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Mandalay

Ooooooooouuuuh, autant vous prévenir tout de suite, on a pas du tout aimé !!! Ouhlàlà…

Nous sommes arrivées à Mandalay en pleine nuit (comme on commence à avoir l’habitude avec les bus birmans). Nous avons pu avoir la chambre dans notre hôtel, avons attendu l’heure du petit-déjeuner et sommes retournées nous coucher (oui, chacun ses priorités, la bouffe, c’est la vie).

Palais Royal

Après une petite sieste, nous nous sommes levées afin d’aller visiter la ville. Au milieu de Mandalay : une forteresse carrée sur des kilomètres. Au milieu trône le palais royal, entouré de kilomètres de forêt où il semble être interdit d’aller. Le tout donc entouré de mur et d’eau. Nous n’étions pas loin de la partie sud et voulions aller voir le prix pour visiter. L’entrée pour les touristes se trouvent uniquement sur le pan Est. Le temps d’arriver jusque là nous a pris presque une heure (quand je dis énorme…) ! Une fois sur place, il fallait payer 10’000 kyats (~7.60CHF/7€) pour y accéder (billet qui est également valable pour d’autres lieux de visite, mais ne l’acheter pas à la citadelle si vous ne souhaitez pas la visiter, les autres lieux ne demandent pas toujours le ticket…) Nous avons décider de ne pas y aller et de ne pas prendre le ticket. On a bien fait, car les retours quant à ce lieu ne sont pas super bons… Ca n’a pas vraiment l’air d’en valoir la peine.

Nous avons ensuite marché (oui, on est des vraies…) jusqu’à la colline (ou butte?) de Mandalay. Avant 3d’y monter, nous avons fait un crochet par la pagode Kuthodaw, où est exposé le plus grand livre du monde, soit 729 stèles gravées du canon bouddhique en pâli. Très sympa à voir.

Mandalay Hill

Ensuite, la colline. Bon, on n’est pas vraiment des vraies car on a pris une sorte de camionnette tuktuk (~1500 kyats/pax, soit ~1.15CHF/1€) pour monter. Une fois en haut, il faut encore gravir quelques escaliers et la vue sur Mandalay s’offre à vous. (C’est d’ailleurs à ce moment-là que vous remarquez que la citadelle en question est surtout une grande forêt avec juste un bâtiment au milieu).14 Les temples sont beaux, brillants tout plein, une chouette visite. Nous sommes ensuite redescendues à pied via les escaliers, très chouette aussi car certaines pagodes se trouvent sur la route.

Le soir, fatiguées de nos pérégrinations, nous avions juste envie de manger un bon plat. Pas un plat de rue, certes bons, mais qui constituaient la majorité de nos repas. A Mandalay, il y a très peu de coin « occidentaux ». Ce n’est pas plus mal me direz-vous, mais sur le coup, la ville est tellement fatigante, poussiéreuse, les gens n’y sont pas toujours super sympas, la pauvreté est très présente dans les rues, qu’on avait besoin de retrouver nos repères. Nous avons fini par trouver un rooftop pas trop mal sur le toit d’un hôtel et qui propose un happy hour – soit des Rhum Sour gratuits – le temps du coucher de soleil. On est arrivé juste au bon moment ! La nourriture n’était pas mirifique mais le cadre sympa et un spectacle de marionnettes et musique a eu lieu un peu après.

Pas de scooter en vue…

Le lendemain, nous voulions louer des scooters pour sortir de la ville (ce qui est par ailleurs fortement recommandé, sortir de la ville!) mais l’hôtel où nous étions nous les louait chers et vu l’état des machines… ensuite impossible de trouver une boîte de location de scooter… On a tourné pendant un moment, cherché sur internet le peu qu’on pouvait, rien. Bon. Nous nous sommes installées dans un café très européen afin d’y trouver de la wifi et avons fini par y rester jusqu’à l’heure de notre bus.

Pour conclure cette journée « on en a eu des meilleures », l’hôtel nous a indiqué le mauvais terminal… Il y en a au moins quatre à Mandalay. Heureusement, notre taxi savait où nous devions aller et a même passé deux trois coups de fil afin d’en être sûr ! D’ailleurs, si vous allez à Mandalay, voici son contact facebook : john.carro.568. Il fait des prix raisonnables ! (Ne vous fiez pas aux hôtels qui vous proposent des taxis à des prix exorbitants!)

Il fait des courses moins chères que proposées par les hôtels (soit 5’000 au lieu de 10’000 (~7.60CHF/7€) pour aller au terminal de bus) et est très sympa, avide de pratiquer son anglais quand il peut.

Nous avons donc pris notre bus (qui n’avait pas fière allure d’ailleurs, le trajet allait être long) direction le nord : Hsipaw.

Les bobos en voyage

Tomber malade lors de mon tour du monde, c’est arrivé plusieurs fois. Il faut bien sur une période de plus de 365 jours!

*IMPORTANT* Je n’appartiens en aucun cas au monde médical, il est donc préférable de s’adresser à un médecin plutôt que de suivre mes conseils à la lettre !

Les huiles essentielles à prendre en voyage. Lire l’article.
N’oubliez pas de mettre vos vaccins à jour! Lire l’article.
Parlons peu, parlons bien, parlons caca. Lire l’article.
L’épilation en voyage. Lire l’article.

Les petits bobos auxquels il faut vous attendre :

 

  • La Tourista

    Diarrhée bien connue du voyageur, elle peut vite devenir un problème. Elle dure parfois une journée, parfois bien plus.

    Les Effets : diarrhée persistante et déshydratation.

    Se soigner : Attendre que ça passe en buvant des boissons à électrolytes à petites gorgées. Evitez de manger fruits, légumes crus et plats épicés. Certains prennent un anti-diarrhéique, mais je n’en suis pas fan. Si la tourista persiste, allez consulter! Une bactérie peut s’être logée dans votre organisme.

    Prévenir : Une petite cure de probiotiques avant de partir ou en début de voyage. Quand vous voyez que vos selles commencent à être molles, éviter de manger des plats crus ou épicés. Les bananes, pommes de terre et le riz seront toujours vos alliez.

En savoir plus sur la caca? Lisez: parlons peu, parlons bien, parlons caca.

 

  • La bronchite chronique

    Bien connue du voyageur, le bronchite arrive dans les pays chauds à cause d’une principale raison : l’air conditionné! Déjà qu’on en est pas tous fan, de l’air conditionné, et qu’elle peut vite créer des guerres de dortoirs (entre ceux qui la veulent à 16° – alors qu’il fait 35° dehors – et ceux qui la préfère à 25°), en plus il faut qu’elle vous crache toutes sortes de bactéries à la face!

    Les effets : Je suis personnellement assez sensibles à ces satanées bactéries et me retrouve fréquemment avec la gorge prise… La plupart du temps, je tousse juste pendant des semaines, sans trop de douleur. Sauf LA fois où j’ai eu le grand plaisir (notez le sarcasme) de me trouver clouée au fond du lit à Ushuaïa.

    Se soignez : Baume du Tigre à étaler sur la poitrine, le dos et sous les narines et de la patience. Je ne suis pas une grande fan de médicament, donc j’évite d’en prendre autant que possible. A moins que ça tourne vinaigre et qu’il faille aller voir un docteur, mais ça, c’est à vous de juger en temps et en heure. Si la bronchite persiste et s’aggrave, allez consulter, vous ne voudriez pas que cela tourne en pneumonie ou Dieu sais-je.

    Prévenir : Portez un masque de chirurgien (oui, comme dans Grey’s Anatomy) ou équivalent dans les transports (bus, avion, mini-van) et si nécessaire dans les dortoirs. Si vous avez les bronches particulièrement sensibles et comptez vous rendre dans des villes fortement polluées ou poussiéreuses, il peut être utile de le porter là aussi. On en trouve facilement en pharmacie. La prise fréquente de thé chaud au miel, citron, gingembre, sauge, thym aux vertus aseptisantes est aussi à recommander.

  • Pityriasis Versicolor

    Alors oui, dit comme ça, on dirait un nom de dinosaure. Mais que nenni, ceci est un champignon indolore qui se sur-développe suite à une forte humidité ou chaleur. Je dois avouer ne pas avoir tout compris quand à sa vraie nature. Certains disent qu’il s’attrape au bord des piscines et plages, d’autres qu’il se développe simplement depuis notre propre peau. Mais tout le monde semble d’accord de dire qu’il apparaît particulièrement dans les pays à forte chaleur et humidité. Bref, il n’est pas dangereux en soi.

    Les effets : Ce fungi laisse des taches blanches sur la peau, particulièrement sur le haut du dos. Il se situe également sur la crane.

    Se soigner : Toute personne sensée vous dira d’aller consulter. Mais suivant où vous êtes, ce n’est pas évident. Il existe un shampoing et/ou une crème (kétoconazole, peut provoquer une éventuelle chute de cheveux) contre cette forme de champignon. Aussi, pensez à jeter tout vos pains de shampoings/savons si vous en avez, afin de ne prendre aucun risque.

    Prévenir : J’avoue ne pas savoir s’il a quelconque manière de s’en prévenir. Néanmoins, si malgré le shampoing les taches persistes, allez consulter! D’autres maladies de la peau peuvent avoir les mêmes symptômes.

  • Les mycoses

    Quitte à parler champignon, parlons mycoses. J’ai eu de la chance de ne pas en avoir durant mon voyage, car elles peuvent transformer votre vie en enfer. Il en existe différentes sortes, de la peau, etc, mais parlons ici de celles qui touches les parties génitales.

    Les effets : fortes démangeaisons au niveau des parties intimes. Elles peuvent aussi provoquer des pertes malodorantes. Je ne sais pas comment elle se traduit chez les hommes, mais je sais qu’ils en sont porteurs également.

    Se soignez : Allez consulter. Un gynécologue vous prescrira une crème et des ovules comme traitement sur quelques jours. Aussi, pensez à nettoyer tout votre linge et particulièrement vos sous-vêtements à forte température.

    Prévenir : Pas de relation sexuelle non protégées! Pour certains cela va de soi, mais je peux vous dire que ce n’est pas encore un réflexe pour un grand nombre de personnes. Evitez au possible de vous assoir sur les toilettes publiques. Les mycoses s’attrapent aussi à la piscine etc, mais là, je ne saurais comment éviter de les attraper.
    Si votre entrejambe commence à vous démanger, vous pouvez aussi utiliser une gousse d’ail. Antibactérien et fongicide, l’ail prévient les mycoses de manière assez efficace. Prenez une gousse d’ail, enlever la fine pellicule, mettez l’ail dans une compresse si vous pouvez (afin d’éviter une éventuelle irritation) et insérez-la dans votre vagin pour la nuit. A répéter au besoin. D’autres usent aussi du bicarbonate de soude, bon antifongique pour ce type de levures, mais je n’ai personnellement jamais essayé.

  • Les poux

    Je n’en ai pas eu non plus, mais avoir le cuir chevelu qui gratte après un voyage en avion/train/bus/bateau est souvent inquiétant.

    Les Effets : Cuir chevelu qui démange.

    Se soignez : Les médecins prescrivent souvent shampoing, peigne et produits.

    Prévenir : Personnellement, j’utilise de l’huile, du vinaigre et/ou du bicarbonate (séparément!). En voyage, j’utilise surtout le bicarbonate, plus facilement transportable. Je saupoudre le cuir chevelu et laisse reposer quelques heures (même procédure avec le vinaigre), je rince, puis je mets une bonne couche d’huile sur le cuir chevelu. Le must est de se brosser les cheveux avec un peigne anti-poux afin que les lentes se décrochent et glissent, mais on ne pense pas souvent à en prendre un en voyage. Cela dit, c’est un mal commun, on doit pouvoir en trouver dans les pharmacie du monde entier. Ensuite je rince et fais plusieurs shampoing afin d’enlever l’excédent d’huile. Je répète dans les jours suivant au besoin.
    Dans les transports, vous pouvez toujours prendre votre écharpe pour la mettre sous votre tête, mais je ne sais pas à quel point c’est efficace.

  • Les punaises de lit

    Quitte à rester dans les parasites, n’oublions pas de mentionner les punaises de lit, fléau international.

    Les effets: petites bêtes qui logent dans les lits et les plinthes, elles vous dévorent pendant la nuit en laissant des boutons et plaques rouges. Vive les démangeaisons!

    Se soignez: Aller consulter pour ce qui est de votre peau. Quant à vos affaires, nettoyage à haute température. Des entreprises sont spécialisées dans les punaises de lit et s’occupent de congeler vos affaires, ce qui n’est pas super pratique à réaliser en voyage.

    Prévenir: Quand on arrive dans une auberge/hôtel, toujours vérifier les coins du matelas, ainsi que l’oreiller. Si un flopée de petits points noirs se retrouvent dans les bordures des tissus, changer de chambre, voire changer d’hôtel.

  • La malaria et la dengue

    Je ne vais pas m’avancer dans des descriptions de ces deux maladies, car il est essentiel d’aller consulter avant de partir et de se renseigner. Les prescriptions changent suivant vos pays. Par exemple, je n’ai pas eu besoin de prendre un traitement préventif contre la malaria (que mon médecin préconisait seulement pour l’Afrique), alors que les Français que j’ai croisés en Asie du Sud-Est prenaient ce traitement, qui n’est pas des plus légers.
    Tout ce que je peux vous dire, c’est: Prenez de l’anti-moustique avec vous et mettez-en!

  •  Les IST

    Je ne vais pas vous décrire toutes les IST (infections sexuellement transmissibles) qui existent, mais elles ont toutes un point commun : en guérir peut être compliqué voir actuellement impossible. Elles ont toutes la même manière de s’en prévenir : PAS DE SEXE SANS PROTECTION ! Et par protection j’entends évidemment le préservatif, mais ce dernier ne protège pas pendant certains préliminaires ! DONC PAS DE FELLATION, CUNNILINGUS ou autre impliquant le toucher entre une bouche et/ou une partie génitale. Une chlamydia par exemple se propage très facilement et est donc vite attrapée! Je dis ça pour votre bien, mais vous serez aussi responsable si vous transmettez une maladie à quelqu’un!

  • Plaies

    On peut voir beaucoup de touristes avec des plaies ci et là, la plupart du temps dues à un accident de scooter! Par pitié, si vous louez un scooter dans un pays où les routes ne sont pas aussi lisses que dans votre pays, ROULEZ LENTEMENT ET PRUDEMMENT! Mettez un casque et habillez-vous avec manches et pantalons longs! Aussi, si vous n’avez pas votre permis, ne louer pas de véhicule! Le feriez-vous chez vous ?

Cet article a été rédigé avec l’aide et la participation de Jessica, grand amour amical de ma vie, infirmière et qui a voyagé avec moi au Myanmar et aux Philippines.

Les huiles essentielles à prendre en voyage. Lire l’article.
N’oubliez pas de mettre vos vaccins à jour! Lire l’article.
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L’épilation en voyage. Lire l’article.

Les huiles essentielles à prendre avec soi

Les huiles essentielles

Parmi les indispensables à mettre dans son sac, certaines huiles essentielles (HE) sont des must have! Que ce soit pour les piqures de moustiques ou autres insectes, pour les cicatrices, comme anti-moustique, pour un coup de soleil, pour soulager des maux d’estomac, etc.

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Les bobos du voyageur. Lire l’article.

Voici celles que j’ai prises avec moi :

HE de lavande aspic :

Pratique comme anti-moustique, pour soigner un coup de soleil, pour faire fuir certains insectes ou comme lotion. Elle est efficace sur des cicatrices, brulures, plaies. Elle est aussi fongicide et possède des vertus antivirales relativement bonnes.

Pour les coups de soleil et les piqures d’insectes, je la mélange avec de l’huile de noyau d’abricot et l’étale sur les zones concernées. Sinon, en spray mélangée avec de l’eau pour les lits et/ou habits
En Asie, il m’arrive souvent d’avoir des réactions suite à l’épilation, je mets de la lavande ou de l’arbre à thé sur la peau irritée. Lire: l’épilation en voyage.

HE d’eucalyptus :

Utile aussi pour faire fuir les insectes, désodoriser certains espaces, elle est aussi efficace en inhalation lors de refroidissement, de toux, etc.

HE d’hélichryse (ou immortelle)

Si je devais en choisir une, je choisirais celle-là! L’hélichryse soigne beaucoup de petite chose, bleus, contusions, etc. Elle fonctionne bien sur les hématomes et permet de les résorber facilement. Mettez-la sur une cicatrice pour qu’elle ne laisse pas de trace, sur un bouton de moustique pour que la peau rejette le venin, sur un bouton d’acné aussi. De préférence mélangée avec une base d’huile, mais je l’applique aussi directement. A inhaler aussi lors d’anxiété ou d’angoisse.
Ce n’est pas contre pas une HE évidente à trouver et elle est plus chère que la moyenne. Sinon se contenter de la lavande aspic (voir plus haut).

HE de menthe

Mon deuxième must have. Je l’utilise en spray comme désodorisant (je me suis lassée de l’eucalyptus), elle est aussi très efficace en inhalation quand on a le mal des transports. Souffrant de gastrite chronique, j’en mets une goutte sur une cuillère de miel ou de sucre avec une goutte d’HE de gingembre pour calmer le mal d’estomac.

HE de gingembre

Je l’ai surtout prise pour mes mots d’estomac, voir HE de menthe, mais elle est aussi utile contre le chute des cheveux – que je perds en nombre depuis que je voyage en Asie, chaleur et humidité obligent –.

Si je devais changer une de ces huiles, je remplacerai l’eucalyptus par une HE de lemongrass, très utile contre les moustiques aussi et/ou une HE d’arbre à thé (tea tree) très bon antiseptique, antifongique, etc.

Article écrit en collaboration avec Jessica Lozeron, amie proche qui a voyagé avec moi pendant deux mois.

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L’épilation en voyage. Lire l’article.
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Parlons épilation 

Parlons épilation

Bon, en qualité de femme, il me faut quand même aborder l’épilation en voyage ! Ce n’est pas toujours évident. Les poils, chose immuable à moins qu’on ait eu recours à la technologie, poussent et poussent et repoussent sans se fatiguer… (Contrairement aux règles qui peuvent voir leur cycle perturbé et les intestins… n’en parlons pas tout de suite… mais ça viendra, promis !)

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Les solutions possibles :

  • Le rasoir

    Avantages : Un must have, même juste en complément d’une autre solution. La repousse n’est pas des plus glamour, mais au moins ça prend 5 minutes sous la douche et vous êtes prêtes (prêts également cela dit) à aller vous dorer la pilule sur la plage.

    Inconvénients : Peut générer des poils incarnés ou des repousses sous-cutanées pas toujours marrantes. Dans la précipitation, peut devenir un engin dangereux! Et son utilisation est à répéter plusieurs fois par semaine.

  • L’épilateur électrique (la solution que j’ai choisie)

    Avantages : Facilement transportable, il a le mérite d’épiler le poil pour plusieurs jours (ou semaines) contrairement au rasoir. Aussi, et cela dépend de votre type de peau, il peut éviter les gros poils incarnés sur les zones de peau molle : au maillot ou sous les aisselles (problème que j’ai personnellement avec le rasage).

    Inconvénients : Il faut une prise électrique, à moins que vous en ayez un qui se recharge. De plus en dortoir, c’est pas toujours la grande classe, surtout quand la salle de bain est constituée de plusieurs douches et que la seule prise électrique est dans la partie commune. Mais bon, on assume, y a pas de raison d’être gênés/ées. Faut se dire au pire que ce sont des gens qu’on ne reverra pas de ci-tôt.

    Note : Par contre, suivant les pays, prenez une lotion (pas trop grasse pour éviter les boutons) et/ou des huiles essentielles antiseptiques pour éviter les rashs de peaux. En Asie, que je me rase ou m’épile, j’ai les mollets couverts de boutons rouges et c’est probablement dû à toute la poussière et la chaleur. Donc un petit coup d’huile essentielle de lavande ou d’arbre à thé, mélangé avec un peu de lotion si vous y êtes sensible, et ça va déjà mieux. Aussi, j’utilise beaucoup de jus de citron (ça pique un peu) et/ou d’Aloé Vera (qu’on trouve facilement dans tous les pays au naturel, suffit juste de couper un bout de la plante et d’en extraire le gel). Le premier est antiseptique et le second aide à la cicatrisation et hydrate sans graisser. Le top !

  • La pince à épiler

    Avantages : Must have également, sert aussi à vous enlever les échardes, dards, etc. Pratique pour garder des sourcils plus ou moins corrects, enlever les deux trois poils de nez, de moustache ou d’orteils (beaucoup plus en ont que ce qu’on veut bien laisser paraître) et les quelques poils incarnés persistants (tout en essayant d’éviter de se faire des cicatrices, hein!)

    Inconvénients : Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas la patience de m’épiler les mollets avec ce petit outil… Même si un an de voyage vous permet de prendre le temps de vivre, faut pas pousser non plus! (contrairement aux poils…)

  • La cire froide

    Avantages : les bandes peuvent se transporter facilement dans le backpack et est une alternative à l’épilateur électrique (moins de bactéries susceptibles de vous rougir la peau, mais suffit de bien laver après).

    Inconvénients : Si la température extérieure dépasse les 30 degrés, la cire ne se solidifie pas assez et l’épilation devient difficile et suivant quoi douloureuse. La moitié de la bande vous reste sur les jambes. De même pour les mini-bandes maillot/visages/aisselles.

  • La cire chaude

    Avantages : la meilleure solution pour une peau douce et sans (trop) de poils incarnés (même si cela dépend de votre type de peau).

    Inconvénients : Allez transporter votre pot de cire dans le sac… et allez trouver un micro onde ou bain marrie pour la faire chauffer. Lourd, compliqué et risque de couler. Par contre, si vous avez ces fameux applicateurs de cire, ça peut devenir envisageable, mais ça reste tout de même un brin compliqué. Imaginez le faire chauffer pendant 30 minutes en dortoir, puis vous arrachez vos bandes en en mettant partout (ou vous n’êtes peut-être pas aussi gauche que moi)…

  • Se faire épiler sur place

    Avantages : vous n’avez qu’à laisser la dame (ou le monsieur) faire, serrer les dents un coup et une heure plus tard, vous êtes au top. En Asie (et en Amérique du Sud probablement aussi, mais je n’ai pas testé), on trouve des salons corrects et on paye beaucoup moins chers que dans les pays occidentaux.

    Inconvénients : Suivant les pays, pas facile de trouver un salon. En Amérique du Sud par exemple, je n’en ai trouvé qu’un ou deux (mais je n’ai pas vraiment chercher non plus). En Asie par contre, quasiment tous les salons de massage proposent aujourd’hui l’épilation dans leurs soins.

    J’ai souvent entendu dire : « se faire épiler en Asie? T’es folle? Ils aiment garder leurs poils, ils ne savent pas comment faire! »
    C’est sans compter sur le fait que, de un, la culture de la peau glabre s’étend aussi jusqu’en Asie (bien qu’ici ils sont drôlement moins jugeant que les occidentaux quant aux jambes féminines poilues et ils ont bien raison! C’est plutôt agréable à vivre entre nous) et de deux, tout s’apprend! Les bons salons forment leurs employés, comme partout ailleurs. Ayant testé l’épilation en Asie (Bangkok, Thaïlande et Nha Trang, Vietnam) je peux vous dire que c’est tip-top nickel! J’ai essayé aussi en Indonésie, moins top, mais j’en ai rencontré des bien pires en Europe.

  • L’épilation définitive

    Avantages : on en rêve tou(te)s.

    Inconvénients : Couteux et il faut s’y prévoir bieeeeeeen à l’avance. Si vous pensez le faire faire en voyage, il faut prévoir de rester au même endroit un petit moment, c’est toujours compliqué de changer de praticien entre deux et pas d’exposition au soleil le mois qui suit (au minimum). Oh, et il ne faut pas avoir la peau bronzée… Oh bummer!

  • S’en câlisser et les laisser libres de vivre

    Avantages : on ne s’embête plus, on renoue avec notre nature première et on fait un gros doigt d’honneur à la société et ses stéréotypes imposés.

    Inconvénients : on a beau lutter contre, les stéréotypes sont malheureusement bien encrés et nombre d’entre nous se trouve « moches », « peu sensuelles » ou « pas du tout sexy » avec des poils (mal qu’on pourrait également mettre au masculin). On les trouve « dégueulasses », « grossiers », etc. Ca prend souvent pas mal de temps avant de lâcher prise. Ils sont à tel point ancrés que quand enfin on se dit « allez, c’est bon, j’m’en fou! », on croise une personne qui nous plaît, qui nous sourit, et là on file sous la douche raser tout ce beau lâcher prise.

    Mais bon, c’est après plus d’une année de voyage que je commence enfin à réellement lâcher prise. Le plus dur n’était pas de gérer le regard des autres, mais le mien propre. Même si je me sens encore plus confortable avec les jambes, aisselles et maillot lissent que poilus, je ne trouve plus ça « moche » et ça ne me dérange plus du tout. C’est dire, avant je n’osais même pas mettre un short si j’étais mal épilée, aujourd’hui je n’ai plus aucun problème. Les semaines de trek ont bien aidé faut avouer. Pis si ça dérange des gens, ils n’ont qu’à regarder ailleurs.
    Note personnelle: c’est marrant, mais c’est surtout les touristes occidentaux qui sont inconfortables avec ça, les expats ou locaux s’en préoccupent que peu et vous trouvent tout aussi séduisant/e.

    Par contre, je pense que chacune et chacun devrait faire comme bon lui semble. L’important n’est pas ce que les autres pensent, l’important est votre propre bien être. Envoyez en l’air les stéréotypes si vous le souhaitez et si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, c’est aussi ça, la vie. (Tant que vous laissez les autres vivres aussi poilus qu’ils veulent l’être ou imberbes, cela va dans les deux sens).

Maintenant qu’on a parlé épilation, je vous laisse découvrir les autres articles abordant des sujets essentiels: les bobos du voyageur, le caca, les vaccins ou encore les huiles essentielles  à prendre avec soi.

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Kalaw – Inle trek

Kalaw

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Contrairement à ce qu’on nous avait dit, le bus que nous avons pris n’était pas du tout confortable, les sièges serrés et la musique ou le son TV à fond pendant la majeur partie de la nuit… Sans oublier de mentionner les rideaux de grand-mère faisant office de décoration (quoique ce côté-là m’a fait personnellement bien rire). Aussi, au lieu d’arriver à 4-5 heures du matin comme annoncé, nous sommes arrivées à 2h… J’avoue que d’habitude nous sommes contentes quand le trajet prend moins de temps que prévu, mais pas vraiment en pleine nuit…

Heureusement, nous avions averti l’hôtel de notre arrivée matinale (normalement 4 heures donc) et le gérant, sûrement au courant des réels horaires, nous attendait à 2 heures du matin au portail de l’établissement. Aussi, il nous a tout de suite installées dans une chambre sans nous compter un supplément (vu que le nuit réservée était celle du lendemain). Un type adorable et vraiment gentil. Le nom de l’hôtel : Mya Sabai Inn.

Pour ce qui est de la température, j’étais aux anges car il faisait frais (genre entre 20 et 25°) ! Après des mois à 35°, j’avais froid mais étais juste contente de pouvoir mettre un pull (un léger, on s’entend, mais un pull quand même ! Oui, je sais, certains me traiteront de folle. Soit. M’en fiche, j’étais contente!)

Le trek

Nous sommes allées à Kalaw car c’est le point de départ des treks direction le lac Inlé. Nous avons donc passé notre journée à prospecter en ville afin de trouver une agence et à faire nos courses pour partir le lendemain.

Nous vous recommandons d’ailleurs l’agence Ever Smile, qui se situe dans une petite rue derrière la rue principale. La jeune fille qui y travaille parle un super anglais et les prix sont moins chers que dans les guides. Nous avons payé chacune 40’000 kyats (~30 CHF/28€) pour trois jours de trek, incluant le billet de bateau pour traverser le lac à la fin. Seuls n’étaient pas compris les frais d’entrée au parc qui sont à hauteur de 12’500 kyats (9.50CHF/8.80€). Je ne sais pas si les prix en haute saison changent, c’est fort probable.

Nous étions un groupe de 11 personnes et avons dormi dans des dortoirs chez les locaux. Pas des plus conforts, mais c’est mieux qu’une tente. Nous avons eu un guide super nommé Momo ! N’hésitez pas à le réclamer, il est très sympa et parle un bon anglais ! Il prend beaucoup de plaisir à expliquer l’histoire du pays et les modes de vie locaux. Son contact facebook : di.mgmg.9

3Le trek est vraiment sympa à faire, offre de jolis paysages (très verts en cette période de l’année) et n’est pas trop dur… enfin… c’est sans compter sur la BOUE ! Le premier jour, ça a été, nos pantalons sont restés propres. Le deuxième par contre, bonjour la patinoire ! Puis c’est carrément le bain de boue. Des heures de marche à se cramponner comme on peut pour ne pas tomber et à se concentrer sur chaque pas afin de ne pas s’enfoncer jusqu’au genoux. Ce qui rend certains passages assez fatiguant. Surtout vers la fin de la deuxième journée. Pour rejoindre le village où nous allions dormir, nous sommes passés par le même chemin qu’empruntent les fermiers avec leur bétail… C’est la fête de la glisse ! Nous avons eu la chance, Jess et moi, d’avoir de bonnes chaussures pour faire le trek, certains étaient en baskets de ville… (Illa, si tu nous lis!).

9¨Néanmoins, je dois avouer que j’y ai personnellement pris beaucoup de plaisir ! Mes super chaussures de marche montantes m’ont permis de garder les pieds secs toute la durée du trek et moi la boue, je trouve ça fendard !!! J’étais comme une gamine à vouloir sauter en plein dedans (ce que j’ai évité de faire quand même, soyons civilisés…) ! Pis paraît que c’est bon pour la peau, non ?

Seul point un peu moins marrant : les sangsues, bien présentes sur certaines parties du chemin où les herbes se font hautes. Aucunes ne s’est accrochées à nous car nous avions pensé à prendre des chaussures fermées et des pantalons longs. Tout le monde n’était pas dans le même cas. A ne pas négliger si vous souhaitez faire ce trek !

Nous sommes donc arrivées, trois jours plus tard, pleines de boue, les chaussures dans un état déplorable, les genoux fatigués de tant d’équilibre et un peu fatiguées nous aussi quand même, au lac Inle.

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