque de couler. Par contre, si vous avez ces fameux applicateurs de cire, ça peut devenir envisageable, mais ça reste tout de même un brin compliqué. Imaginez le faire chauffer pendant 30 minutes en dortoir, puis vous arrachez vos bandes en en mettant partout (ou vous n’êtes peut-être pas aussi gauche que moi)…

  • Se faire épiler sur place

    Avantages : vous n’avez qu’à laisser la dame (ou le monsieur) faire, serrer les dents un coup et une heure plus tard, vous êtes au top. En Asie (et en Amérique du Sud probablement aussi, mais je n’ai pas testé), on trouve des salons corrects et on paye beaucoup moins chers que dans les pays occidentaux.

    Inconvénients : Suivant les pays, pas facile de trouver un salon. En Amérique du Sud par exemple, je n’en ai trouvé qu’un ou deux (mais je n’ai pas vraiment chercher non plus). En Asie par contre, quasiment tous les salons de massage proposent aujourd’hui l’épilation dans leurs soins.

    J’ai souvent entendu dire : « se faire épiler en Asie? T’es folle? Ils aiment garder leurs poils, ils ne savent pas comment faire! »
    C’est sans compter sur le fait que, de un, la culture de la peau glabre s’étend aussi jusqu’en Asie (bien qu’ici ils sont drôlement moins jugeant que les occidentaux quant aux jambes féminines poilues et ils ont bien raison! C’est plutôt agréable à vivre entre nous) et de deux, tout s’apprend! Les bons salons forment leurs employés, comme partout ailleurs. Ayant testé l’épilation en Asie (Bangkok, Thaïlande et Nha Trang, Vietnam) je peux vous dire que c’est tip-top nickel! J’ai essayé aussi en Indonésie, moins top, mais j’en ai rencontré des bien pires en Europe.

  • L’épilation définitive

    Avantages : on en rêve tou(te)s.

    Inconvénients : Couteux et il faut s’y prévoir bieeeeeeen à l’avance. Si vous pensez le faire faire en voyage, il faut prévoir de rester au même endroit un petit moment, c’est toujours compliqué de changer de praticien entre deux et pas d’exposition au soleil le mois qui suit (au minimum). Oh, et il ne faut pas avoir la peau bronzée… Oh bummer!

  • S’en câlisser et les laisser libres de vivre

    Avantages : on ne s’embête plus, on renoue avec notre nature première et on fait un gros doigt d’honneur à la société et ses stéréotypes imposés.

    Inconvénients : on a beau lutter contre, les stéréotypes sont malheureusement bien encrés et nombre d’entre nous se trouve « moches », « peu sensuelles » ou « pas du tout sexy » avec des poils (mal qu’on pourrait également mettre au masculin). On les trouve « dégueulasses », « grossiers », etc. Ca prend souvent pas mal de temps avant de lâcher prise. Ils sont à tel point ancrés que quand enfin on se dit « allez, c’est bon, j’m’en fou! », on croise une personne qui nous plaît, qui nous sourit, et là on file sous la douche raser tout ce beau lâcher prise.

    Mais bon, c’est après plus d’une année de voyage que je commence enfin à réellement lâcher prise. Le plus dur n’était pas de gérer le regard des autres, mais le mien propre. Même si je me sens encore plus confortable avec les jambes, aisselles et maillot lissent que poilus, je ne trouve plus ça « moche » et ça ne me dérange plus du tout. C’est dire, avant je n’osais même pas mettre un short si j’étais mal épilée, aujourd’hui je n’ai plus aucun problème. Les semaines de trek ont bien aidé faut avouer. Pis si ça dérange des gens, ils n’ont qu’à regarder ailleurs.
    Note personnelle: c’est marrant, mais c’est surtout les touristes occidentaux qui sont inconfortables avec ça, les expats ou locaux s’en préoccupent que peu et vous trouvent tout aussi séduisant/e.

    Par contre, je pense que chacune et chacun devrait faire comme bon lui semble. L’important n’est pas ce que les autres pensent, l’important est votre propre bien être. Envoyez en l’air les stéréotypes si vous le souhaitez et si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, c’est aussi ça, la vie. (Tant que vous laissez les autres vivres aussi poilus qu’ils veulent l’être ou imberbes, cela va dans les deux sens).

Maintenant qu’on a parlé épilation, je vous laisse découvrir les autres articles abordant des sujets essentiels: les bobos du voyageur, le caca, les vaccins ou encore les huiles essentielles  à prendre avec soi.

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Kalaw – Inle trek

Kalaw

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Contrairement à ce qu’on nous avait dit, le bus que nous avons pris n’était pas du tout confortable, les sièges serrés et la musique ou le son TV à fond pendant la majeur partie de la nuit… Sans oublier de mentionner les rideaux de grand-mère faisant office de décoration (quoique ce côté-là m’a fait personnellement bien rire). Aussi, au lieu d’arriver à 4-5 heures du matin comme annoncé, nous sommes arrivées à 2h… J’avoue que d’habitude nous sommes contentes quand le trajet prend moins de temps que prévu, mais pas vraiment en pleine nuit…

Heureusement, nous avions averti l’hôtel de notre arrivée matinale (normalement 4 heures donc) et le gérant, sûrement au courant des réels horaires, nous attendait à 2 heures du matin au portail de l’établissement. Aussi, il nous a tout de suite installées dans une chambre sans nous compter un supplément (vu que le nuit réservée était celle du lendemain). Un type adorable et vraiment gentil. Le nom de l’hôtel : Mya Sabai Inn.

Pour ce qui est de la température, j’étais aux anges car il faisait frais (genre entre 20 et 25°) ! Après des mois à 35°, j’avais froid mais étais juste contente de pouvoir mettre un pull (un léger, on s’entend, mais un pull quand même ! Oui, je sais, certains me traiteront de folle. Soit. M’en fiche, j’étais contente!)

Le trek

Nous sommes allées à Kalaw car c’est le point de départ des treks direction le lac Inlé. Nous avons donc passé notre journée à prospecter en ville afin de trouver une agence et à faire nos courses pour partir le lendemain.

Nous vous recommandons d’ailleurs l’agence Ever Smile, qui se situe dans une petite rue derrière la rue principale. La jeune fille qui y travaille parle un super anglais et les prix sont moins chers que dans les guides. Nous avons payé chacune 40’000 kyats (~30 CHF/28€) pour trois jours de trek, incluant le billet de bateau pour traverser le lac à la fin. Seuls n’étaient pas compris les frais d’entrée au parc qui sont à hauteur de 12’500 kyats (9.50CHF/8.80€). Je ne sais pas si les prix en haute saison changent, c’est fort probable.

Nous étions un groupe de 11 personnes et avons dormi dans des dortoirs chez les locaux. Pas des plus conforts, mais c’est mieux qu’une tente. Nous avons eu un guide super nommé Momo ! N’hésitez pas à le réclamer, il est très sympa et parle un bon anglais ! Il prend beaucoup de plaisir à expliquer l’histoire du pays et les modes de vie locaux. Son contact facebook : di.mgmg.9

3Le trek est vraiment sympa à faire, offre de jolis paysages (très verts en cette période de l’année) et n’est pas trop dur… enfin… c’est sans compter sur la BOUE ! Le premier jour, ça a été, nos pantalons sont restés propres. Le deuxième par contre, bonjour la patinoire ! Puis c’est carrément le bain de boue. Des heures de marche à se cramponner comme on peut pour ne pas tomber et à se concentrer sur chaque pas afin de ne pas s’enfoncer jusqu’au genoux. Ce qui rend certains passages assez fatiguant. Surtout vers la fin de la deuxième journée. Pour rejoindre le village où nous allions dormir, nous sommes passés par le même chemin qu’empruntent les fermiers avec leur bétail… C’est la fête de la glisse ! Nous avons eu la chance, Jess et moi, d’avoir de bonnes chaussures pour faire le trek, certains étaient en baskets de ville… (Illa, si tu nous lis!).

9¨Néanmoins, je dois avouer que j’y ai personnellement pris beaucoup de plaisir ! Mes super chaussures de marche montantes m’ont permis de garder les pieds secs toute la durée du trek et moi la boue, je trouve ça fendard !!! J’étais comme une gamine à vouloir sauter en plein dedans (ce que j’ai évité de faire quand même, soyons civilisés…) ! Pis paraît que c’est bon pour la peau, non ?

Seul point un peu moins marrant : les sangsues, bien présentes sur certaines parties du chemin où les herbes se font hautes. Aucunes ne s’est accrochées à nous car nous avions pensé à prendre des chaussures fermées et des pantalons longs. Tout le monde n’était pas dans le même cas. A ne pas négliger si vous souhaitez faire ce trek !

Nous sommes donc arrivées, trois jours plus tard, pleines de boue, les chaussures dans un état déplorable, les genoux fatigués de tant d’équilibre et un peu fatiguées nous aussi quand même, au lac Inle.

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Bagan – Pagan

Bagan

Vers la galerie.

Parties aux alentours de 21h de Yangon, nous arrivons à 4 heures du matin à Bagan. Le soir d’avant, nous avons rencontré deux genevois à l’hôtel avec qui nous avons partagé le taxi jusqu’au terminal de bus. Nous n’avons pas pris la même compagnie, nous les avons donc attendus afin de repartager un taxi, d’autant plus que nous allions dans le même établissement à nouveau ! Je peux vous dire qu’après autant de temps passé loin du pays, l’accent genevois je l’entends maintenant ! Ahah.

Ils ont pu avoir une chambre quasiment tout de suite, nous avons dû attendre une ou deux heures avant la nôtre. Mais l’hôtel nous a proposé de prendre le petit-déjeuner en attendant, alors ça va, si on nous nourrit, nous pouvons coopérer.

Visite à bicyclette

Une fois installées, nous avons loué deux vélos (pour 3000 kyats au total, soit 2,30 CHF / 2,14 €) pour aller visiter cette fameuse cité aux 10’000 temples. Il fait chaud, il y a beaucoup de poussière, mais qu’est-ce que c’est joli! On a eu beaucoup de plaisir à se balader à vélo dans ces champs remplis de petits temples ci et là. Nous nous sommes arrêtées à plusieurs reprises pour visiter un peu et éviter la masse de touristes – qui n’était pas si grosse cela dit, l’avantage de voyager hors saison –. Quant aux temples plus grands, ils sont impressionnants. Nous n’avons malheureusement pas pu visiter l’ensemble des temples ou toutes les parties de ceux-ci à cause du tremblement de terre qui a eu lieu en septembre de cette année. Pas mal de monuments en ont souffert et il peut être dangereux d’aller se promener dans les gravas. Mais honnêtement, nous nous sommes tout autant régalées.

46Sur le retour nous avons fait un stop sur une des petites pagodes afin d’y admirer le coucher de soleil. Très sympa, les quelques touristes présents se retrouvent au rendez-vous.

Le soir, nous sommes allées manger dans un petit resto du coin. L’avantage de Bagan, un des coins les plus touristiques du Myanmar, c’est qu’on y trouve de tout type nourriture, locale comme occidentale.

Le lendemain rebelote, vélo, transpiration, plaisir. Nous avons essayé pour le coup d’éviter les heures chaudes – entre 12 et 15h – pour ne pas suer des litres à nouveau. Le must serait de faire une partie tôt le matin, puis en soirée, avec sieste au milieu – faut bien s’adapter au rythme local non ? –.

Histoire de bien en profiter, nous sommes retournées voir le coucher de soleil, 60mais cette fois nous voulions n’être que les deux. Nous avons donc pris nos petits bicycles, un coca et sommes allées nous poser au milieu d’un champ, derrière un des gros temples de Bagan. Ca a été un de ces moments qui rendent la vie encore plus agréable. Deux copines, des temples, un coucher de soleil, le pied ! J’admets que j’adore voyager seule, mais de pouvoir partager ce genre de moment est délicieux.

Mont Popa

73 Non loin de Bagan, il y a le fameux mont Popa. À son sommet un temple. Le voyage se fait en minibus, dure environ 1h30 et une fois arrivé sur place, il faut monter les quelques marches qui mènent en haut (il y en a bien pour 20 minutes d’escaliers). Pas si dure la montée en soi, sauf qu’il faut éviter et se méfier des nombreux singes sur place. Dès l’arrivée, les primates habitués des passants vous regardent d’un oeil torve scannant la moindre miette de bouffe qui pourrait se trouver sur vous. Peu craintifs, ils n’hésitent pas à vous sauter sur le dos… Perso, je ne suis pas super à l’aise dans ce genre de situation. Heureusement, tout s’est bien passé, aucun singe ne nous a cherché querelle.

 Une fois en haut, la vue est jolie, les temples pas trop mal. La balade est sympa, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus. Sur la descente, nous avons beaucoup rigolé voyant un moine se battre avec un des singes ! Quoique nous étions tout de même assez étonnées. De ce qu’on m’a raconté au Vietnam, les moines ne sont pas du tout censés faire du mal aux animaux (et aux humains, cela va de soi)… Cela dit, les moins birmans semblent ne pas répondre aux mêmes règles que ceux ailleurs en Asie du Sud-Est. Rien que le fait qu’ils fument et chiquent, ce qui, pour les autres, est formellement interdit vu qu’ils n’ont pas le droit de consommer tout élément toxique à leur organisme et qui pourraient dévier leur pensées.

Bref, nous sommes ensuite retournées à Bagan afin d’y attendre notre bus de nuit direction Kalaw.

P.S : Tous les prix et les moyens de déplacement seront mieux expliqués dans un prochain papier. J’attends encore de trouver le temps et la bonne connexion internet pour le faire. Cela dit, je réponds volontiers à toutes questions en attendant. N’hésitez pas à utiliser le formulaire de contact!